Accusé d’avoir cherché à étouffer et minimiser un énorme scandale de pédophilie dans l’Eglise, le Vatican devra s’expliquer, ce jeudi 16 janvier, à Genève, devant les experts du Comité pour les droits de l’enfant des Nations unies. Le Saint-Siège a ratifié la convention sur les droits de l’enfant en 1990. Déjà, cinq ans plus tard, il a dû subir un premier interrogatoire du comité. Mais le véritable scandale a éclaté au début des années 2000, avec une série de révélations sur des crimes perpétrés aux Etats-Unis par le clergé sur des milliers d’enfants. Et le scandale était double : la haute hiérarchie a été accusée d’avoir protégé les coupables en les mutant, dans l’espoir de préserver la bonne réputation de l’Eglise.
Deux approches
Actuellement, deux approches s’opposent. Les associations de victimes estiment que le Vatican devrait être tenu pour responsable pénalement des crimes de ses évêques et de ses prêtres. Le Saint-Siège, lui, considère qu’il n’est pas responsable d’actes commis dans les diocèses. Sous Benoît XVI, le Vatican a demandé pardon aux victimes, et des consignes de « tolérance zéro » ont été données aux évêques. Pour les associations de victimes, il ne s’agit que de bonnes paroles. Paroles qui, selon la convention sur les droits de l’enfant, doivent se transformer systématiquement en actes.
Deux approches
Actuellement, deux approches s’opposent. Les associations de victimes estiment que le Vatican devrait être tenu pour responsable pénalement des crimes de ses évêques et de ses prêtres. Le Saint-Siège, lui, considère qu’il n’est pas responsable d’actes commis dans les diocèses. Sous Benoît XVI, le Vatican a demandé pardon aux victimes, et des consignes de « tolérance zéro » ont été données aux évêques. Pour les associations de victimes, il ne s’agit que de bonnes paroles. Paroles qui, selon la convention sur les droits de l’enfant, doivent se transformer systématiquement en actes.