Kangbé Charles Lopez à l'état civil, plus connu sous le nom de Charles Gnaoré est le président de la Fédération des Organisations Républicaines pour la Cohésion et l'Emergence 2015 (FORCE 2015). Dans cette interview, il nous parle de ses ambitions pour la réélection du président Ouattara et s’étale un tant soit peu sur la situation socio-politique en Côte d’Ivoire.
D'où est venue l'idée de créer ce mouvement et quelles en sont les intentions réelles ?
L'idée m'est venue il y a bien longtemps, mais elle est devenue plus préoccupante au cours de la crise poste électorale. Il était inconcevable que l'on remette en cause les résultats de l'élection présidentielle et que l'on veuille tordre le cou à la démocratie. Maintenant que la FORCE 2015, qui est la fusion de plusieurs responsables et membres de différentes associations et groupements politiques et de la société civile qui ont la même vision que moi, est née, notre objectif est de faire réélire le Président de la République en faisant la promotion de ses actions, en l'accompagnant par des actions propres au mouvement, pour l’émergence 2020 de notre pays. C'est un rêve réaliste que nous partageons avec lui, et nous croyons qu’il est sur la bonne voie, depuis qu'il est au pouvoir. C'est pour cela que nous voulons l'aider de par nos actions à aider la Côte d’Ivoire et son peuple sans exception.
Pourquoi n’avoir pas mis votre idée en marche depuis tout ce temps ?
Dans la vie, il y a un temps pour chaque chose. La crise post-électorale, a fait naître de nouvelles priorités et exigences. Dès la fin de la crise, le plus important était la réconciliation nationale. Il fallait, chacun à son niveau, faire la paix avec l'autre et s'engager ensemble pour la paix et la stabilité dans notre pays. Il fallait ensuite s'employer à la reconstruction de son pays, à travers son activité et son ardeur au travail. Je suis journaliste et de par ma position, je me devais d’accompagner les actions de réconciliation et de reconstruction de notre nation. Aujourd'hui la paix est là, le pays est en chantier et le moment est favorable pour nous de faire la politique, la politique saine. Surtout que, dans moins de 2 ans, il y aura l’élection présidentielle que nous voulons tranquille. Et nous pensons que celui qui a permis cette stabilité et ce développement, doit bénéficier d'un second mandat pour conduire notre pays vers la perfection. A la FORCE 2015, nous pensons que le moment est venu d’œuvrer à la réélection du Président Ouattara en posant des actions concrètes. C'est ce à quoi nous nous attelons tous les jours, en suivant l'exemple de notre candidat
Avez-vous approché le président de la république?
Non! Nous n’avons pas besoin de voir le Président pour lui dire qu'on le soutient. Ce serait opportuniste, ce que nous ne sommes pas à la force 2015. Dans notre mouvement, il y a des membres qui contribuent à la mise en œuvre de nos actions, il y a aussi nos amitiés, et nos relations qui nous soutiennent. Et Mr Ouattara n'a pas besoin de soutiens pour les financer comme le font certains. Il nous soutient déjà par les actions qu'il pose pour l'émergence de notre pays. A la FORCE 2015, cela nous suffit largement et nous facilite la tache sur le terrain. Nous envisageons donc, de par nos actions, montrer le nouveau visage de l’ivoirien. Un visage de travailleur, qui n'attend pas tout de son leader, qui partage, qui est solidaire, qui se préoccupe de la vie et de l'avenir de son prochain. Nous n'avons pas besoin de l'argent de Ouattara pour présenter ce visage. Tout ce que nous demandons au Chef de L’Etat, c'est de continuer à bâtir notre pays, en renforçant la cohésion entre les communautés vivant sur notre sol. Car Ouattara depuis longtemps, de par son travail et son humilité n'appartient pas aux seuls ivoiriens. Que ceux qui pensent obtenir de l'argent de Ouattara pour venir le soutenir aient les pieds sur terre, car Ouattara est un produit qui se vend facilement. Nous ne jouons qu'un simple rôle d'agent commercial.
Justement on vous traite d'opportuniste, pour la simple raison que vous avez attendu à l'approche des élections de 2015 pour vous déclarer.
Non ! Nous soutenons Alassane Ouattara par reconnaissance pour tout ce qu'il fait pour notre pays. Vous devez savoir une chose ! A la FORCE 2015, nous sommes des HOMMES responsables dont certains n'ont même d'emploi mais qui croient en la politique du Président Ouattara pour obtenir un emploi. Simplement parce que, il fait un travail qui encourage le retour des investisseurs, et qui inspire confiance. Et sachez-le, nous n'attendons rien du Chef de l'Etat pour le soutenir. Et vous pouvez vous renseigner pour connaître mon idéologie politique. Je voudrais vous dire que je suis le Président des jeunes du RDR de Botro depuis l'âge de 16 ans, c'est à dire avant même d’être majeur. J'ai, au cours de la première tournée politique du Président Ouattara dans le V baoulé, alors qu'il venait d’être choisi pour présider le RDR, été celui qui a lu le discours pour le compte des jeunes. Je n'étais qu'un enfant. L’histoire récente de notre pays a fait que j'ai appuyé l'action des ex-forces nouvelles en tant que journaliste et j'ai failli perdre la vie plusieurs fois pour cela. J'ai soutenu le Président de la République hier et je continu de le faire aujourd’hui. Je ne regrette pas, car la gestion de Ouattara me donne raison. Si vous voulez approfondir vos écrits, vous pouvez vous rendre à Botro et à Bouaké. Et si après toute cette explication, vous pensez que mes amis et moi de la FORCE 2015, sommes des opportunistes, alors je dis oui.
A voir la nomenclature de votre mouvement, on a l'impression que tout ceux qui y sont ont forcement un lien avec le RDR? Pourquoi n'y a t-il pas des militants ou sympathisants d'autres partis?
Nous sommes des responsables et des membres d’associations, de groupements politiques et de la société civile qui partageons une chose : l’esprit républicain. En Côte d’Ivoire, le parti politique qui porte le mieux cette vision, c'est le RDR. C’est vrai qu'il y a comme moi, des gens qui se réclament de ce parti politique. Mais savez-vous qu’il y a des hommes qui se présentent comme Alassaniste, parce qu’il travaille bien ? Il y a des personnes comme ça avec nous. Il y a aussi ceux de la société civile qui sont avec nous et des militants d'autres partis politiques qui sont séduits par le sens de travail , l'humilité et l'esprit de tolérance du Président. Ils n'ont pas quitté leurs partis politique mais sont prêts à soutenir, pour un second mandat, Alassane Ouattara et enfin il y a, à la FORCE 2015, des amis qui nous font confiance et qui savent que nous ne pouvons pas les conduire à leur perte .
Et justement, qu'elles sont vos rapports avec Koua Justin?
Nous avons mené des actions en présence des jeunes du FPI. Moi particulièrement, je compte beaucoup d’amis, des beaux frères et des parents dans ce parti politique et nous ne nous laissons pas détruire par nos aspirations politiques. Bien au contraire, notre différence politique a renforcé notre amitié, notre fraternité, même si souvent, pendant nos discussions, nous levons le ton. Avec le frère KOUA Justin, il n'y a pas de véritable rapport. Il ne m'a jamais vu et moi aussi je ne l'ai jamais rencontré. Mais notre première action, avant même de nous faire connaître le 17 octobre dernier, à la veille du 15ème anniversaire de la mort du fondateur du RDR, feu Djeny KOBINA, un courrier lui a été adressé pour lui demander une rencontre, afin de discuter de l'avenir de notre pays et de sa jeunesse autour de la Paix. Nous attendons toujours la réponse. Nous nous donnons encore quelques jours. Si nous n'avons pas de suite à ce premier courrier, nous lui adresserons un autre. Tout ce que je reproche à Koua Justin, c'est son manque de respect au Chef de l'Etat au cours de certaines de ses sorties. Sinon c'est un frère, qui je pense, voit ce que Ouattara fait pour notre pays.
Vous ne pensez pas que pour une cohésion réussie, il faille vraiment avoir des rapports directs avec les autres acteurs des autres mouvements de l'opposition?
Soyez rassuré, bientôt nous vous inviterons à des rencontres avec nos frères, les jeunes, principalement de l'opposition. Récemment nous étions avec " le fils de Laurent Gbagbo’’, comme il aime à s'appeler, notre aîné Eugène Djué, à Songon, pour une action sociale. Avant cela, nous étions à Yamoussoukro avec les responsables locaux des jeunes du Pdci-Rda, du Rdr et du Fpi. Nous continuerons à aller vers tous les jeunes et toutes les populations sans exception pour qu'ensemble, nous présentions le nouveau visage des jeunes qui est celui de la responsabilité, de la maturité, de l'ardeur au travail et de la solidarité dans la tolérance, le pardon, la fraternité et la paix. Nous sommes heureux qu'aujourd'hui les jeunes se détournent de plus en plus de la violence pour s'inscrire dans la vision de paix du Chef de l’Etat.
Que pensez-vous des récentes sorties du président du FPI?
Nous pensons, comme le président de la république, que l’organisation des états généraux de la république réclamés par le FPI, va nous prendre trop de temps et de l'argent. Le cadre de dialogue que conduit le premier ministre Ahoussou Jeannot peut nous offrir une solution. Je pense que tout est une question de volonté politique et non de changer ou de trouver une autre forme de discussion. Nous, FORCE 2015, nous nous félicitons de ce que le FPI soit revenu à la table de discussions avec le Gouvernement. Il faut, chacun à son niveau, faire de la question de la réconciliation nationale, une obligation, une priorité. Cela en mettant de coté les préalables qui ressemblent plus à un refus du dialogue. Quand à la question sur l'éligibilité de notre candidat, nous disons que Alassane Ouattara sera bel et bien candidat en 2015 et ses adversaires feraient mieux de s’apprêter pour la campagne électorale. Car le bilan de Alassane Ouattara joue en sa faveur. Nous préconisons à la direction du FPI, d'officialiser ce qui se dit dans les coins de rues, c'est à dire, sa participation à l'élection présidentielle de 2015. Nous voyons bien que Monsieur Affi N'Guessan semble être intéressé, mais nous nous demandons s'il sera le choix des militants et de la direction de son parti. Je crois que c'est à ce niveau qu'il devrait mener la bataille qui risque d’être houleuse.
La candidature unique au RHDP, qu’en pensez-vous ?
La réponse de la FORCE 2015 est claire. avec ou sans une candidature unique, nous soutenons et soutiendrons Alassane Ouattara. Mais si les partis politiques membres du RHDP se mettent d'accord autour de la candidature de notre candidat, tant mieux. En tout cas, on ne veut pas se laisser surprendre et nous allons parer à toute éventualité. Et c'est ce que nous faisons. Compter sur soi avant d'attendre le soutien de l'autre. C'est notre credo.
Justement, on a tendance à dire que sans les membres des partis qui composent le RHDP, le RDR n'est rien ou du moins, ALASSANE Ouattara n’a pas de poids ?
Le RDR est un grand parti politique, qui le démontre chaque fois, depuis sa création, à travers les élections nationale et locales. Et sachez que les Alassanistes, pas les militants du RDR, sont de plus en plus nombreux et sont issus de tous partis politiques. Et dire qu’Alassane Ouattara ne pèse pas lourd en Côte d’Ivoire, c'est ne rien savoir de notre pays, de l’Afrique et du monde. Nous croyons en la réélection de notre candidat, mais nous ne voulons pas dormir sur nos lauriers. Nous voulons une victoire à la dimension de notre candidat et c'est à cela que nous nous investissons, en nous mettant à l’abri de toutes surprises désagréables. Car vous devez savoir que la politique est la terre la plus fertile pour l'hypocrisie et le mensonge.
Un mot à l'endroit de ceux qui croient en votre mouvement
Nous ne voulons pas que les Ivoiriens croient en la FORCE 2015, mais plutôt en Alassane Ouattara. Car pour nous, celui pour qui nous existons, c'est Alassane Ouattara qui est et demeure la solution aux problèmes des Ivoiriens.
Interview réalisée par I.L
D'où est venue l'idée de créer ce mouvement et quelles en sont les intentions réelles ?
L'idée m'est venue il y a bien longtemps, mais elle est devenue plus préoccupante au cours de la crise poste électorale. Il était inconcevable que l'on remette en cause les résultats de l'élection présidentielle et que l'on veuille tordre le cou à la démocratie. Maintenant que la FORCE 2015, qui est la fusion de plusieurs responsables et membres de différentes associations et groupements politiques et de la société civile qui ont la même vision que moi, est née, notre objectif est de faire réélire le Président de la République en faisant la promotion de ses actions, en l'accompagnant par des actions propres au mouvement, pour l’émergence 2020 de notre pays. C'est un rêve réaliste que nous partageons avec lui, et nous croyons qu’il est sur la bonne voie, depuis qu'il est au pouvoir. C'est pour cela que nous voulons l'aider de par nos actions à aider la Côte d’Ivoire et son peuple sans exception.
Pourquoi n’avoir pas mis votre idée en marche depuis tout ce temps ?
Dans la vie, il y a un temps pour chaque chose. La crise post-électorale, a fait naître de nouvelles priorités et exigences. Dès la fin de la crise, le plus important était la réconciliation nationale. Il fallait, chacun à son niveau, faire la paix avec l'autre et s'engager ensemble pour la paix et la stabilité dans notre pays. Il fallait ensuite s'employer à la reconstruction de son pays, à travers son activité et son ardeur au travail. Je suis journaliste et de par ma position, je me devais d’accompagner les actions de réconciliation et de reconstruction de notre nation. Aujourd'hui la paix est là, le pays est en chantier et le moment est favorable pour nous de faire la politique, la politique saine. Surtout que, dans moins de 2 ans, il y aura l’élection présidentielle que nous voulons tranquille. Et nous pensons que celui qui a permis cette stabilité et ce développement, doit bénéficier d'un second mandat pour conduire notre pays vers la perfection. A la FORCE 2015, nous pensons que le moment est venu d’œuvrer à la réélection du Président Ouattara en posant des actions concrètes. C'est ce à quoi nous nous attelons tous les jours, en suivant l'exemple de notre candidat
Avez-vous approché le président de la république?
Non! Nous n’avons pas besoin de voir le Président pour lui dire qu'on le soutient. Ce serait opportuniste, ce que nous ne sommes pas à la force 2015. Dans notre mouvement, il y a des membres qui contribuent à la mise en œuvre de nos actions, il y a aussi nos amitiés, et nos relations qui nous soutiennent. Et Mr Ouattara n'a pas besoin de soutiens pour les financer comme le font certains. Il nous soutient déjà par les actions qu'il pose pour l'émergence de notre pays. A la FORCE 2015, cela nous suffit largement et nous facilite la tache sur le terrain. Nous envisageons donc, de par nos actions, montrer le nouveau visage de l’ivoirien. Un visage de travailleur, qui n'attend pas tout de son leader, qui partage, qui est solidaire, qui se préoccupe de la vie et de l'avenir de son prochain. Nous n'avons pas besoin de l'argent de Ouattara pour présenter ce visage. Tout ce que nous demandons au Chef de L’Etat, c'est de continuer à bâtir notre pays, en renforçant la cohésion entre les communautés vivant sur notre sol. Car Ouattara depuis longtemps, de par son travail et son humilité n'appartient pas aux seuls ivoiriens. Que ceux qui pensent obtenir de l'argent de Ouattara pour venir le soutenir aient les pieds sur terre, car Ouattara est un produit qui se vend facilement. Nous ne jouons qu'un simple rôle d'agent commercial.
Justement on vous traite d'opportuniste, pour la simple raison que vous avez attendu à l'approche des élections de 2015 pour vous déclarer.
Non ! Nous soutenons Alassane Ouattara par reconnaissance pour tout ce qu'il fait pour notre pays. Vous devez savoir une chose ! A la FORCE 2015, nous sommes des HOMMES responsables dont certains n'ont même d'emploi mais qui croient en la politique du Président Ouattara pour obtenir un emploi. Simplement parce que, il fait un travail qui encourage le retour des investisseurs, et qui inspire confiance. Et sachez-le, nous n'attendons rien du Chef de l'Etat pour le soutenir. Et vous pouvez vous renseigner pour connaître mon idéologie politique. Je voudrais vous dire que je suis le Président des jeunes du RDR de Botro depuis l'âge de 16 ans, c'est à dire avant même d’être majeur. J'ai, au cours de la première tournée politique du Président Ouattara dans le V baoulé, alors qu'il venait d’être choisi pour présider le RDR, été celui qui a lu le discours pour le compte des jeunes. Je n'étais qu'un enfant. L’histoire récente de notre pays a fait que j'ai appuyé l'action des ex-forces nouvelles en tant que journaliste et j'ai failli perdre la vie plusieurs fois pour cela. J'ai soutenu le Président de la République hier et je continu de le faire aujourd’hui. Je ne regrette pas, car la gestion de Ouattara me donne raison. Si vous voulez approfondir vos écrits, vous pouvez vous rendre à Botro et à Bouaké. Et si après toute cette explication, vous pensez que mes amis et moi de la FORCE 2015, sommes des opportunistes, alors je dis oui.
A voir la nomenclature de votre mouvement, on a l'impression que tout ceux qui y sont ont forcement un lien avec le RDR? Pourquoi n'y a t-il pas des militants ou sympathisants d'autres partis?
Nous sommes des responsables et des membres d’associations, de groupements politiques et de la société civile qui partageons une chose : l’esprit républicain. En Côte d’Ivoire, le parti politique qui porte le mieux cette vision, c'est le RDR. C’est vrai qu'il y a comme moi, des gens qui se réclament de ce parti politique. Mais savez-vous qu’il y a des hommes qui se présentent comme Alassaniste, parce qu’il travaille bien ? Il y a des personnes comme ça avec nous. Il y a aussi ceux de la société civile qui sont avec nous et des militants d'autres partis politiques qui sont séduits par le sens de travail , l'humilité et l'esprit de tolérance du Président. Ils n'ont pas quitté leurs partis politique mais sont prêts à soutenir, pour un second mandat, Alassane Ouattara et enfin il y a, à la FORCE 2015, des amis qui nous font confiance et qui savent que nous ne pouvons pas les conduire à leur perte .
Et justement, qu'elles sont vos rapports avec Koua Justin?
Nous avons mené des actions en présence des jeunes du FPI. Moi particulièrement, je compte beaucoup d’amis, des beaux frères et des parents dans ce parti politique et nous ne nous laissons pas détruire par nos aspirations politiques. Bien au contraire, notre différence politique a renforcé notre amitié, notre fraternité, même si souvent, pendant nos discussions, nous levons le ton. Avec le frère KOUA Justin, il n'y a pas de véritable rapport. Il ne m'a jamais vu et moi aussi je ne l'ai jamais rencontré. Mais notre première action, avant même de nous faire connaître le 17 octobre dernier, à la veille du 15ème anniversaire de la mort du fondateur du RDR, feu Djeny KOBINA, un courrier lui a été adressé pour lui demander une rencontre, afin de discuter de l'avenir de notre pays et de sa jeunesse autour de la Paix. Nous attendons toujours la réponse. Nous nous donnons encore quelques jours. Si nous n'avons pas de suite à ce premier courrier, nous lui adresserons un autre. Tout ce que je reproche à Koua Justin, c'est son manque de respect au Chef de l'Etat au cours de certaines de ses sorties. Sinon c'est un frère, qui je pense, voit ce que Ouattara fait pour notre pays.
Vous ne pensez pas que pour une cohésion réussie, il faille vraiment avoir des rapports directs avec les autres acteurs des autres mouvements de l'opposition?
Soyez rassuré, bientôt nous vous inviterons à des rencontres avec nos frères, les jeunes, principalement de l'opposition. Récemment nous étions avec " le fils de Laurent Gbagbo’’, comme il aime à s'appeler, notre aîné Eugène Djué, à Songon, pour une action sociale. Avant cela, nous étions à Yamoussoukro avec les responsables locaux des jeunes du Pdci-Rda, du Rdr et du Fpi. Nous continuerons à aller vers tous les jeunes et toutes les populations sans exception pour qu'ensemble, nous présentions le nouveau visage des jeunes qui est celui de la responsabilité, de la maturité, de l'ardeur au travail et de la solidarité dans la tolérance, le pardon, la fraternité et la paix. Nous sommes heureux qu'aujourd'hui les jeunes se détournent de plus en plus de la violence pour s'inscrire dans la vision de paix du Chef de l’Etat.
Que pensez-vous des récentes sorties du président du FPI?
Nous pensons, comme le président de la république, que l’organisation des états généraux de la république réclamés par le FPI, va nous prendre trop de temps et de l'argent. Le cadre de dialogue que conduit le premier ministre Ahoussou Jeannot peut nous offrir une solution. Je pense que tout est une question de volonté politique et non de changer ou de trouver une autre forme de discussion. Nous, FORCE 2015, nous nous félicitons de ce que le FPI soit revenu à la table de discussions avec le Gouvernement. Il faut, chacun à son niveau, faire de la question de la réconciliation nationale, une obligation, une priorité. Cela en mettant de coté les préalables qui ressemblent plus à un refus du dialogue. Quand à la question sur l'éligibilité de notre candidat, nous disons que Alassane Ouattara sera bel et bien candidat en 2015 et ses adversaires feraient mieux de s’apprêter pour la campagne électorale. Car le bilan de Alassane Ouattara joue en sa faveur. Nous préconisons à la direction du FPI, d'officialiser ce qui se dit dans les coins de rues, c'est à dire, sa participation à l'élection présidentielle de 2015. Nous voyons bien que Monsieur Affi N'Guessan semble être intéressé, mais nous nous demandons s'il sera le choix des militants et de la direction de son parti. Je crois que c'est à ce niveau qu'il devrait mener la bataille qui risque d’être houleuse.
La candidature unique au RHDP, qu’en pensez-vous ?
La réponse de la FORCE 2015 est claire. avec ou sans une candidature unique, nous soutenons et soutiendrons Alassane Ouattara. Mais si les partis politiques membres du RHDP se mettent d'accord autour de la candidature de notre candidat, tant mieux. En tout cas, on ne veut pas se laisser surprendre et nous allons parer à toute éventualité. Et c'est ce que nous faisons. Compter sur soi avant d'attendre le soutien de l'autre. C'est notre credo.
Justement, on a tendance à dire que sans les membres des partis qui composent le RHDP, le RDR n'est rien ou du moins, ALASSANE Ouattara n’a pas de poids ?
Le RDR est un grand parti politique, qui le démontre chaque fois, depuis sa création, à travers les élections nationale et locales. Et sachez que les Alassanistes, pas les militants du RDR, sont de plus en plus nombreux et sont issus de tous partis politiques. Et dire qu’Alassane Ouattara ne pèse pas lourd en Côte d’Ivoire, c'est ne rien savoir de notre pays, de l’Afrique et du monde. Nous croyons en la réélection de notre candidat, mais nous ne voulons pas dormir sur nos lauriers. Nous voulons une victoire à la dimension de notre candidat et c'est à cela que nous nous investissons, en nous mettant à l’abri de toutes surprises désagréables. Car vous devez savoir que la politique est la terre la plus fertile pour l'hypocrisie et le mensonge.
Un mot à l'endroit de ceux qui croient en votre mouvement
Nous ne voulons pas que les Ivoiriens croient en la FORCE 2015, mais plutôt en Alassane Ouattara. Car pour nous, celui pour qui nous existons, c'est Alassane Ouattara qui est et demeure la solution aux problèmes des Ivoiriens.
Interview réalisée par I.L
