Le Conseil des droits de l'homme a nommé lundi à Genève Marie Thérèse Keita Bocoum, de la Côte d'Ivoire, comme experte indépendante sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine.
Le Conseil a adopté une résolution dans laquelle il appelle instamment à un arrêt immédiat de toutes les violations des droits de l'homme et des actes de violence commis par toutes les parties et demande à la communauté internationale d'aider les autorités nationales et les pays d'accueil voisins à assurer la protection et l'assistance de ceux qui fuient la violence.
Le Conseil a demandé à toutes les parties de collaborer pleinement avec l'experte indépendante sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine, qui est invitée à effectuer d'urgence une visite dans le pays et à faire un compte rendu oral de la situation au Conseil à sa session de mars 2014.
Le secrétaire général de l'ONU, dans un message adressé lundi matin au Conseil, qualifie la situation en Centrafrique de "crise ayant des proportions dramatiques qui requiert une action immédiate et concertée".
La Haute-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay, a indiqué que la mission qu'elle a envoyée en République centrafricaine en décembre a pu constater que des violations des droits de l'homme ont été commises à grande échelle tant par l'ex-Séléka que par les antibalaka, des crimes sexuels ont été commis par les deux camps, mais surtout par l'ex-Séléka.
Mme Pillay a aussi recommandé que des mesures soient prises rapidement pour remédier aux problèmes de la violence sectaire, pour briser le cercle vicieux de la haine entre les communautés, remédier à l'insécurité chronique, combler le vide institutionnel et lutter contre l'impunité totale des auteurs de violations des droits de l'homme.
Le Conseil a adopté une résolution dans laquelle il appelle instamment à un arrêt immédiat de toutes les violations des droits de l'homme et des actes de violence commis par toutes les parties et demande à la communauté internationale d'aider les autorités nationales et les pays d'accueil voisins à assurer la protection et l'assistance de ceux qui fuient la violence.
Le Conseil a demandé à toutes les parties de collaborer pleinement avec l'experte indépendante sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine, qui est invitée à effectuer d'urgence une visite dans le pays et à faire un compte rendu oral de la situation au Conseil à sa session de mars 2014.
Le secrétaire général de l'ONU, dans un message adressé lundi matin au Conseil, qualifie la situation en Centrafrique de "crise ayant des proportions dramatiques qui requiert une action immédiate et concertée".
La Haute-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay, a indiqué que la mission qu'elle a envoyée en République centrafricaine en décembre a pu constater que des violations des droits de l'homme ont été commises à grande échelle tant par l'ex-Séléka que par les antibalaka, des crimes sexuels ont été commis par les deux camps, mais surtout par l'ex-Séléka.
Mme Pillay a aussi recommandé que des mesures soient prises rapidement pour remédier aux problèmes de la violence sectaire, pour briser le cercle vicieux de la haine entre les communautés, remédier à l'insécurité chronique, combler le vide institutionnel et lutter contre l'impunité totale des auteurs de violations des droits de l'homme.