Divo – Le préfet de la région du Lôh Djiboua, préfet du département de Divo, Kpan Droh Joseph, a procédé, mercredi, au lancement officiel d’une campagne de sensibilisation visant la scolarisation et le maintien de la jeune fille à l’école.
« Le peu de moyens dans nos familles ne doit pas amener les parents à choisir de scolariser seulement les garçons au détriment des filles. Tous ont les mêmes aptitudes pour réussir », a déclaré le préfet de Divo.
L'administrateur civil a encouragé les populations à offrir des chances égales à tous les enfants, sans distinction de sexe.
Il a par ailleurs mis en garde certains éducateurs qui s’adonnent au harcèlement sexuel sur des filles. « Votre rôle c’est de leur donner l’éducation, leur transmettre le savoir et non les harceler », a dit le préfet, avant d’exprimer son option de sanctions idoines contre les auteurs de harcèlement sexuel en milieu scolaire.
Selon les données statistiques de 2011 à 2013, dans la région du Lôh Djiboua, le taux de scolarisation de la jeune fille est de 47% au CP1. Ce taux stagne à 45% pour le CP2 et le CE1, avant de continuer sa chute jusqu’à 41% au CM2.
Ces chiffres qui ne sont pas loin de la tendance nationale sont un frein à l’élection de la Côte d’Ivoire au programme américain Millénium Challenge Corporation (MCC), a regretté le directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kouamenan Bosson Albert.
« Aujourd’hui, il s’agit d’un lancement. Par la suite, le personnel éducatif se fera fort d’aller dans les villages et hameaux pour porter le message de la scolarisation des jeunes filles », a-t-il noté.
Plusieurs autres intervenants, notamment des fondateurs d’écoles, des directeurs et des religieux, ont plaidé pour une prise de conscience collective afin que la scolarisation et le maintien de la jeune fille dans le système éducatif ne soit plus un tabou.
(AIP)
Gso/kkp/cmas
« Le peu de moyens dans nos familles ne doit pas amener les parents à choisir de scolariser seulement les garçons au détriment des filles. Tous ont les mêmes aptitudes pour réussir », a déclaré le préfet de Divo.
L'administrateur civil a encouragé les populations à offrir des chances égales à tous les enfants, sans distinction de sexe.
Il a par ailleurs mis en garde certains éducateurs qui s’adonnent au harcèlement sexuel sur des filles. « Votre rôle c’est de leur donner l’éducation, leur transmettre le savoir et non les harceler », a dit le préfet, avant d’exprimer son option de sanctions idoines contre les auteurs de harcèlement sexuel en milieu scolaire.
Selon les données statistiques de 2011 à 2013, dans la région du Lôh Djiboua, le taux de scolarisation de la jeune fille est de 47% au CP1. Ce taux stagne à 45% pour le CP2 et le CE1, avant de continuer sa chute jusqu’à 41% au CM2.
Ces chiffres qui ne sont pas loin de la tendance nationale sont un frein à l’élection de la Côte d’Ivoire au programme américain Millénium Challenge Corporation (MCC), a regretté le directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kouamenan Bosson Albert.
« Aujourd’hui, il s’agit d’un lancement. Par la suite, le personnel éducatif se fera fort d’aller dans les villages et hameaux pour porter le message de la scolarisation des jeunes filles », a-t-il noté.
Plusieurs autres intervenants, notamment des fondateurs d’écoles, des directeurs et des religieux, ont plaidé pour une prise de conscience collective afin que la scolarisation et le maintien de la jeune fille dans le système éducatif ne soit plus un tabou.
(AIP)
Gso/kkp/cmas