Le nouveau Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Benin et la Guinée depuis le 1er janvier 2014, Ousmane Diagana a animé sa première conférence de presse ce lundi 27 janvier accompagné de ses plus proches collaborateurs. Outre les échanges de civilités entre les hommes de média et le banquier, les différentes actualités de la vie socio-économique ont été passées au crible. «Nous allons organiser un audit de tous les marchés conclus de gré-à-gré pour comprendre les faiblesses du système sur ce qui s’est passé et pourquoi pas faire une révision du code des marchés publics. Ceci sur la base d’un échantillonnage soit des périodes 2010, 2011 ou 2013 (…) En voulant aller vite pour obtenir des résultats on peut ne pas atteindre les objectifs», c’est la révélation faite par Maurice Adoni, spécialiste de la passation des marchés publics au sein de la représentation de la Banque mondiale à Abidjan. Pour le spécialiste, la passation de marché de gré-à-gré doit demeurer l’exception et non la règle. Même s’il a tenu à rappeler que la Banque ne constituait pas ‘’le gendarme’’ du gouvernement. Quant au nouveau Directeur des Opérations, il a indiqué que son Institution allait participer à la mise en place de mesures pour que les populations sentent l’impact de la croissance dans leur vie quotidienne. «Nous allons consolider, amplifier les mesures pour répondre aux attentes du gouvernement. Conformément au principe fort du président de la Banque qui veut mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici à 2030», a dit Ousmane Diagana. Qui a salué le bond au classement Doing Business de la Côte d’Ivoire justifiant que seul le travail est créateur de richesses.
Franck Ouraga
Franck Ouraga
