Une cent aine d’experts, composés de Directeurs centraux, Régionaux et Départementaux venus des quatre coins du pays sont depuis hier, mardi 28 janvier, dans un hôtel à Agboville, pour réfléchir jusqu’au 2 février 2014, sous la houlette de la Direction générale de la Santé et en collaboration avec la Direction générale de la lutte contre le Sida, sur la planification des activités de l’année 2014 du Ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida. Dr Blédi Toin, Inspecteur général de la santé, représentant la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, en ouvrant les assises de cet atelier s’est voulu confiant pour la réussite des travaux. «Cette rencontre, a-t-il dit, est capitale parce que si nous passons à côté de cette stratégie de planification, c’est l’échec d’avance». Pour lui, l’objectif de cet atelier qui consiste à chercher les solutions aux difficultés déjà identifiées doit guider chaque participant. Coordonner, intégrer et suivre les activités sonnent comme le triptyque, pour le représentant de la ministre, qui doit guider les travaux. Avant d’inviter tous les participants à s’approprier ces travaux. Quant au Pr Boa Yapo, Directeur général de la Santé, il a, dans son allocution, reconnu les nombreuses difficultés rencontrées pendant l’exercice écoulé. « …La mise en œuvre de notre politique nationale de santé reste marquée par un certain nombre de difficultés, notamment l’insuffisance d’intégration et de coordination des activités sur le terrain. Ainsi, les mêmes acteurs font l’objet de diverses sollicitations dans la même période, entrainant ainsi des conflits de calendriers et de chevauchements récurrents d’interventions sur le terrain», s’est désolé le collaborateur de la ministre Raymonde Goudou Koffi. Qui reconnaît, par ailleurs, que cela a pour conséquence une faible productivité. Si, selon l’autorité médicale, les cas de sollicitations de la Haute direction sont à déplorer, ceux des Directeurs régionaux et Départementaux sont beaucoup plus critiques dans la mesure où ils sursoient très souvent à «leurs missions premières de mise en œuvre, de coordination et de supervision des interventions sur le terrain au profit des ateliers à n’en point finir». C’est donc pour corriger ces dysfonctionnements que cet atelier est organisé avec le soutien de partenaires extérieurs ; comme l’Union européenne, la Parssi, le Pepfar et Abt associates pour enrayer ces difficultés en vue d’offrir de bons services aux usagers des centres hospitaliers et offrir de meilleures qualités de prestations pour faire des services médicaux publics des références. «Ceci devrait permettre sans aucun doute d’aboutir à un plan d’action consensuel et harmonisé, véritable tableau qui permettra d’avoir une meilleure lisibilité et de faire un saut qualitatif dans l’intégration et la coordination des actions et interventions, pour permettre à nos services extérieurs de gagner en efficacité. Cela, dans l’intérêt de nos populations», a exhorté l’Autorité médicale, proche collaborateur de Raymonde Goudou.
Ahou Moayé, correspondant
Ahou Moayé, correspondant
