Vavoua - Les populations du village de Bènoufla (à 47 km de la ville de Vavoua) souhaitent le déclassement par l’Etat, d’une parcelle de 5000 hectares sur les 35 000 sur lesquels s’étend la forêt classée jouxtant leur localité, en vue d'y créer des plantations.
Selon leur chef, Zoro Bi Vami Alexis, qui s'exprimait lundi lors d'une réunion de la notabilité locale, l’opération de déguerpissement des populations riveraines exécutée par la Société de développement des forêts (SODEFOR), dans la forêt classée de la Moyenne-Marahoué, au cours du mois de décembre 2013, leur cause plus de mal que de bien.
« Aujourd’hui, nous demander de ne plus faire de nouvelles plantations est une façon de nous mettre à la rue avec nos familles et surtout nous demander d’abandonner nos biens, nos ancêtres et génies, donc toute notre vie », a-t-il indiqué, plaidant pour que leur préoccupation ne soit pas perçue comme une défiance envers le gouvernement ivoirien mais plutôt une faveur.
L’Etat ivoirien a procédé en décembre 2013 à une vaste opération de déguerpissement des forêts classées du département de Vavoua illégalement occupées par les populations riveraines qui y ont érigé des campements et s’y adonnent à des activités agricoles diverses.
Celle de Bènoufla est une zone qui est à cheval entre le département de Vavoua (région du Haut-Sassandra) et celui de Zuénoula dans la région de la Marahoué. Elle s’étend sur 15 000 hectares dont 3 500 auraient été rétrocédés à la compagnie SUCRIVOIRE, souligne-t-on.
Selon les statistiques de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), ce sont plus de 5 000 familles d’autochtones gouro, allochtones senoufo et baoulé, et allogènes ressortissants ouest-africains qui exploitent cette aire protégée.
(AIP)
sk/fmo/kkp/tm
Selon leur chef, Zoro Bi Vami Alexis, qui s'exprimait lundi lors d'une réunion de la notabilité locale, l’opération de déguerpissement des populations riveraines exécutée par la Société de développement des forêts (SODEFOR), dans la forêt classée de la Moyenne-Marahoué, au cours du mois de décembre 2013, leur cause plus de mal que de bien.
« Aujourd’hui, nous demander de ne plus faire de nouvelles plantations est une façon de nous mettre à la rue avec nos familles et surtout nous demander d’abandonner nos biens, nos ancêtres et génies, donc toute notre vie », a-t-il indiqué, plaidant pour que leur préoccupation ne soit pas perçue comme une défiance envers le gouvernement ivoirien mais plutôt une faveur.
L’Etat ivoirien a procédé en décembre 2013 à une vaste opération de déguerpissement des forêts classées du département de Vavoua illégalement occupées par les populations riveraines qui y ont érigé des campements et s’y adonnent à des activités agricoles diverses.
Celle de Bènoufla est une zone qui est à cheval entre le département de Vavoua (région du Haut-Sassandra) et celui de Zuénoula dans la région de la Marahoué. Elle s’étend sur 15 000 hectares dont 3 500 auraient été rétrocédés à la compagnie SUCRIVOIRE, souligne-t-on.
Selon les statistiques de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), ce sont plus de 5 000 familles d’autochtones gouro, allochtones senoufo et baoulé, et allogènes ressortissants ouest-africains qui exploitent cette aire protégée.
(AIP)
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