Le problème de logements des étudiants de l’Université Péleforo Gon Coulibaly de Korhogo est désormais un vieux souvenir. Le directeur du Centre Régional des ?uvres Universitaires (CROU), dans cet entretien, explique que trois sites d’hébergement ont été trouvés pour accueillir tous les étudiants.
Le Patriote : Qu’est-ce qui va changer cette année à l’Université de Korhogo en termes d’hébergement ?
Soro Mamadou : Je suis arrivé cette année. On m’a signalé que le Lycée Houphouët-Boigny avait des sites d’hébergement de 667 places. Mais à la dernière minute, nous n’avons pu avoir ces sites.
LP : Et pourquoi ?
S.M : On comptait sur l’internat du Lycée Houphouët-Boigny qui était en réhabilitation. Cela n’a pu être possible. Après les travaux de réhabilitation, cet établissement a rouvert l’internat pour ses élèves. Vu l’urgence, je me suis donc investi dans la recherche de locaux dans la ville de Korhogo. J’ai d’abord cherché à sensibiliser certains propriétaires de maisons, les opérateurs économiques en leur expliquant le bien-fondé de la chose. C’est tout le monde qui doit en profiter et éviter que nos enfants dorment à la belle étoile comme l’année dernière. Car selon nos informations, certains de nos enfants étudiants dormaient avec des gardiens et souvent dans des villages sans aucune commodité et en plein harmattan. Quand vous êtes un parent d’élèves et que vous entendez ces genres de choses, cela vous fait mal au c?ur. En plus, il y a beaucoup de filles parmi ces étudiants. Imaginez un peu leurs conditions de vie. Si elles sont livrées à elles-mêmes dans la ville, c’est clair qu’elles vont basculer dans la prostitution qui va se développer avec la délinquance dans la ville de Korhogo. Ces enfants risquent de se détourner de leurs études. Donc, il fallait prendre le taureau par les cornes. Et je suis fier aujourd’hui du résultat obtenu. Nous avons 18 sites d’hébergement aujourd’hui avec une capacité d’accueil de 2.200 lits. On a eu la chance d’être épaulé par les uns et les autres qui ont vu la cause commune.
LP : Et pour la restauration, qu’avez-vous prévu ?
SM : Nous avons demandé au Président de l’université de nous trouver un local. Et effectivement, il nous a donné un bâtiment qui va abriter la cuisine. Tout autour, nous allons monter deux hangars de 500 places. Je crois qu’avec ce dispositif, on peut servir 4.000 repas par jour et la question du restaurant sera réglée.
L.P : Le Chef de l’Etat a promis des cars pour le transport des étudiants. Où en êtes-vous avec ce dossier ?
SM : Une haute personnalité du pays m’a déjà informé que les cars sont déjà là. Et qu’il n’y a pas à s’inquiéter pour cela. Et vous convenez avec moi que le Président de la République ne peut pas faire une telle promesse et ne pas la tenir. Nous estimons que cela est déjà un acquis. Donc pour le transport, je n’ai aucune crainte. Ma préoccupation en ce moment c’est le restaurant qu’il faut déplacer du Lycée Houphouët parce qu’il faut des moyens pour construire les deux hangars. Mais un opérateur m’a dit qu’il est prêt à faire le travail et qu’on va lui restituer ses fonds après. Je rassure les parents d’étudiants. Qu’ils ne se fassent plus d’inquiétude pour le logement des étudiants. Je prends l’engagement que tous les étudiants, qui vont demander, à être logés le seront. Nous venons d’effectuer plus de quatre visites officielles sur les différents sites. Les logements existent bel et bien. Aux étudiants, je demande de venir s’inscrire à l’administration. Ils seront logés dans de bonnes conditions. Quelqu’un m’a confié que mon cas fera école.
LP : Qu’en est-il de la construction des œuvres sociales dans cette université ?
SM : Le dossier est en cours d’exécution. Les autorités ne peuvent pas se dédire. Ce sera fait, c’est une question de programmation. Je peux vous rassurer que les travaux vont commencer cette année.
Par Mack Dakota, Correspondant
Le Patriote : Qu’est-ce qui va changer cette année à l’Université de Korhogo en termes d’hébergement ?
Soro Mamadou : Je suis arrivé cette année. On m’a signalé que le Lycée Houphouët-Boigny avait des sites d’hébergement de 667 places. Mais à la dernière minute, nous n’avons pu avoir ces sites.
LP : Et pourquoi ?
S.M : On comptait sur l’internat du Lycée Houphouët-Boigny qui était en réhabilitation. Cela n’a pu être possible. Après les travaux de réhabilitation, cet établissement a rouvert l’internat pour ses élèves. Vu l’urgence, je me suis donc investi dans la recherche de locaux dans la ville de Korhogo. J’ai d’abord cherché à sensibiliser certains propriétaires de maisons, les opérateurs économiques en leur expliquant le bien-fondé de la chose. C’est tout le monde qui doit en profiter et éviter que nos enfants dorment à la belle étoile comme l’année dernière. Car selon nos informations, certains de nos enfants étudiants dormaient avec des gardiens et souvent dans des villages sans aucune commodité et en plein harmattan. Quand vous êtes un parent d’élèves et que vous entendez ces genres de choses, cela vous fait mal au c?ur. En plus, il y a beaucoup de filles parmi ces étudiants. Imaginez un peu leurs conditions de vie. Si elles sont livrées à elles-mêmes dans la ville, c’est clair qu’elles vont basculer dans la prostitution qui va se développer avec la délinquance dans la ville de Korhogo. Ces enfants risquent de se détourner de leurs études. Donc, il fallait prendre le taureau par les cornes. Et je suis fier aujourd’hui du résultat obtenu. Nous avons 18 sites d’hébergement aujourd’hui avec une capacité d’accueil de 2.200 lits. On a eu la chance d’être épaulé par les uns et les autres qui ont vu la cause commune.
LP : Et pour la restauration, qu’avez-vous prévu ?
SM : Nous avons demandé au Président de l’université de nous trouver un local. Et effectivement, il nous a donné un bâtiment qui va abriter la cuisine. Tout autour, nous allons monter deux hangars de 500 places. Je crois qu’avec ce dispositif, on peut servir 4.000 repas par jour et la question du restaurant sera réglée.
L.P : Le Chef de l’Etat a promis des cars pour le transport des étudiants. Où en êtes-vous avec ce dossier ?
SM : Une haute personnalité du pays m’a déjà informé que les cars sont déjà là. Et qu’il n’y a pas à s’inquiéter pour cela. Et vous convenez avec moi que le Président de la République ne peut pas faire une telle promesse et ne pas la tenir. Nous estimons que cela est déjà un acquis. Donc pour le transport, je n’ai aucune crainte. Ma préoccupation en ce moment c’est le restaurant qu’il faut déplacer du Lycée Houphouët parce qu’il faut des moyens pour construire les deux hangars. Mais un opérateur m’a dit qu’il est prêt à faire le travail et qu’on va lui restituer ses fonds après. Je rassure les parents d’étudiants. Qu’ils ne se fassent plus d’inquiétude pour le logement des étudiants. Je prends l’engagement que tous les étudiants, qui vont demander, à être logés le seront. Nous venons d’effectuer plus de quatre visites officielles sur les différents sites. Les logements existent bel et bien. Aux étudiants, je demande de venir s’inscrire à l’administration. Ils seront logés dans de bonnes conditions. Quelqu’un m’a confié que mon cas fera école.
LP : Qu’en est-il de la construction des œuvres sociales dans cette université ?
SM : Le dossier est en cours d’exécution. Les autorités ne peuvent pas se dédire. Ce sera fait, c’est une question de programmation. Je peux vous rassurer que les travaux vont commencer cette année.
Par Mack Dakota, Correspondant