Le président de la République, Alassane Ouattara, depuis son accession au Pouvoir s’est investi lui-même dans cette question. Et il ne cesse de lancer des appels dans le sens du retour des concitoyens qui ont, à un moment donné et pour diverses raisons, quitté le pays natal. Son cri de c?ur semble avoir été entendu d’autant qu’un nombre important d’exilés a déjà regagné le pays. Même certains d’eux, qui se reprochaient certaines choses et redoutaient en conséquence des représailles sont revenus au pays sans problème. Des militaires et civils faisant partie de l’aile dure de l’ancien régime sont là et rien ne leur est arrivé lorsqu’ils sont rentrés. Ils circulent librement dans la capitale économique pour certains et dans les villes de l’intérieur pour d’autres. Des plus sceptiques ont signé même leur retour. Le dialogue politique a été engagé avec les partis de l’opposition dont le Front populaire ivoirien(FPI). Certains civils et militaires ayant joué un rôle de premier plan sous l’ancien régime et qui ont, par la suite été arrêtés dans le cadre des évènements de la crise postélectorale, ont été relaxés. C’est le cas des dix militaires libérés, lundi dernier par le Tribunal militaire au motif que le délit de viol de consignes retenu contre eux n’est pas constitué. Et sur place au pays, la sécurité est de mise. Les actions des ennemis de la République qui parfois faisaient entendre des bruits de bottes ont été circonscrites. Les investisseurs ont commencé à affluer en Côte d’Ivoire. Le Forum Investir en Côte d’Ivoire qui a eu lieu les 28 et 29 janvier derniers, à Abidjan, a mobilisé plus de trois mille hommes d’affaires issus de 103 pays dans notre pays. Devant ces avancées remarquables, il est inconcevable que gens restent encore, aujourd’hui et continuent de broyer du noir dans les pays limitrophes tels le Ghana et le Libéria au motif qu’ils sont en exil. Tous les réfugiés doivent donc regagner la patrie.
COULIBALY Zoumana
COULIBALY Zoumana