L’audition de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a pris fin mercredi à la mi-journée, après une deuxième séance d'interrogatoire, et l’équipe judiciaire composée du Procureur de la République et du doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance, venue d’Abidjan pour l’interroger, a quitté Odienné dans l’après-midi, a appris l’AIP de sources concordantes dans la soirée du même jour.
Selon la direction de l’hôtel qui a hébergé le procureur et son équipe, le groupe de magistrats arrivé d’Abidjan lundi, a libéré les chambres mercredi, alors qu’ils étaient censés partir jeudi.
Cette information a été confirmée à l’AIP par des agents de sécurité sur place dans la capitale du Kabadougou.
Quant aux avocats de la défense, qui sont escortés par l’ONUCI dans tous leurs déplacement depuis leur arrivée à Odienné, ils sont encore dans la ville et devraient partir "d’un moment à l’autre", indique une source judiciaire, précisant que l’audience a pris fin à midi.
Mme Simone Gbagbo est suspectée de "crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat et entretien de bandes armées", commis durant la crise postélectorale ivoirienne (2010-2011), ayant fait quelque 3000 morts.
ss/tm
Selon la direction de l’hôtel qui a hébergé le procureur et son équipe, le groupe de magistrats arrivé d’Abidjan lundi, a libéré les chambres mercredi, alors qu’ils étaient censés partir jeudi.
Cette information a été confirmée à l’AIP par des agents de sécurité sur place dans la capitale du Kabadougou.
Quant aux avocats de la défense, qui sont escortés par l’ONUCI dans tous leurs déplacement depuis leur arrivée à Odienné, ils sont encore dans la ville et devraient partir "d’un moment à l’autre", indique une source judiciaire, précisant que l’audience a pris fin à midi.
Mme Simone Gbagbo est suspectée de "crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat et entretien de bandes armées", commis durant la crise postélectorale ivoirienne (2010-2011), ayant fait quelque 3000 morts.
ss/tm