C’est le schéma classique depuis hier. Simone Ehivet Gbagbo, ex-première dame de Côte d’Ivoire, est, depuis hier, entendue par le procureur de la République, Adou Richard Christophe, et le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance d’Abidjan. Ses avocats, qui avaient posé des problèmes de procédure la semaine dernière, sont à ses côtés, notamment Me. Rodrigue Dadjé. Débutée à 9 heures 30, la deuxième journée de l’audition, a connu une pause, à partir de 12 heures. Ce n’est que dans l’après midi, que les choses ont repris. Sur la question de savoir ce qui a été dit, impossible d’avoir des informations. Car, selon les sources proches du dossier : « cela relève du secret d’instruction ». Faut-il le rappeler, Mme Simone Gbagbo est suspectée de : « crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat et entretien de bandes armées », commis durant la crise postélectorale ivoirienne de 2010 ayant fait quelque 3000 morts. Par ailleurs, l’institution judiciaire internationale, Cour pénale internationale (CPI) a émis le 29 février 2012, un mandat d’arrêt contre l’épouse de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo ; pour crime contre l’humanité. Mais le pouvoir d’Abidjan, estime que, ses juridictions sont compétentes à présent, pour connaitre de l’affaire et juger l’ex-première dame.
FT
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