Cohésion sociale / Pour éviter une autre crise postélectorale : le FOSCI rencontre les acteurs politiques

La crise postélectorale de 2010 avec son corolaire de 3000 morts, de destruction d’infrastructures, fracture sociale paralysée…, continue de hanter l’esprit des Ivoiriens. Pour ramener la paix et la cohésion sociale, des structures comme la Commission dialogue vérité réconciliation(CDVR) et des ONG ont mené des actions en faveur de la réconciliation nationale. Malgré tous les efforts consentis, l’unité et la cohésion sociale demeurent une préoccupation. Opposition et parti au pouvoir ne se font pas de cadeau. C’est dans cette atmosphère politique délétère que l’on s’achemine vers les élections présidentielles de 2015. Pour éviter un autre drame à la Côte d’Ivoire, Johnson Adiko, président du forum des organisations de la société civile de Côte d’Ivoire (FOSCI), a décidé de rencontrer les acteurs de la vie politique nationale. Le samedi 2 février 2014, à la tête d’une forte délégation, le président du FOSCI a effectué une visite au siège de Liberté et démocratie pour la République. « le FOSCI, décide de mener une série de rencontres, d’échanges et de réflexions, afin de diagnostiquer et identifier les facteurs réels qui conduisent aux troubles pendant et après les élections. La jeunesse de l’opposition ouvre aujourd’hui le bal de l’ensemble des nombreuses rencontres que le FOSCI a décidé d’organiser. Le débat d’idées, les contradictions, les échanges et le dialogue sans faux fuyant, sont les moyens efficaces de prévention des conflits en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Nous lançons un vibrant appel au peuple ivoirien, en occurrence à la jeunesse, à qui nous demandons de participer activement et pleinement à ces rencontres qui marqueront, nous en sommes convaincus, l’histoire de notre nation, à savoir, la prise de conscience collective de la jeunesse ivoirienne», a révélé Johnson Adiko. Quant au docteur Séraphin Prao, délégué national LIDER au Système monétaire et financier, enseignant à l’université de Bouaké a affirmé que son parti est animé par un seul désir : celui d’aller à des élections apaisées.

A.H