Le groupe chocolatier français CEMOI va investir dans une usine de transformation du cacao en Côte d’Ivoire dont le coût global est d’environ quatre milliards de FCFA, a appris APA, jeudi, en marge d’une signature de convention entre ce groupe avec le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI).
Le Président-directeur général de CEMOI, Patrick Poirrier a souligné que son groupe ne pouvait pas « ignorer un marché à forte croissance qu’est celui de l’Afrique de l’Ouest, et la Côte d’Ivoire » qui en est « la porte d’entrée ».
A travers ce projet d’investissement, le groupe CEMOI entend construire une chocolaterie à l’image de celle construite en France, comme lui avait suggéré le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly lors de l’inauguration, en décembre dernier, du nouveau Centre de recherche et développement de ladite société.
Le Directeur général du CEPICI, Emmanuel Esmel Essis s’est félicité du fait que cet engagement du CEMOI intervienne quelque jours seulement après la tenue du forum économique Investir en Côte d’Ivoire (ICI 2014) au cours duquel le montant de 443 milliards FCFA a été enregistré comme intention d’investissements.
« Je crois que d’ici la fin de l’année, on pourra réaliser l’objectif » de ces intentions d’investissements, a-t-il espéré.
Cette convention signée à Abidjan entre le CEMOI et le CEPICI est d’une part la matérialisation de la promesse des dirigeants du chocolatier français de construire une usine de transformation du cacao en Côte d’Ivoire et d’autre part l’engagement du CEPICI de faciliter toutes les diligences nécessaires à l’aboutissement de cet investissement.
« Nous sommes engagés à les assister, à leur accorder tous les avantages du code des investissements pour faciliter l’applicabilité de la réalisation » de ces investissements, a promis M. Essis.
Le ministre français délégué en charge de l’Agro-alimentaire, Guillaume Garot a soutenu qu’il s’agit « d’un partenariat gagnant-gagnant » parce qu’il permettra de faire « la deuxième transformation » du cacao et aussi de « créer de l’emploi » pour la Côte d’Ivoire, et de mettre en œuvre « le savoir-faire ou l’expertise française ».
Le ministre ivoirien de l’Agriculture, M. Coulibaly a exprimé sa satisfaction devant le projet qui permettra de proposer sur le marché international des produits industriels de qualité fabriqués en Côte d’Ivoire.
Cet investissement du groupe CEMOI fera également en sorte selon Sangafowa Coulibaly, que « les producteurs ivoiriens ne soient pas laissés pour compte ».
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao avec une production annuelle de 1.400 000 tonnes de cacao. « 80% de chocolat apprécié en France est d’origine ivoirienne », a révélé en substance le ministre Garot.
JBK/ls/APA
Le Président-directeur général de CEMOI, Patrick Poirrier a souligné que son groupe ne pouvait pas « ignorer un marché à forte croissance qu’est celui de l’Afrique de l’Ouest, et la Côte d’Ivoire » qui en est « la porte d’entrée ».
A travers ce projet d’investissement, le groupe CEMOI entend construire une chocolaterie à l’image de celle construite en France, comme lui avait suggéré le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly lors de l’inauguration, en décembre dernier, du nouveau Centre de recherche et développement de ladite société.
Le Directeur général du CEPICI, Emmanuel Esmel Essis s’est félicité du fait que cet engagement du CEMOI intervienne quelque jours seulement après la tenue du forum économique Investir en Côte d’Ivoire (ICI 2014) au cours duquel le montant de 443 milliards FCFA a été enregistré comme intention d’investissements.
« Je crois que d’ici la fin de l’année, on pourra réaliser l’objectif » de ces intentions d’investissements, a-t-il espéré.
Cette convention signée à Abidjan entre le CEMOI et le CEPICI est d’une part la matérialisation de la promesse des dirigeants du chocolatier français de construire une usine de transformation du cacao en Côte d’Ivoire et d’autre part l’engagement du CEPICI de faciliter toutes les diligences nécessaires à l’aboutissement de cet investissement.
« Nous sommes engagés à les assister, à leur accorder tous les avantages du code des investissements pour faciliter l’applicabilité de la réalisation » de ces investissements, a promis M. Essis.
Le ministre français délégué en charge de l’Agro-alimentaire, Guillaume Garot a soutenu qu’il s’agit « d’un partenariat gagnant-gagnant » parce qu’il permettra de faire « la deuxième transformation » du cacao et aussi de « créer de l’emploi » pour la Côte d’Ivoire, et de mettre en œuvre « le savoir-faire ou l’expertise française ».
Le ministre ivoirien de l’Agriculture, M. Coulibaly a exprimé sa satisfaction devant le projet qui permettra de proposer sur le marché international des produits industriels de qualité fabriqués en Côte d’Ivoire.
Cet investissement du groupe CEMOI fera également en sorte selon Sangafowa Coulibaly, que « les producteurs ivoiriens ne soient pas laissés pour compte ».
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao avec une production annuelle de 1.400 000 tonnes de cacao. « 80% de chocolat apprécié en France est d’origine ivoirienne », a révélé en substance le ministre Garot.
JBK/ls/APA