Le député Zié Konaté rend compte de la médiation qu’il a menée, le samedi dernier, dans le village de Batéguédia 2, pour régler le conflit opposant les villageois au chef et au président des jeunes.
L’élu fait également le point des préparatifs de la fête des femmes de Daloa en l’honneur de l’épouse de Guillaume Soro et réagit aux récents propos de Barthélémy Inabo, à l’endroit du président de l’Assemblée nationale.
Vous avez été appelé d’urgence, le samedi 8 janvier dernier, à Batéguédia 2, village situé dans votre circonscription électorale, pour le règlement d’un conflit opposant les populations au chef du village et au président des jeunes. Pouvez-vous nous dire de quoi il s’agit réellement?
J’ai été informé que le chef du village de Batéguédia, en complicité avec le président des jeunes, aurait signé un contrat d’exploitation de la mine d’or de ce village encore appelé Bologuhé. Cette concession s’étend sur cinquante hectares.
Cet espace d’exploitation n’était pas sa seule propriété puisqu’il appartenait également à des communautés étrangères. Entrées en contact avec les autres populations du village, celles-ci se sont rendu compte que personne d’autre n’était au courant de cette situation et que seul le chef du village en était l’initiateur. Cela a suscité une vive colère au sein des populations qui étaient à un doigt de l’affrontement.
Interpellé, nous étions obligé de répondre d’urgence à l’appel, face à la colère des villageois qui étaient au bord de l’affrontement. Nous avons parlé aux populations qui ont compris les positions qui sont les nôtres, c'est-à-dire que les exploitants que sont ces orpailleurs, sont clandestins.
Car, ils ne détiennent aucun document les autorisant à faire cette exploitation, ils ne possèdent aucun papier officiel, ils ne possèdent aucune autorisation du ministère des Mines, ni de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Sur cette base, nous avons dit de surseoir à cette activité jusqu’à ce qu’ils aillent régulariser leur situation vis-à-vis de l’Etat et du village.
L’élu fait également le point des préparatifs de la fête des femmes de Daloa en l’honneur de l’épouse de Guillaume Soro et réagit aux récents propos de Barthélémy Inabo, à l’endroit du président de l’Assemblée nationale.
Vous avez été appelé d’urgence, le samedi 8 janvier dernier, à Batéguédia 2, village situé dans votre circonscription électorale, pour le règlement d’un conflit opposant les populations au chef du village et au président des jeunes. Pouvez-vous nous dire de quoi il s’agit réellement?
J’ai été informé que le chef du village de Batéguédia, en complicité avec le président des jeunes, aurait signé un contrat d’exploitation de la mine d’or de ce village encore appelé Bologuhé. Cette concession s’étend sur cinquante hectares.
Cet espace d’exploitation n’était pas sa seule propriété puisqu’il appartenait également à des communautés étrangères. Entrées en contact avec les autres populations du village, celles-ci se sont rendu compte que personne d’autre n’était au courant de cette situation et que seul le chef du village en était l’initiateur. Cela a suscité une vive colère au sein des populations qui étaient à un doigt de l’affrontement.
Interpellé, nous étions obligé de répondre d’urgence à l’appel, face à la colère des villageois qui étaient au bord de l’affrontement. Nous avons parlé aux populations qui ont compris les positions qui sont les nôtres, c'est-à-dire que les exploitants que sont ces orpailleurs, sont clandestins.
Car, ils ne détiennent aucun document les autorisant à faire cette exploitation, ils ne possèdent aucun papier officiel, ils ne possèdent aucune autorisation du ministère des Mines, ni de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Sur cette base, nous avons dit de surseoir à cette activité jusqu’à ce qu’ils aillent régulariser leur situation vis-à-vis de l’Etat et du village.