ABIDJAN, 15 fév 2014 (AFP) - Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président Laurent Gbagbo, a été arrêté à l’aéroport d’Abidjan alors qu’il cherchait à se rendre en France pour répondre à une convocation de la justice française, a indiqué son avocat à l’AFP.
Agé de 42 ans, Michel Gbagbo a été conduit au siège de la direction de la surveillance du territoire (DST) dans le quartier de Cocody, où il est actuellement interrogé, a déclaré Me Rodrigue Dadjé.
"Il a fait son enregistrement. Il est monté pour les derniers contrôles. C’est alors qu’il a été arrêté. Ils l’ont conduit au commissariat de l’aéroport", où il a été arrêté car il était, selon le commissaire qui l’a reçu, "frappé d’une interdiction de sortie du territoire", a raconté Me Dadjé,
qui était présent.
"Aucune ordonnance en ce sens n’a été prise par le juge d’instruction ou la chambre d’accusation. Le parquet ne peut le faire. Michel est libre de venir et partir, a contesté l’avocat. Il doit simplement indiquer quand il part."
"L’arrestation de Michel est un abus de droit, une violation flagrante de ses droits, qui ne repose sur aucun fondement juridique", a-t-il affirmé, estimant qu’"il n’y a pas infraction à répondre à une convocation de la justice française".
Plus tôt dans la journée, le parquet général près de la Cour d’Assises d’Abidjan avait fait savoir qu’il n’autorisait pas Michel Gbagbo à quitter la Côte d’Ivoire, au motif qu’un déplacement "hors du territoire national" risquait de "compromettre la bonne tenue" d’une session d’assises "bientôt" organisée.
M. Gbagbo, 42 ans, doit répondre lundi "à une convocation de la juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris" Sabine Kheris "dans le cadre d’une affaire l’opposant à Guillaume Soro", le président de l’assemblée nationale ivoirienne, selon Me Dadjé.
Michel Gbagbo avait été arrêté avec son père le 11 avril 2011 à Abidjan, au moment de la chute de l’ancien président.
Accusé notamment d’"atteinte à la défense nationale" et d’"attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat", il a bénéficié en juillet 2013 de la liberté provisoire, en compagnie de 12 autres détenus, au nom de l’"apaisement".
Incarcéré dans le nord du pays, Michel Gbagbo, également de nationalité française, avait porté plainte en France contre Guillaume Soro et les "ComZon" (ex-chefs rebelles) pour "traitement dégradant et inhumain".
Début novembre, il avait déjà été empêché de prendre l’avion à Abidjan alors qu’il souhaitait répondre à une convocation de la justice française.
jf/ob
Agé de 42 ans, Michel Gbagbo a été conduit au siège de la direction de la surveillance du territoire (DST) dans le quartier de Cocody, où il est actuellement interrogé, a déclaré Me Rodrigue Dadjé.
"Il a fait son enregistrement. Il est monté pour les derniers contrôles. C’est alors qu’il a été arrêté. Ils l’ont conduit au commissariat de l’aéroport", où il a été arrêté car il était, selon le commissaire qui l’a reçu, "frappé d’une interdiction de sortie du territoire", a raconté Me Dadjé,
qui était présent.
"Aucune ordonnance en ce sens n’a été prise par le juge d’instruction ou la chambre d’accusation. Le parquet ne peut le faire. Michel est libre de venir et partir, a contesté l’avocat. Il doit simplement indiquer quand il part."
"L’arrestation de Michel est un abus de droit, une violation flagrante de ses droits, qui ne repose sur aucun fondement juridique", a-t-il affirmé, estimant qu’"il n’y a pas infraction à répondre à une convocation de la justice française".
Plus tôt dans la journée, le parquet général près de la Cour d’Assises d’Abidjan avait fait savoir qu’il n’autorisait pas Michel Gbagbo à quitter la Côte d’Ivoire, au motif qu’un déplacement "hors du territoire national" risquait de "compromettre la bonne tenue" d’une session d’assises "bientôt" organisée.
M. Gbagbo, 42 ans, doit répondre lundi "à une convocation de la juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris" Sabine Kheris "dans le cadre d’une affaire l’opposant à Guillaume Soro", le président de l’assemblée nationale ivoirienne, selon Me Dadjé.
Michel Gbagbo avait été arrêté avec son père le 11 avril 2011 à Abidjan, au moment de la chute de l’ancien président.
Accusé notamment d’"atteinte à la défense nationale" et d’"attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat", il a bénéficié en juillet 2013 de la liberté provisoire, en compagnie de 12 autres détenus, au nom de l’"apaisement".
Incarcéré dans le nord du pays, Michel Gbagbo, également de nationalité française, avait porté plainte en France contre Guillaume Soro et les "ComZon" (ex-chefs rebelles) pour "traitement dégradant et inhumain".
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jf/ob
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