Abidjan - Au deuxième jour du17ème congrès de l'Association africaine de l'eau (AAE), des dirigeants de sociétés d'eau africaines ont partagé leurs expériences en matière de gouvernance, à travers une communication sur le thème "Gouvernance de l'eau et de l'assainissement en Afrique : le leadership qu'il faut aux sociétés d'eau".
Le directeur général de la Compagnie de l'eau et de l'assainissement de l'Ouganda, Silver Mougisha, le directeur général de la Sénégal des eaux (SDE), Mamadou Dia, et le directeur général de la Société de distribution d'eau en Côte d'Ivoire (SODECI), Basil Ebah, ont expliqué aux congressistes les clés de succès de leurs sociétés considérées comme des modèles de leadership et de management au regard du nombre de clients variant entre 800.000 et 15 millions de personnes.
"Un bon leader, ce n'est pas celui qui passe son temps à accuser le conseil d'administration de bloquer ses projets ou le ministre de tutelle d'être contre lui, mais plutôt celui qui travaille à convaincre les membres du conseil d'administration à adhérer à sa gouvernance. C'est aussi celui qui connaît ses limites et sait à quel moment il faut travailler seul, et à quel moment il convient de s'appuyer sur les autres partenaires ou faire intervenir les politiques", a indiqué M. Silver Mougishad'Ouganda.
Il a insisté sur la nécessité pour le dirigeant de société de l'eau et de l'assainissement de se préoccuper de la bonne gestion du patrimoine, du développement des technologies de l'information et de la communication, de l'amélioration de la qualité des relations avec la clientèle.
"Si vous ne faites que consommer le budget mis à votre disposition ou des ressources générées, vous n'êtes pas un bon manager", a conclu le patron de la Compagnie ougandaise de l'eau et de l'assainissement.
Pour sa part, Mamadou Dia s'est appesanti sur la qualité des ressources humaines avec lesquelles le dirigeant de société travaille.
"C'est important pour le dirigeant de travailler sur les ressources humaines disponibles, en leur inculquant une nouvelle culture d'entreprise à travers des formations permanentes. Car, on peut avoir un capital physique et financier important, mais sans un capital humain de qualité et motivé qui adhère à la politique et/ou à la vision du manger, tout est voué à l'insuccès", a fait savoir le DG de la SDE qui a affirmé que les résultats actuels sont dus à cette stratégie appliquée à laSDE après sa privatisation en 1996.
Quant à M. Basile Ebah, il a expliqué la façon dont la SODECI s'est prise pour assurer la distribution d'eau potable en Côte d'Ivoire pendant la dizaine d'années de crise.
Ouvert lundi en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, le 17ème congrès de l'Association africaine de l'eau dont le thème est "Mobilisation des ressources et gouvernance de l'eau et de l'assainissement en Afrique" réunit environ 1.200 professionnels venant de 40 pays du continent.
(AIP)
kp
Le directeur général de la Compagnie de l'eau et de l'assainissement de l'Ouganda, Silver Mougisha, le directeur général de la Sénégal des eaux (SDE), Mamadou Dia, et le directeur général de la Société de distribution d'eau en Côte d'Ivoire (SODECI), Basil Ebah, ont expliqué aux congressistes les clés de succès de leurs sociétés considérées comme des modèles de leadership et de management au regard du nombre de clients variant entre 800.000 et 15 millions de personnes.
"Un bon leader, ce n'est pas celui qui passe son temps à accuser le conseil d'administration de bloquer ses projets ou le ministre de tutelle d'être contre lui, mais plutôt celui qui travaille à convaincre les membres du conseil d'administration à adhérer à sa gouvernance. C'est aussi celui qui connaît ses limites et sait à quel moment il faut travailler seul, et à quel moment il convient de s'appuyer sur les autres partenaires ou faire intervenir les politiques", a indiqué M. Silver Mougishad'Ouganda.
Il a insisté sur la nécessité pour le dirigeant de société de l'eau et de l'assainissement de se préoccuper de la bonne gestion du patrimoine, du développement des technologies de l'information et de la communication, de l'amélioration de la qualité des relations avec la clientèle.
"Si vous ne faites que consommer le budget mis à votre disposition ou des ressources générées, vous n'êtes pas un bon manager", a conclu le patron de la Compagnie ougandaise de l'eau et de l'assainissement.
Pour sa part, Mamadou Dia s'est appesanti sur la qualité des ressources humaines avec lesquelles le dirigeant de société travaille.
"C'est important pour le dirigeant de travailler sur les ressources humaines disponibles, en leur inculquant une nouvelle culture d'entreprise à travers des formations permanentes. Car, on peut avoir un capital physique et financier important, mais sans un capital humain de qualité et motivé qui adhère à la politique et/ou à la vision du manger, tout est voué à l'insuccès", a fait savoir le DG de la SDE qui a affirmé que les résultats actuels sont dus à cette stratégie appliquée à laSDE après sa privatisation en 1996.
Quant à M. Basile Ebah, il a expliqué la façon dont la SODECI s'est prise pour assurer la distribution d'eau potable en Côte d'Ivoire pendant la dizaine d'années de crise.
Ouvert lundi en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, le 17ème congrès de l'Association africaine de l'eau dont le thème est "Mobilisation des ressources et gouvernance de l'eau et de l'assainissement en Afrique" réunit environ 1.200 professionnels venant de 40 pays du continent.
(AIP)
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