Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le rideau s’est refermé, jeudi, sur le 17ème congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE), ouvert lundi, à Abidjan, avec plusieurs recommandations dont celle des « audits » sur la problématique de l’eau non facturée.
Les assises d'Abidjan ont enregistré plus de 2000 participants sur 1200 attendus, en provenance de 47 pays, 112 sociétés exposantes dont 42 africaines parmi lesquelles on note 28 ivoiriennes, sur une surface de 2200 m² au total et 1400 m² de stand.
Des chiffres qui ont fait dire au secrétaire général de l'AAE, Sylvain Usher que ce congrès a battu tous les records en termes de participation, de sessions techniques…
Les congressistes, au terme de quatre jours de travaux, ont fait une multitude de recommandations visant à mieux répondre aux attentes des populations africaines dans le domaine de l'eau et de l'assainissement.
Ainsi, ils ont demandé à l'Association africaine de l'eau de continuer la recherche de voies en vue de favoriser « le benchmarking entre ses membres », dans le but de trouver les bonnes pratiques pour une meilleure satisfaction des clients.
Les participants ont, également, invité l'AAE et ses partenaires à définir une plateforme de financement du secteur de l'eau et de l'assainissement et à créer un mécanisme de suivi et d'évaluation des programmes où l'AAE est partie prenante.
Le secteur de l'eau et de l'assainissement en Afrique, estiment les congressistes, doit désormais pouvoir lui-même mobiliser des ressources afin de compléter les besoins énormes dont il a besoin pour mettre le secteur à niveau.
Selon la banque mondiale, seulement, 2% des budgets nationaux contribuent au secteur de l'eau et de l'assainissement en Afrique, cela absolument insuffisant.
Concernant les enjeux de l'Eau non facturée (ENF) en Afrique, les participants ont convenu que le traitement de la réduction de l'eau non facturée doit faire l'objet de mesures nouvelles et particulières. Car, estiment-ils, « la gestion comme à l'accoutumée » n'est plus de mise.
« Les sociétés d'eau africaines doivent prendre la juste mesure de l'importance de la réduction de l'ENF et créer au sein de leur organisation un département spécifique totalement dédié à la réduction de l'eau non facturée et doivent entreprendre des actions fortes telles que des audits diagnostics, l'élaboration de plan d'amélioration de performance ainsi que le montage de projets bancables » a, également, recommandé le congrès.
Ouvert par le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, le 17ème congrès de l'AAE a été clos par le directeur de cabinet du ministre de la Construction, du Logement, de l'Assainissement et de l'Urbanisme. Le prochain congrès de l'AAE est prévu pour février 2016 à Nairobi, au Kenya.
L'AAE est une association professionnelle d'organisations, d'entreprises et d'opérateurs exerçant dans le secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'environnement en Afrique. Elle est présidée par la Sud-africaine Duduzile Myeni, réélue, samedi, à Abidjan, pour un autre mandat de deux ans.
Depuis sa création en février 1980, son objectif principal est de développer les capacités professionnelles de ses membres afin de réaliser sa vision d'un accès à l'eau potable pour tous les Africains.
HS/ls/APA
Les assises d'Abidjan ont enregistré plus de 2000 participants sur 1200 attendus, en provenance de 47 pays, 112 sociétés exposantes dont 42 africaines parmi lesquelles on note 28 ivoiriennes, sur une surface de 2200 m² au total et 1400 m² de stand.
Des chiffres qui ont fait dire au secrétaire général de l'AAE, Sylvain Usher que ce congrès a battu tous les records en termes de participation, de sessions techniques…
Les congressistes, au terme de quatre jours de travaux, ont fait une multitude de recommandations visant à mieux répondre aux attentes des populations africaines dans le domaine de l'eau et de l'assainissement.
Ainsi, ils ont demandé à l'Association africaine de l'eau de continuer la recherche de voies en vue de favoriser « le benchmarking entre ses membres », dans le but de trouver les bonnes pratiques pour une meilleure satisfaction des clients.
Les participants ont, également, invité l'AAE et ses partenaires à définir une plateforme de financement du secteur de l'eau et de l'assainissement et à créer un mécanisme de suivi et d'évaluation des programmes où l'AAE est partie prenante.
Le secteur de l'eau et de l'assainissement en Afrique, estiment les congressistes, doit désormais pouvoir lui-même mobiliser des ressources afin de compléter les besoins énormes dont il a besoin pour mettre le secteur à niveau.
Selon la banque mondiale, seulement, 2% des budgets nationaux contribuent au secteur de l'eau et de l'assainissement en Afrique, cela absolument insuffisant.
Concernant les enjeux de l'Eau non facturée (ENF) en Afrique, les participants ont convenu que le traitement de la réduction de l'eau non facturée doit faire l'objet de mesures nouvelles et particulières. Car, estiment-ils, « la gestion comme à l'accoutumée » n'est plus de mise.
« Les sociétés d'eau africaines doivent prendre la juste mesure de l'importance de la réduction de l'ENF et créer au sein de leur organisation un département spécifique totalement dédié à la réduction de l'eau non facturée et doivent entreprendre des actions fortes telles que des audits diagnostics, l'élaboration de plan d'amélioration de performance ainsi que le montage de projets bancables » a, également, recommandé le congrès.
Ouvert par le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, le 17ème congrès de l'AAE a été clos par le directeur de cabinet du ministre de la Construction, du Logement, de l'Assainissement et de l'Urbanisme. Le prochain congrès de l'AAE est prévu pour février 2016 à Nairobi, au Kenya.
L'AAE est une association professionnelle d'organisations, d'entreprises et d'opérateurs exerçant dans le secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'environnement en Afrique. Elle est présidée par la Sud-africaine Duduzile Myeni, réélue, samedi, à Abidjan, pour un autre mandat de deux ans.
Depuis sa création en février 1980, son objectif principal est de développer les capacités professionnelles de ses membres afin de réaliser sa vision d'un accès à l'eau potable pour tous les Africains.
HS/ls/APA