Alors que, selon les sources les plus crédibles, la convalescence du chef de l’Etat se déroule bien après l’intervention chirurgicale qu’il a subie en France pour une sciatique, les spéculations pessimistes continuent autour de son état de santé. Nord-Sud Quotidien a décidé de consacrer la première parution de sa rubrique hebdomadaire ‘’Tirs groupés’’ à cette polémique indigne de la République.
Trop d’encre et de salive ont coulé ces derniers jours sur la santé et le sort du chef de l’Etat ! Non convaincus, mais surtout non satisfaits du communiqué publié le 10 février par la présidence de la République, les détracteurs d’Alassane Ouattara s’adonnent depuis lors aux supputations des plus surréalistes aux plus cyniques. Hier encore, la ‘’presse bleue’’ qui, sans surprise, a pris les devants de cette propagande évoquait des « signes cliniques inquiétants». L’article en question est inspiré d’une publication de Jeune Afrique qui semble détenir plus de détails sur l’intervention chirurgicale subie par le président de la République, dans la matinée du 8 février. L’hebdomadaire panafricain a en effet précisé que le numéro Un ivoirien a été opéré d’une sténose du canal lombaire. C’est une « pathologie relativement banale et sans gravité, mais dont les conséquences - difficulté à marcher et à rester debout plus de cinq à dix minutes, la compression des racines nerveuses entraînant de vives douleurs - sont pénibles», a écrit Jeune Afrique. Cet article de presse a suffi au confrère ivoirien pour conclure que Ouattara pourrait ne plus être « à 100% de sa forme pour exercer ses fonctions de chef de l’Etat ». Il y a pire. En effet, la presse et les réseaux d’informations proches de Laurent Gbagbo sont sans retenue sur le sujet. Le clan de l’ex-chef de l’Etat, qui se croit devant la réalisation de ses illusions sur la fin du pouvoir Ouattara, va jusqu’à alimenter des thèses macabres autour d’une intervention chirurgicale pourtant classée parmi les plus bénignes par tous les spécialistes du monde. En témoignent ces ‘’prophéties’’ dont nous avons retrouvé une collection sur le site imatin.net. Selon l’une d’entre elles, une dame âgée a vu dans son songe « Alassane Ouattara pénétrer sa cour, venant vers elle avec un bébé fraîchement né, couvert de son sang, qui pleurait fort. (Ndlr, ce bébé représenterait la Côte d’Ivoire).
Fantasmes et illusions
ADO était seul et tenait l’enfant péniblement. Il était à la fois fatigué et soucieux. Il s’est approché d’elle et lui a dit ceci: Tiens cet enfant, il me brûle les mains, je ne peux le garder. Je ne sais quoi en faire. Mais la doyenne d’âge a refusé et a dit: Sors de ma cour, je ne veux pas de ce bébé, toi même occupe-t’en, moi je n’en ai pas la force, je suis vieille et je ne peux plus allaiter. Sors, va-t-en! » L’interprétation de ce songe attribuée à un oracle évoque, selon le fameux récit, l’accomplissement à travers sa récente hospitalisation d’une « malédiction lancée à Ouattara.» Une autre prédiction viendrait d’une ‘’grand-mère exilée’’. Celle-ci aurait vu le chef de l’Etat debout dans une petite chambre : « Quelqu’un est venu lui dire ceci : Dakoury Tabley avec qui tu as fait la rébellion, où est-il … Ensuite, elle a aperçu le ciel s’ouvrir étroitement et s’illuminer, et elle vit une foule compacte d’Ivoiriens se réjouissant de bonheur.» Même quand elles se rapprochent du rationnel, les spéculations ne manquent pas de surprendre par leur absurdité. Lisez ce passage tiré de connectionivoirienne.net. « C’est officiel, écrit le site pro-Gbagbo, après quelques jours au chevet du Président Alassane Ouattara à Paris, où celui-ci est au repos après son opération chirurgicale du cancer de la prostate, dans sa résidence parisienne sise au 144, avenue Victor Hugo, dans le 16e arrondissement, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko est rentré, ce lundi 9 février, à Abidjan, muni des dernières nouvelles de son mentor. Et personne n’obtiendra de lui bien plus de détails que ce qui a déjà été annoncé. Secret médical et secret d’Etat obligent! Mais s’il est normal que des proches et des personnalités politiques courent au chevet du numéro Un ivoirien, toujours en clinique à Paris, il faut noter que si nos sources se confirment, cet évènement malheureux risque de laisser un arrière-goût très amer…» Nous vous épargnons d’autres affabulations encore plus inhumaines.
Cissé Sindou
Trop d’encre et de salive ont coulé ces derniers jours sur la santé et le sort du chef de l’Etat ! Non convaincus, mais surtout non satisfaits du communiqué publié le 10 février par la présidence de la République, les détracteurs d’Alassane Ouattara s’adonnent depuis lors aux supputations des plus surréalistes aux plus cyniques. Hier encore, la ‘’presse bleue’’ qui, sans surprise, a pris les devants de cette propagande évoquait des « signes cliniques inquiétants». L’article en question est inspiré d’une publication de Jeune Afrique qui semble détenir plus de détails sur l’intervention chirurgicale subie par le président de la République, dans la matinée du 8 février. L’hebdomadaire panafricain a en effet précisé que le numéro Un ivoirien a été opéré d’une sténose du canal lombaire. C’est une « pathologie relativement banale et sans gravité, mais dont les conséquences - difficulté à marcher et à rester debout plus de cinq à dix minutes, la compression des racines nerveuses entraînant de vives douleurs - sont pénibles», a écrit Jeune Afrique. Cet article de presse a suffi au confrère ivoirien pour conclure que Ouattara pourrait ne plus être « à 100% de sa forme pour exercer ses fonctions de chef de l’Etat ». Il y a pire. En effet, la presse et les réseaux d’informations proches de Laurent Gbagbo sont sans retenue sur le sujet. Le clan de l’ex-chef de l’Etat, qui se croit devant la réalisation de ses illusions sur la fin du pouvoir Ouattara, va jusqu’à alimenter des thèses macabres autour d’une intervention chirurgicale pourtant classée parmi les plus bénignes par tous les spécialistes du monde. En témoignent ces ‘’prophéties’’ dont nous avons retrouvé une collection sur le site imatin.net. Selon l’une d’entre elles, une dame âgée a vu dans son songe « Alassane Ouattara pénétrer sa cour, venant vers elle avec un bébé fraîchement né, couvert de son sang, qui pleurait fort. (Ndlr, ce bébé représenterait la Côte d’Ivoire).
Fantasmes et illusions
ADO était seul et tenait l’enfant péniblement. Il était à la fois fatigué et soucieux. Il s’est approché d’elle et lui a dit ceci: Tiens cet enfant, il me brûle les mains, je ne peux le garder. Je ne sais quoi en faire. Mais la doyenne d’âge a refusé et a dit: Sors de ma cour, je ne veux pas de ce bébé, toi même occupe-t’en, moi je n’en ai pas la force, je suis vieille et je ne peux plus allaiter. Sors, va-t-en! » L’interprétation de ce songe attribuée à un oracle évoque, selon le fameux récit, l’accomplissement à travers sa récente hospitalisation d’une « malédiction lancée à Ouattara.» Une autre prédiction viendrait d’une ‘’grand-mère exilée’’. Celle-ci aurait vu le chef de l’Etat debout dans une petite chambre : « Quelqu’un est venu lui dire ceci : Dakoury Tabley avec qui tu as fait la rébellion, où est-il … Ensuite, elle a aperçu le ciel s’ouvrir étroitement et s’illuminer, et elle vit une foule compacte d’Ivoiriens se réjouissant de bonheur.» Même quand elles se rapprochent du rationnel, les spéculations ne manquent pas de surprendre par leur absurdité. Lisez ce passage tiré de connectionivoirienne.net. « C’est officiel, écrit le site pro-Gbagbo, après quelques jours au chevet du Président Alassane Ouattara à Paris, où celui-ci est au repos après son opération chirurgicale du cancer de la prostate, dans sa résidence parisienne sise au 144, avenue Victor Hugo, dans le 16e arrondissement, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko est rentré, ce lundi 9 février, à Abidjan, muni des dernières nouvelles de son mentor. Et personne n’obtiendra de lui bien plus de détails que ce qui a déjà été annoncé. Secret médical et secret d’Etat obligent! Mais s’il est normal que des proches et des personnalités politiques courent au chevet du numéro Un ivoirien, toujours en clinique à Paris, il faut noter que si nos sources se confirment, cet évènement malheureux risque de laisser un arrière-goût très amer…» Nous vous épargnons d’autres affabulations encore plus inhumaines.
Cissé Sindou