Des éléments de la police universitaire ont fait, hier jeudi 20 février, une descente au département de médecine de l’université Félix Houphouët-Boigny.
Le bilan de cette incursion est d’un étudiant dans le coma et plusieurs blessés. C’est Okri Boitrin, étudiant en 2ème année qui était dans le coma quand nous mettions sous presse. Des d’agents de la police universitaire armés de gourdins, barres de fer, et d’armes à feu se sont invités à la faculté de médecine pour en découdre avec tous les étudiants qu’ils rencontraient sur leur chemin. Comment en est-on arrivé à cet incident ? Selon les témoignages recueillis, le vendredi 14 février 2014, A.Y, étudiant en 3ème année tenait un téléphone portable qu’il avait orienté en direction des éléments de la police universitaire en service. Croyant que ce dernier les filmait, l’un des policiers a ordonné à l’étudiant de lui remettre le téléphone. Après vérification, le téléphone a été remis à son propriétaire. Mais, ce même jour, au moment où A.Y, s’apprêtait à monter dans le bus, il aurait été giflé par un autre agent de la police universitaire. Le jeudi 20 février 2014, alors qu’il se rendait au cours, il a reconnu son ‘’ gifleur’’ de la semaine dernière. Aussitôt, une altercation a éclaté entre lui et le gifleur qui a eu l’appui de quelques agents de sécurité. A.4 sera roué de coups. Ce qui a poussé des étudiants à venir à la rescousse de leurs camarades. Mis en minorité, les éléments de la police universitaire se sont repliés. Selon les informations, deux (2) heures après le repli, ces policiers chargés de sécurité sur le campus, armés de barres de fer, de gourdins, et d’armes à feu prennent d’assaut la faculté des sciences médicales. Surpris, les étudiants subiront la hargne de ces hommes pendant plus d’une demi-heure. Satisfaits d’avoir infligé une ‘’correction’’ aux étudiants, les agents de la police universitaire ont regagné leur ‘’base’’.Yapo Assi Patrice et Okri Boitrin deux étudiants de cette faculté, laissés dans un état piteux, seront évacués au service des urgences du Chu (centre hospitalier universitaire) de Cocody pour des soins intensifs. Les autorités aussitôt ont appelé au calme les protagonistes. Tandis que certaines sources incriminaient encore la FESCI, quand d’autres annonçaient un arrêt des cours décidé par les enseignants.
A.H
Le bilan de cette incursion est d’un étudiant dans le coma et plusieurs blessés. C’est Okri Boitrin, étudiant en 2ème année qui était dans le coma quand nous mettions sous presse. Des d’agents de la police universitaire armés de gourdins, barres de fer, et d’armes à feu se sont invités à la faculté de médecine pour en découdre avec tous les étudiants qu’ils rencontraient sur leur chemin. Comment en est-on arrivé à cet incident ? Selon les témoignages recueillis, le vendredi 14 février 2014, A.Y, étudiant en 3ème année tenait un téléphone portable qu’il avait orienté en direction des éléments de la police universitaire en service. Croyant que ce dernier les filmait, l’un des policiers a ordonné à l’étudiant de lui remettre le téléphone. Après vérification, le téléphone a été remis à son propriétaire. Mais, ce même jour, au moment où A.Y, s’apprêtait à monter dans le bus, il aurait été giflé par un autre agent de la police universitaire. Le jeudi 20 février 2014, alors qu’il se rendait au cours, il a reconnu son ‘’ gifleur’’ de la semaine dernière. Aussitôt, une altercation a éclaté entre lui et le gifleur qui a eu l’appui de quelques agents de sécurité. A.4 sera roué de coups. Ce qui a poussé des étudiants à venir à la rescousse de leurs camarades. Mis en minorité, les éléments de la police universitaire se sont repliés. Selon les informations, deux (2) heures après le repli, ces policiers chargés de sécurité sur le campus, armés de barres de fer, de gourdins, et d’armes à feu prennent d’assaut la faculté des sciences médicales. Surpris, les étudiants subiront la hargne de ces hommes pendant plus d’une demi-heure. Satisfaits d’avoir infligé une ‘’correction’’ aux étudiants, les agents de la police universitaire ont regagné leur ‘’base’’.Yapo Assi Patrice et Okri Boitrin deux étudiants de cette faculté, laissés dans un état piteux, seront évacués au service des urgences du Chu (centre hospitalier universitaire) de Cocody pour des soins intensifs. Les autorités aussitôt ont appelé au calme les protagonistes. Tandis que certaines sources incriminaient encore la FESCI, quand d’autres annonçaient un arrêt des cours décidé par les enseignants.
A.H