Le Programme alimentaire mondial (Pam), partenaire technique du ministère de l’Education nationale en matière de développement des cantines scolaires en Côte d’Ivoire, se retire en 2017. Et ce pays devra désormais compter sur lui-même pour bâtir une stratégie efficace à l’effet de pérenniser ces cantines scolaires. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un atelier de réflexions et d’échanges sur la conduite d’un programme d’alimentation scolaire s’est tenu vendredi dernier à Pullman hôtel d’Abidjan. Ce, en présence du directeur du Centre d’excellence contre la faim, Daniel Balaban, venu spécialement du Brésil.
Le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Kabran Assoumou, représentant le ministre Kandia Camara, a indiqué que le Gouvernement attache du prix aux cantines scolaires. Lesquelles permettent d’une part de maintenir le maximum d’élèves en classe et d’autre part, améliorer leur rendement scolaire. « (…) Nous avons 1,3 million d’éleves qui prennent un repas par jour dans nos cantines scolaires alors qu’au Brésil, ce sont 48 millions d’élèves qui mangent dans les cantines à raison de deux repas par jour », a précisé M. Kabran. Soulignant qu’avec le prochain retrait du PAM, la Côte d’ivoire doit revisiter sa stratégie en matière d’alimentation scolaire. Le directeur et représentant du PAM en Côte d’Ivoire, Gianluca Ferrera a salué la tenue de cet atelier. Il a signifié que le Gouvernement ivoirien ambitionne de faire des cantines scolaires, un moyen efficace de maintien des enfants à l’école. Les échanges, a expliqué M. Ferrero, devraient permettre de projeter les meilleures stratégies pour que l’alimentation scolaire et la sécurité alimentaire démeurent des priorités nationales. Quant au Directeur du Centre d’excellence contre la faim au Brésil, Daniel Balaban, il a exprimé la nécessité d’une reforme de sécurité alimentaire. « Il y a beaucoup de progrès, mais les actions ne sont pas souvent coordonnées », a-t-il déploré. Avant d’expliquer que le centre qu’il dirige a pour objectif d’aider les pays à améliorer et établir leur propre programme d’alimentation scolaire.
Anzoumana Cisse
Le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Kabran Assoumou, représentant le ministre Kandia Camara, a indiqué que le Gouvernement attache du prix aux cantines scolaires. Lesquelles permettent d’une part de maintenir le maximum d’élèves en classe et d’autre part, améliorer leur rendement scolaire. « (…) Nous avons 1,3 million d’éleves qui prennent un repas par jour dans nos cantines scolaires alors qu’au Brésil, ce sont 48 millions d’élèves qui mangent dans les cantines à raison de deux repas par jour », a précisé M. Kabran. Soulignant qu’avec le prochain retrait du PAM, la Côte d’ivoire doit revisiter sa stratégie en matière d’alimentation scolaire. Le directeur et représentant du PAM en Côte d’Ivoire, Gianluca Ferrera a salué la tenue de cet atelier. Il a signifié que le Gouvernement ivoirien ambitionne de faire des cantines scolaires, un moyen efficace de maintien des enfants à l’école. Les échanges, a expliqué M. Ferrero, devraient permettre de projeter les meilleures stratégies pour que l’alimentation scolaire et la sécurité alimentaire démeurent des priorités nationales. Quant au Directeur du Centre d’excellence contre la faim au Brésil, Daniel Balaban, il a exprimé la nécessité d’une reforme de sécurité alimentaire. « Il y a beaucoup de progrès, mais les actions ne sont pas souvent coordonnées », a-t-il déploré. Avant d’expliquer que le centre qu’il dirige a pour objectif d’aider les pays à améliorer et établir leur propre programme d’alimentation scolaire.
Anzoumana Cisse