200 cas au secondaire et 61 autres cas au primaire en 2013. C’est le triste record des grossesses précoces en milieu scolaire, enregistré au niveau de la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro. La capitale de la région du Bélier, Toumodi, elle aussi s’est engagée dans cette prouesse avec 54 cas dont certains auteurs ont été identifiés. 15 fonctionnaires, 10 élèves et 5 jeunes de petits métiers identifiés seront bientôt à la barre pour répondre de leurs actes devant le tribunal de première instance de Toumodi.
La révélation a été faite par le premier responsable régional de l’éducation nationale et de l’enseignement technique, Aboulaye Djako, en présence de la ministre, Kandia Camara, invitée à parrainer la cérémonie d’hommage aux femmes de la DRENET de Yamoussoukro. C’est au cours de cette manifestation, que Mme la ministre, avant le lancement de l’opération « zéro grossesse », le 28 février prochain à Bondoukou, a interpellé tous les acteurs de l’école, le corps enseignants, le personnel d’encadrement, les parents d’élèves, les leaders politiques, la société civile et les organisation non gouvernementales, à s’impliquer davantage dans la lutte contre ce fléau qui mine le système éducatif. Surtout, qui nuit à l’épanouissement de la jeune fille. Pour Kandia Camara, les auteurs seront sévèrement châtiés et punis par la loi. Au plan national, les chiffres sont alarmants. Sur 5076 cas dépistés, on note 2137 au primaire, 1832 au premier cycle, 2036 au second cycle et 71 cas au supérieur. Ces chiffres, pour Kandia, doivent interpellés tout le monde.
Jacquelin Mintoh
La révélation a été faite par le premier responsable régional de l’éducation nationale et de l’enseignement technique, Aboulaye Djako, en présence de la ministre, Kandia Camara, invitée à parrainer la cérémonie d’hommage aux femmes de la DRENET de Yamoussoukro. C’est au cours de cette manifestation, que Mme la ministre, avant le lancement de l’opération « zéro grossesse », le 28 février prochain à Bondoukou, a interpellé tous les acteurs de l’école, le corps enseignants, le personnel d’encadrement, les parents d’élèves, les leaders politiques, la société civile et les organisation non gouvernementales, à s’impliquer davantage dans la lutte contre ce fléau qui mine le système éducatif. Surtout, qui nuit à l’épanouissement de la jeune fille. Pour Kandia Camara, les auteurs seront sévèrement châtiés et punis par la loi. Au plan national, les chiffres sont alarmants. Sur 5076 cas dépistés, on note 2137 au primaire, 1832 au premier cycle, 2036 au second cycle et 71 cas au supérieur. Ces chiffres, pour Kandia, doivent interpellés tout le monde.
Jacquelin Mintoh