Le mardi 25 février, un atelier de consensus sur la Couverture maladie universelle en Côte d’Ivoire s’est ouvert à l’hôtel N’SA de Grand-Bassam pour refermer ses portes ce vendredi. L’objectif général de cet atelier est de contribuer à l’accélération de la mise en œuvre de la CMU, par une définition consensuelle du panier des prestations pour la CMU, à proposer par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida (MSLS) aux différents niveaux de la pyramide sanitaire, ainsi que du dispositif d’accompagnement pour des prestations sanitaires efficaces et efficientes.
Afin de parvenir à cet objectif, le MSLS a convié à cet atelier, la MUGEF-CI et le fonds de prévoyance militaire pour s’enrichir de leurs expériences, car ces structures appliquent déjà ce type de politique sanitaire. La ministre de la Santé, Dr Raymonde Goudou coffi, a saisi cette occasion pour donner les raisons de la mise en œuvre de la CMU. Elle a révélé que cette initiative du président de la République Alassane Ouattara est fondée sur le fait qu’environ 95% de la population ivoirienne ne bénéficie pas d’un système de protection du risque financier lié à la maladie. Selon elle, la CMU est la manifestation de la volonté du président de la République de mettre en place une politique de solidarité à l’effet d’assurer une plus grande accessibilité des populations aux services de santé. Quant au Dr Kalilou Souley, prenant la parole au nom du représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, il a plaidé pour que l’Etat veille au bon fonctionnement de la CMU en prenant des dispositions pour sécuriser le système en vue de minimiser les fraudes et les abus. Au terme de cet atelier, le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida attend des propositions sur le panier des prestations à offrir pour chaque type d’établissement sanitaire, y compris les différents niveaux de la pyramide sanitaire ainsi que les outils de gestion des prestations de la Couverture maladie universelle.
Paul Kouakou (Stagiaire)
Afin de parvenir à cet objectif, le MSLS a convié à cet atelier, la MUGEF-CI et le fonds de prévoyance militaire pour s’enrichir de leurs expériences, car ces structures appliquent déjà ce type de politique sanitaire. La ministre de la Santé, Dr Raymonde Goudou coffi, a saisi cette occasion pour donner les raisons de la mise en œuvre de la CMU. Elle a révélé que cette initiative du président de la République Alassane Ouattara est fondée sur le fait qu’environ 95% de la population ivoirienne ne bénéficie pas d’un système de protection du risque financier lié à la maladie. Selon elle, la CMU est la manifestation de la volonté du président de la République de mettre en place une politique de solidarité à l’effet d’assurer une plus grande accessibilité des populations aux services de santé. Quant au Dr Kalilou Souley, prenant la parole au nom du représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, il a plaidé pour que l’Etat veille au bon fonctionnement de la CMU en prenant des dispositions pour sécuriser le système en vue de minimiser les fraudes et les abus. Au terme de cet atelier, le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida attend des propositions sur le panier des prestations à offrir pour chaque type d’établissement sanitaire, y compris les différents niveaux de la pyramide sanitaire ainsi que les outils de gestion des prestations de la Couverture maladie universelle.
Paul Kouakou (Stagiaire)
