Cela n’a échappé à personne. En tout cas, pas aux femmes fumeuses de poisson du débarcadère d’Abobo-Doumé, dans la commune d’Attécoubé. Le mardi 28 février dernier, le roi du Maroc, SE Mohammed VI, en visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire, n’a pas posé la première pierre du village de pêche moderne qu’il compte offrir à la Côte d’Ivoire, conformément à son programme.
La chefferie du village d’Abobo-Doumé, dirigée par la génération Dougbô a levé hier un coin de voile sur ce rendez-vous manqué du monarque. M Zalo Joël, doyen de la catégorie dougbô agban, le principal conférencier, en l’absence du « chef légal » Zalo Mobio, a expliqué que le projet a été suspendu suite à l’incident du jeudi 20 février dernier. Ce jour là, raconte-il, l’ambassadeur Georges Ouégnin et l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Moustapha Jebari se sont rendus sur le site pour s’assurer que tout était prêt. Malheureusement, les deux personnalités seront huées par les jeunes du village. Leurs accompagnateurs sont mêmes pris à partie.
Devant la gravité des faits, les autorités ivoiriennes, a indiqué le conférencier, ont décidé de suspendre le projet et pis, étudient même l’éventualité de son retrait au village d’Abobo-Doumé. Tout en dénonçant ces agissements, M Zalo a présenté ‘‘les sincères excuses de la chefferie et du village à l’ambassadeur Georges Ouégnin’’. «Nous avons adressé des courriers à la Primature, au ministère des Affaires étrangères et au ministère de l’Intérieur pour dire que nous regrettons ce qui s’est passé et que cela n’est pas de notre fait. Nous avons aussi plaidé pour le maintien du projet à Abobo-Doumé », a commenté le conférencier, ajoutant que ces agissements sont à mettre au compte de la « dissidence» de M Djoman Godji Alexandre, 4è adjoint au maire à la mairie d’Attécoubé, qui se proclame également chef du village. Depuis que M Djoman Godji se présente comme le chef du village, toutes les décisions qui viennent de la mairie ne sont pas transmises à la chefferie légale. C’est lui qui a orchestré cela. Il le mijotait. Cela au motif que la chefferie légale a vendu la parcelle aux Marocains. Or le ministre Adjoumani Kobenan a déclaré devant toute la population que la terre a été gracieusement offerte à l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. En fait, la chefferie d’Abobo-Doumé tient pour responsable de ce conflit, le premier magistrat de la commune, le maire Danho Paul. Alors que le chef Zalo Mobio détient toujours son arrêté de nomination, le maire Danho, a accusé M Zalo Joël, veut imposer son adjoint au village.
Dao Maïmouna
La chefferie du village d’Abobo-Doumé, dirigée par la génération Dougbô a levé hier un coin de voile sur ce rendez-vous manqué du monarque. M Zalo Joël, doyen de la catégorie dougbô agban, le principal conférencier, en l’absence du « chef légal » Zalo Mobio, a expliqué que le projet a été suspendu suite à l’incident du jeudi 20 février dernier. Ce jour là, raconte-il, l’ambassadeur Georges Ouégnin et l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Moustapha Jebari se sont rendus sur le site pour s’assurer que tout était prêt. Malheureusement, les deux personnalités seront huées par les jeunes du village. Leurs accompagnateurs sont mêmes pris à partie.
Devant la gravité des faits, les autorités ivoiriennes, a indiqué le conférencier, ont décidé de suspendre le projet et pis, étudient même l’éventualité de son retrait au village d’Abobo-Doumé. Tout en dénonçant ces agissements, M Zalo a présenté ‘‘les sincères excuses de la chefferie et du village à l’ambassadeur Georges Ouégnin’’. «Nous avons adressé des courriers à la Primature, au ministère des Affaires étrangères et au ministère de l’Intérieur pour dire que nous regrettons ce qui s’est passé et que cela n’est pas de notre fait. Nous avons aussi plaidé pour le maintien du projet à Abobo-Doumé », a commenté le conférencier, ajoutant que ces agissements sont à mettre au compte de la « dissidence» de M Djoman Godji Alexandre, 4è adjoint au maire à la mairie d’Attécoubé, qui se proclame également chef du village. Depuis que M Djoman Godji se présente comme le chef du village, toutes les décisions qui viennent de la mairie ne sont pas transmises à la chefferie légale. C’est lui qui a orchestré cela. Il le mijotait. Cela au motif que la chefferie légale a vendu la parcelle aux Marocains. Or le ministre Adjoumani Kobenan a déclaré devant toute la population que la terre a été gracieusement offerte à l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. En fait, la chefferie d’Abobo-Doumé tient pour responsable de ce conflit, le premier magistrat de la commune, le maire Danho Paul. Alors que le chef Zalo Mobio détient toujours son arrêté de nomination, le maire Danho, a accusé M Zalo Joël, veut imposer son adjoint au village.
Dao Maïmouna