Dimbokro, Une délégation du conseil de régulation, de suivi et de développement des filières coton et anacarde a entamé, mercredi, à Dimbokro (environ 249 km au nord d’Abidjan, région du N’Zi) une mission de contrôle et de suivi pour le respect du prix bord champ de l’anacarde fixé à 225 FCFA pour la présente campagne.
Selon le chef de la délégation, Ouattara Bassifou, cette mission va se poursuivre jusqu’au 12 mars dans toutes les zones de production de l’anacarde. Elle va vérifier le niveau de réceptivité du prix bord champ annoncé par le gouvernement au lendemain de l’ouverture de la campagne 2014 qui s’étend de février à avril 2014.
"La mission va observer et apprécier le sentiment des opérateurs face au prix bord champ pour la campagne 2014, donner des garanties pour le respect des prix fixés sur la période qui va de février à avril 2014 (…), présenter les mesures d’accompagnement pour la réussite de la campagne, sensibiliser les acheteurs au respect du prix bord champ fixé par le gouvernement (…), vérifier l’effectivité de la distribution des sacs aux opérateurs économiques", a expliqué M. Ouattara.
Par ailleurs, le chef de la délégation a indiqué que la Côte d’Ivoire, premier pays africain producteur de noix de cajou avec une production annuelle d’environ 500 000 tonnes en 2013, exporte la majorité de sa production sous forme de noix brutes vers l’Inde et le Vietnam qui les décortiquent avant de les réexpédier sous forme d’amandes blanches ou grillées".
Poursuivant, l’émissaire du Conseil du coton et de l’anacarde a révélé qu’après la réforme des filières coton et anacarde, dans l’optique de corriger ces défaillances, garantir la durabilité de la culture, améliorer la productivité et les revenus des producteurs, le gouvernement a décidé de fixer désormais les prix bord champ de la noix de cajou bien séchée, bien triée à 225 FCFA ; à 250 FCFA/kg pour le magasin intérieur et à 295 FCFA/kg pour le magasin portuaire.
"Les sanctions pouvant frapper les fraudeurs se résument en la saisie et le retrait du produit jusqu’à sa vente aux enchères mais aussi au retrait de l’agrément par décision de justice", a prévenu Ouattara Bassifou.
Il a en outre recommandé "beaucoup de vigilance" aux directeurs régionaux de l’Agriculture sur le carnet d’achat uniquement délivré par le Conseil coton-anacarde permettant de délivrer un reçu à tout producteur mais aussi une fiche de transport sans laquelle aucun véhicule n’est autorisé à transporter de l’anacarde.
Les producteurs présents ont été instruits sur les bonnes pratiques post-récolte de l’anacarde. Ils ont salué la fixation du prix bord champ à 225 FCFA et interpellé l’Etat à veiller "strictement" au respect des prix fixés. Ils indiquent désirer la vente au comptant et non celle en différé qui cause d’énormes désagréments.
Après Dimbokro, la délégation de Ouattara Bassifou se rendra à Bouaké pour la deuxième étape.
(AIP)
Zgrp/kkp/ask
Selon le chef de la délégation, Ouattara Bassifou, cette mission va se poursuivre jusqu’au 12 mars dans toutes les zones de production de l’anacarde. Elle va vérifier le niveau de réceptivité du prix bord champ annoncé par le gouvernement au lendemain de l’ouverture de la campagne 2014 qui s’étend de février à avril 2014.
"La mission va observer et apprécier le sentiment des opérateurs face au prix bord champ pour la campagne 2014, donner des garanties pour le respect des prix fixés sur la période qui va de février à avril 2014 (…), présenter les mesures d’accompagnement pour la réussite de la campagne, sensibiliser les acheteurs au respect du prix bord champ fixé par le gouvernement (…), vérifier l’effectivité de la distribution des sacs aux opérateurs économiques", a expliqué M. Ouattara.
Par ailleurs, le chef de la délégation a indiqué que la Côte d’Ivoire, premier pays africain producteur de noix de cajou avec une production annuelle d’environ 500 000 tonnes en 2013, exporte la majorité de sa production sous forme de noix brutes vers l’Inde et le Vietnam qui les décortiquent avant de les réexpédier sous forme d’amandes blanches ou grillées".
Poursuivant, l’émissaire du Conseil du coton et de l’anacarde a révélé qu’après la réforme des filières coton et anacarde, dans l’optique de corriger ces défaillances, garantir la durabilité de la culture, améliorer la productivité et les revenus des producteurs, le gouvernement a décidé de fixer désormais les prix bord champ de la noix de cajou bien séchée, bien triée à 225 FCFA ; à 250 FCFA/kg pour le magasin intérieur et à 295 FCFA/kg pour le magasin portuaire.
"Les sanctions pouvant frapper les fraudeurs se résument en la saisie et le retrait du produit jusqu’à sa vente aux enchères mais aussi au retrait de l’agrément par décision de justice", a prévenu Ouattara Bassifou.
Il a en outre recommandé "beaucoup de vigilance" aux directeurs régionaux de l’Agriculture sur le carnet d’achat uniquement délivré par le Conseil coton-anacarde permettant de délivrer un reçu à tout producteur mais aussi une fiche de transport sans laquelle aucun véhicule n’est autorisé à transporter de l’anacarde.
Les producteurs présents ont été instruits sur les bonnes pratiques post-récolte de l’anacarde. Ils ont salué la fixation du prix bord champ à 225 FCFA et interpellé l’Etat à veiller "strictement" au respect des prix fixés. Ils indiquent désirer la vente au comptant et non celle en différé qui cause d’énormes désagréments.
Après Dimbokro, la délégation de Ouattara Bassifou se rendra à Bouaké pour la deuxième étape.
(AIP)
Zgrp/kkp/ask
