Daloa - Les questions foncières et sécuritaires ainsi que l’orpaillage clandestin, en plein essor, dans la région du Haut Sassandra, ont dominé, jeudi, à Daloa, environ 388 km au nord-ouest d’Abidjan, les échanges entre Aïchatou Mindaoudou, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, à la tête d’une mission de haut niveau à l’ouest, et la population locale.
Les populations ont relevé comme préoccupations la présence des Dozos (chasseurs traditionnels) et des ex-combattants démobilisés mais "toujours actifs" dans leur région, les conflits fonciers récurrents dus à la forte pression sur les terres rurales et l’orpaillage clandestin dont les acteurs "s’installent comme ils veulent dans la localité de Zaïbo", détruisant des exploitations de cacaoyers.
Les porte-paroles des partis politiques et des organisations de la société civile ont spécifiquement évoqué des questions se rapportant aux élections de 2015, à l’emploi des jeunes et des femmes vulnérables. La patronne de l’ONUCI, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a reconnu que de "nombreux défis restent à relever sur le chemin de la réconciliation et du développement".
Elle a en outre indiqué que les Nations-Unies à travers ses agences, les fonds et les programmes qui font partie de l’institution, vont étudier "comment accompagner le mieux possible, les différentes composantes de cette société à prendre en charge les préoccupations et les défis relevés".
Mme Mindaoudou a par contre, précisé que les Nations-Unies n’ont pas vocation à remplacer le gouvernement ivoirien, affirmant qu’elles sont là pour accompagner les autorités ivoiriennes à deux niveaux, à savoir, travailler dans un rôle de conseiller et de plaidoyer auprès des autorités sur certaines questions relatives par exemple, à la réconciliation nationale et au développement et agir directement à travers ses différents fonds et programmes.
Dans ce dernier cas, le système des Nations-Unies, a-t-elle dit, peut mettre en œuvre ses propres programmes et intervenir directement auprès des communautés, comme l’ONUCI le fait à travers de petits projets à impact rapide pour soulager les populations.
Outre le préfet de région, des autorités et cadres de la région, dont le ministre Babaud Darret des Eaux et Forêts et le président du Conseil régional, le professeur Alphonse Djédjé Mady ont pris part à ces échanges.
La Représentants spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, Mme Aichatou Mindaoudou à la tête d’une délégation des principaux responsables du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, conduit une mission de haut niveau, de cinq jours, dans des régions de l’ouest, depuis mardi.
(AIP)
yy/ask
Les populations ont relevé comme préoccupations la présence des Dozos (chasseurs traditionnels) et des ex-combattants démobilisés mais "toujours actifs" dans leur région, les conflits fonciers récurrents dus à la forte pression sur les terres rurales et l’orpaillage clandestin dont les acteurs "s’installent comme ils veulent dans la localité de Zaïbo", détruisant des exploitations de cacaoyers.
Les porte-paroles des partis politiques et des organisations de la société civile ont spécifiquement évoqué des questions se rapportant aux élections de 2015, à l’emploi des jeunes et des femmes vulnérables. La patronne de l’ONUCI, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a reconnu que de "nombreux défis restent à relever sur le chemin de la réconciliation et du développement".
Elle a en outre indiqué que les Nations-Unies à travers ses agences, les fonds et les programmes qui font partie de l’institution, vont étudier "comment accompagner le mieux possible, les différentes composantes de cette société à prendre en charge les préoccupations et les défis relevés".
Mme Mindaoudou a par contre, précisé que les Nations-Unies n’ont pas vocation à remplacer le gouvernement ivoirien, affirmant qu’elles sont là pour accompagner les autorités ivoiriennes à deux niveaux, à savoir, travailler dans un rôle de conseiller et de plaidoyer auprès des autorités sur certaines questions relatives par exemple, à la réconciliation nationale et au développement et agir directement à travers ses différents fonds et programmes.
Dans ce dernier cas, le système des Nations-Unies, a-t-elle dit, peut mettre en œuvre ses propres programmes et intervenir directement auprès des communautés, comme l’ONUCI le fait à travers de petits projets à impact rapide pour soulager les populations.
Outre le préfet de région, des autorités et cadres de la région, dont le ministre Babaud Darret des Eaux et Forêts et le président du Conseil régional, le professeur Alphonse Djédjé Mady ont pris part à ces échanges.
La Représentants spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, Mme Aichatou Mindaoudou à la tête d’une délégation des principaux responsables du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, conduit une mission de haut niveau, de cinq jours, dans des régions de l’ouest, depuis mardi.
(AIP)
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