Issia, Des producteurs et des professionnels de la filière cacao d’Issia, ont signé, mercredi "une charte sociale" pour la lutte contre le travail des enfants, les interdisant à recruter, placer et utiliser les services des enfants de moins de 14 ans dans leur exploitation agricole.
Sur l’initiative conjointe de l’ONG SDEF- AFRIQUE et de la direction régionale du travail de Daloa, cette charte est un engagement des producteurs en leur qualité d’entreprise agricole, de lutter contre le travail des enfants.
Outre l’exploitation agricole, les producteurs se sont convenus de ne pas employer des enfants pour le transport, la commercialisation des fèves de cacao mais aussi interdire à leurs enfants et ceux des métayers et travailleurs migrants ou tout autre enfant, des travaux dangereux déterminés par l’autorité publique.
Toute fois, selon la charte, les enfants dont l’âge varie entre 14 et 17 ans devront effectuer des travaux légers selon la réglementation en vigueur.
Selon le chef de projet de SDEF-AFRIQUE, Kouadio Clément, cette initiative est une grande première dans la sous région, car c’est un engagement écrit des producteurs de cacao.
Le directeur international du projet cacao du Bureau International du Travail (BIT), Boua Bi Honoré, a pour sa part, salué cette charte qui, affirme-t-il, doit être suivie pour donner des résultats positifs pour une relance de la cacao culture sans le travail des enfants d’ici deux ans.
L’ONG service des droits des enfants et de la famille (SDEF-Afrique) mène des actions dont les principaux axes stratégiques sont la prévention du recours au travail des enfants par la sensibilisation, la participation des communautés et la prise en charge des enfants vulnérables et à risque, souligne-t-on.
(AIP)
bop/tad/kam
Sur l’initiative conjointe de l’ONG SDEF- AFRIQUE et de la direction régionale du travail de Daloa, cette charte est un engagement des producteurs en leur qualité d’entreprise agricole, de lutter contre le travail des enfants.
Outre l’exploitation agricole, les producteurs se sont convenus de ne pas employer des enfants pour le transport, la commercialisation des fèves de cacao mais aussi interdire à leurs enfants et ceux des métayers et travailleurs migrants ou tout autre enfant, des travaux dangereux déterminés par l’autorité publique.
Toute fois, selon la charte, les enfants dont l’âge varie entre 14 et 17 ans devront effectuer des travaux légers selon la réglementation en vigueur.
Selon le chef de projet de SDEF-AFRIQUE, Kouadio Clément, cette initiative est une grande première dans la sous région, car c’est un engagement écrit des producteurs de cacao.
Le directeur international du projet cacao du Bureau International du Travail (BIT), Boua Bi Honoré, a pour sa part, salué cette charte qui, affirme-t-il, doit être suivie pour donner des résultats positifs pour une relance de la cacao culture sans le travail des enfants d’ici deux ans.
L’ONG service des droits des enfants et de la famille (SDEF-Afrique) mène des actions dont les principaux axes stratégiques sont la prévention du recours au travail des enfants par la sensibilisation, la participation des communautés et la prise en charge des enfants vulnérables et à risque, souligne-t-on.
(AIP)
bop/tad/kam