On l’avait annoncé depuis plusieurs mois. Le marché africain des arts et du spectacle africain (Masa) a refait surface après 7 ans de coma. C’était le Samedi 1er Mars dernier au stade Félix houphouët-Boigny en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles, Abdou Diouf (secrétaire général de l’Oif) ; Daniel Kablan Duncan (Premier ministre), Dagri Diabaté (Grande chancellière) et bien d’autres ont manifesté leur joie de voir le Masa revenir au devant de la scène. « Au-delà des manifestations et des rencontres, cette reprise des activités du MASA après plusieurs années de suspension, nous honore car elle apparaît comme une grande marque de confiance placée en notre pays et dans ses autorités », a déclaré le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan à l’ouverture de ce marché au stade Félix Houphouët-Boigny. Saluant tous ceux qui ont œuvré à la tenue des différents Masa en Côte d’Ivoire et singulièrement de cette 8ème édition, Kablan Duncan a estimé que le retour de ce marché permet aux arts et à la Culture de reprendre leur place privilégiée au cœur du processus de développement, un développement qui se veut avant tout « inclusif et pluriel ». Pour lui, la culture en général et les Masa en particulier doivent être une des grandes portes d’entrée de l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020. « La Côte d’Ivoire, par ma voix, est heureuse et fière de la tenue de cet évènement culturel majeur dont l’objectif clairement affirmé à sa création est, outre la symbiose culturelle qu’il crée, le renforcement des capacités des professionnels africains des arts vivants », a poursuivi le Chef du gouvernement ivoirien. Il a par ailleurs, souligné à la fois l’honneur que la Côte d’Ivoire ressent et la grande joie qu’elle éprouve de permettre, à travers cet évènement, à des frères et à des sœurs de l’Afrique et notamment du monde francophone de célébrer la culture, les arts mais aussi la fraternité, l’unité et l’harmonie des peuples.
Le Masa, qui vient apporter des réponses concrètes aux difficultés rencontrées par les artistes et autres acteurs africains de la culture, se positionne selon M. Duncan comme un véritable marché du donner et du recevoir et doit donc offrir aux professionnels du domaine de la culture et du spectacle, un cadre propice pour la promotion et la diffusion de leurs créations et de leurs productions. Le thème choisi pour la présente édition, à savoir « les arts du spectacle face au défi du numérique » est tout un programme, a encore estimé Daniel Kablan Duncan. Pour lui, ce thème indique clairement l’option prise par les organisateurs de la présente édition d’inscrire la culture dans les innovations et les mutations en cours pour tirer profit des avantages des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). « Je vous encourage donc à puiser dans les richesses de la culture et des arts, le levier qui permettra de construire un continent plus harmonieux, plus pacifique, soutenue par l’union, la cohésion et la fraternité agissante, pour la réconciliation et l’intégration des peuples », a-t-il ajouté en concluant que « les Artistes ont un rôle, un grand rôle à jouer dans cette dynamique de paix et de réconciliation ». Cette 8ème édition du Masa qui se tient du 1er au 8 mars, enregistre la participation d’une quarantaine de troupes artistiques en provenance d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Des activités éclatées ont lieu simultanément à Abidjan, Bouaké et Grand Bassam. Créé en 1993 à Abidjan sous l’impulsion de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Masa est une biennale dédiée aux professionnels africains de la danse, du théâtre et de la musique, qui vise à faciliter aux artistes l’accès au marché international. Il se tient du 01 au 08 mars à Abidjan, Bouaké et Bassam, avec plus de 40 troupes venues d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Europe.
Francis K.
Le Masa, qui vient apporter des réponses concrètes aux difficultés rencontrées par les artistes et autres acteurs africains de la culture, se positionne selon M. Duncan comme un véritable marché du donner et du recevoir et doit donc offrir aux professionnels du domaine de la culture et du spectacle, un cadre propice pour la promotion et la diffusion de leurs créations et de leurs productions. Le thème choisi pour la présente édition, à savoir « les arts du spectacle face au défi du numérique » est tout un programme, a encore estimé Daniel Kablan Duncan. Pour lui, ce thème indique clairement l’option prise par les organisateurs de la présente édition d’inscrire la culture dans les innovations et les mutations en cours pour tirer profit des avantages des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). « Je vous encourage donc à puiser dans les richesses de la culture et des arts, le levier qui permettra de construire un continent plus harmonieux, plus pacifique, soutenue par l’union, la cohésion et la fraternité agissante, pour la réconciliation et l’intégration des peuples », a-t-il ajouté en concluant que « les Artistes ont un rôle, un grand rôle à jouer dans cette dynamique de paix et de réconciliation ». Cette 8ème édition du Masa qui se tient du 1er au 8 mars, enregistre la participation d’une quarantaine de troupes artistiques en provenance d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Des activités éclatées ont lieu simultanément à Abidjan, Bouaké et Grand Bassam. Créé en 1993 à Abidjan sous l’impulsion de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Masa est une biennale dédiée aux professionnels africains de la danse, du théâtre et de la musique, qui vise à faciliter aux artistes l’accès au marché international. Il se tient du 01 au 08 mars à Abidjan, Bouaké et Bassam, avec plus de 40 troupes venues d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Europe.
Francis K.