Me Claver N’dry, l’avocat de Charles Blé Goudé, a estimé lundi dernier que la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de rejeter la demande du sursis de trois mois du gouvernement ivoirien pour répondre au transfèrement de l’ex-leader des jeunes patriotes pro-Gbagbo, à La Haye est “contraire au droit et aux chances de réconciliation en Côte d’Ivoire.
“Pour nous cette requête de la CPI est entièrement ridicule. Elle est en plus contraire au droit et aux chances de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire’’, a affirmé Me Claver N’dry, joint par téléphone.
Selon lui, c’est à la Cour de s’informer si son client fait déjà l’objet de poursuites en Côte d’Ivoire et non l’inverse.
Comme de nombreux anciens collaborateurs civils et militaires de l’ancien président Laurent Gbagbo, Blé Goudé s’était exilé au Ghana voisin après la chute de son leader, le 11 avril 2011
Recherché par la justice de son pays, il avait été arrêté le 17 janvier 2013 au Ghana et extradé le lendemain à Abidjan où il est détenu au secret depuis.
Début octobre, la CPI a rendu public un mandat d’arrêt à son encontre pour son rôle présumé dans les violences postélectorales survenues en Côte d’Ivoire entre novembre 2010 et avril 2011.
Les autorités ivoiriennes ont demandé le 13 janvier à la Cour un sursis de trois mois pour répondre à cette demande de transfèrement.
Abidjan avait expliqué avoir besoin de ce laps de temps pour poursuivre la procédure interne contre Blé Goudé.
Lundi dernier, dans une note, la CPI a rejeté cette demande du sursis de trois mois du gouvernement ivoirien.
Selon la CPI, le gouvernement ivoirien “doit d’abord décider’’ de la remise de Blé Goudé à la Cour.
Il devra ensuite “consulter la Cour si M. Blé Goudé faisait l’objet de poursuites en Côte d’Ivoire pour un crime différent de celui pour lequel’’ il est poursuivi par la CPI.
“Pour nous cette requête de la CPI est entièrement ridicule. Elle est en plus contraire au droit et aux chances de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire’’, a affirmé Me Claver N’dry, joint par téléphone.
Selon lui, c’est à la Cour de s’informer si son client fait déjà l’objet de poursuites en Côte d’Ivoire et non l’inverse.
Comme de nombreux anciens collaborateurs civils et militaires de l’ancien président Laurent Gbagbo, Blé Goudé s’était exilé au Ghana voisin après la chute de son leader, le 11 avril 2011
Recherché par la justice de son pays, il avait été arrêté le 17 janvier 2013 au Ghana et extradé le lendemain à Abidjan où il est détenu au secret depuis.
Début octobre, la CPI a rendu public un mandat d’arrêt à son encontre pour son rôle présumé dans les violences postélectorales survenues en Côte d’Ivoire entre novembre 2010 et avril 2011.
Les autorités ivoiriennes ont demandé le 13 janvier à la Cour un sursis de trois mois pour répondre à cette demande de transfèrement.
Abidjan avait expliqué avoir besoin de ce laps de temps pour poursuivre la procédure interne contre Blé Goudé.
Lundi dernier, dans une note, la CPI a rejeté cette demande du sursis de trois mois du gouvernement ivoirien.
Selon la CPI, le gouvernement ivoirien “doit d’abord décider’’ de la remise de Blé Goudé à la Cour.
Il devra ensuite “consulter la Cour si M. Blé Goudé faisait l’objet de poursuites en Côte d’Ivoire pour un crime différent de celui pour lequel’’ il est poursuivi par la CPI.