Korhogo - Soixante-quatre cas de grossesse en milieu scolaire ont été enregistré au premier trimestre de l’année scolaire 2013-2014 dans région du Poro (Nord), indique Dr Yoda Noufou, médecin du travail.
Intervenant mercredi, lors d’une conférence publique au Lycée Dominique Ouattara de Korhogo, sur les grossesses en milieu scolaire, le docteur Yoda Nouffou faisant l’état des lieux a relevé que la direction régionale de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENET) du Poro, est à 64 cas de grossesse pour le premier trimestre de l’année en cours et 265 cas de grossesses pour l’année scolaire 2012 à 2013 à Korhogo.
Parlant des facteurs qui favorisent ces grossesses, le Dr Yoda pointe la pauvreté des parents, la défaillance dans l’encadrement des élèves, le manque d’éducation sur la sexualité, les facteurs culturels, et le comportement de certains élèves qui occasionnent ces grossesses non désirées.
Comme conséquence, il explique que la grossesse non désirée chez l’élève peut être un handicap pour les études car la fille enceinte peut abandonner l’école ou perdre une année scolaire. "La grossesse peut également peser financièrement sur l’élève où sur les parents", soutient–t-il.
Au plan sanitaire, il révèle que ces grossesses peuvent entrainer une augmentation du taux de décès materno-infantiles, ajoutant que l’accroissement de ces grossesses à l’école anéantit les investissements des familles et de l’état de Côte d’Ivoire.
Durant l’année scolaire 2012-2013, la Côte d’Ivoire a enregistré, selon les chiffres officiels, 5076 cas de grossesse en milieu scolaire dont 916 en classe de CM2, 1832 au premier cycle du secondaire dont 912 en classe de 3ème. Le second cycle a enregistré, 2036 cas de grossesse dont 529 en classe de terminale.
Le gouvernement ivoirien a lancé, le 28 février à Bondoukou (Nord-est), une vaste campagne baptisée "zéro grossesse à l’école", qui propose sept stratégies pour faire face à ce fléau, notamment la réduction de la vulnérabilité de la jeune fille, l’utilisation des TIC dans la promotion de l’offre des services en santé sexuelle et de reproduction, ainsi que le constant suivi de la campagne.
(AIP)
apk/tm
Intervenant mercredi, lors d’une conférence publique au Lycée Dominique Ouattara de Korhogo, sur les grossesses en milieu scolaire, le docteur Yoda Nouffou faisant l’état des lieux a relevé que la direction régionale de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENET) du Poro, est à 64 cas de grossesse pour le premier trimestre de l’année en cours et 265 cas de grossesses pour l’année scolaire 2012 à 2013 à Korhogo.
Parlant des facteurs qui favorisent ces grossesses, le Dr Yoda pointe la pauvreté des parents, la défaillance dans l’encadrement des élèves, le manque d’éducation sur la sexualité, les facteurs culturels, et le comportement de certains élèves qui occasionnent ces grossesses non désirées.
Comme conséquence, il explique que la grossesse non désirée chez l’élève peut être un handicap pour les études car la fille enceinte peut abandonner l’école ou perdre une année scolaire. "La grossesse peut également peser financièrement sur l’élève où sur les parents", soutient–t-il.
Au plan sanitaire, il révèle que ces grossesses peuvent entrainer une augmentation du taux de décès materno-infantiles, ajoutant que l’accroissement de ces grossesses à l’école anéantit les investissements des familles et de l’état de Côte d’Ivoire.
Durant l’année scolaire 2012-2013, la Côte d’Ivoire a enregistré, selon les chiffres officiels, 5076 cas de grossesse en milieu scolaire dont 916 en classe de CM2, 1832 au premier cycle du secondaire dont 912 en classe de 3ème. Le second cycle a enregistré, 2036 cas de grossesse dont 529 en classe de terminale.
Le gouvernement ivoirien a lancé, le 28 février à Bondoukou (Nord-est), une vaste campagne baptisée "zéro grossesse à l’école", qui propose sept stratégies pour faire face à ce fléau, notamment la réduction de la vulnérabilité de la jeune fille, l’utilisation des TIC dans la promotion de l’offre des services en santé sexuelle et de reproduction, ainsi que le constant suivi de la campagne.
(AIP)
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