La gendarmerie nationale écope d’un "carton rouge" de la part du ministre ivoirien de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, et de sa collègue de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie, pour son attitude "réfractaire" à l’entrée des femmes dans ses rangs, qu’elles jugent comme une entrave à l’évolution du genre.
"Parmi tous les corps, c’est la gendarmerie qui n’a pas de femme. Messieurs de la gendarmerie, carton rouge ! Le carton de la gendarmerie est rouge", a déclaré, mercredi à Abidjan, Mme Ouloto, lors de la table ronde sur le thème "Sécurité, défense et femme : quels enjeux", en présence du ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi.
Exprimant sa fierté de voir "ses sœurs " dans tous les autres corps des forces de défense et de sécurité, elle a indiqué que l’amélioration de la condition de la femme est un "processus irréversible auquel personne ne pourra échapper".
"S’il y a des femmes dans les autres corps de l’armée, pourquoi pas à la gendarmerie ?", s’est interrogée, pour sa part, l’invitée spéciale de cette cérémonie, Raymonde Goudou Coffie, avant d’afficher son optimisme : " Il y aura des filles à la gendarmerie !".
Début janvier, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait annoncé la prochaine entrée des femmes à l’école de gendarmerie, après l’école militaire préparatoire et technique (EMPT) de Bingerville. Pour cette année scolaire, une vingtaine de jeunes filles ont été admises à l’EMPT, rappelle-t-on.
Réagissant aux condamnations quasi-unanimes des participantes à l’égard de la gendarmerie, le ministre Paul Koffi Koffi a clarifié qu’"il n’y a plus de débat sur l’entrée des jeunes filles à la gendarmerie".
"Le président de la République l’a déjà dit", a-t-il martelé, appelant les femmes à "la patience" ; "car, toute décision doit prendre en compte trois dimensions, notamment le cadre juridique, la valeur morale et la culture", a-t-il souligné.
Cette table ronde s’inscrivait dans le cadre des activités de la Journée internationale de la femme qui sera célébrée samedi sur toute l’étendue du territoire national.
Des conférences publiques, des activités sportives et culturelles ainsi que des défilés figurent au programme de cette journée instituée pour promouvoir le rôle de la femme dans la société.
"Parmi tous les corps, c’est la gendarmerie qui n’a pas de femme. Messieurs de la gendarmerie, carton rouge ! Le carton de la gendarmerie est rouge", a déclaré, mercredi à Abidjan, Mme Ouloto, lors de la table ronde sur le thème "Sécurité, défense et femme : quels enjeux", en présence du ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi.
Exprimant sa fierté de voir "ses sœurs " dans tous les autres corps des forces de défense et de sécurité, elle a indiqué que l’amélioration de la condition de la femme est un "processus irréversible auquel personne ne pourra échapper".
"S’il y a des femmes dans les autres corps de l’armée, pourquoi pas à la gendarmerie ?", s’est interrogée, pour sa part, l’invitée spéciale de cette cérémonie, Raymonde Goudou Coffie, avant d’afficher son optimisme : " Il y aura des filles à la gendarmerie !".
Début janvier, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait annoncé la prochaine entrée des femmes à l’école de gendarmerie, après l’école militaire préparatoire et technique (EMPT) de Bingerville. Pour cette année scolaire, une vingtaine de jeunes filles ont été admises à l’EMPT, rappelle-t-on.
Réagissant aux condamnations quasi-unanimes des participantes à l’égard de la gendarmerie, le ministre Paul Koffi Koffi a clarifié qu’"il n’y a plus de débat sur l’entrée des jeunes filles à la gendarmerie".
"Le président de la République l’a déjà dit", a-t-il martelé, appelant les femmes à "la patience" ; "car, toute décision doit prendre en compte trois dimensions, notamment le cadre juridique, la valeur morale et la culture", a-t-il souligné.
Cette table ronde s’inscrivait dans le cadre des activités de la Journée internationale de la femme qui sera célébrée samedi sur toute l’étendue du territoire national.
Des conférences publiques, des activités sportives et culturelles ainsi que des défilés figurent au programme de cette journée instituée pour promouvoir le rôle de la femme dans la société.
