Abidjan, Artisans, éditeurs et partenaires de la huitième édition du Marché des arts du spectacle africain (MASA) qui tenaient des stands sur le site du Village MASA, au Palais de la Culture, ont dressé vendredi un bilan mi-figue mi-raisin de leur participation, à la veille de la clôture de l’événement.
La plupart des participants se félicitent certes des contacts noués, des échanges effectués avec les visiteurs mais relèvent diverses faiblesses, dont celle de la moyenne des visiteurs attendus, le déficit de communication ou encore la faible visibilité des stands, même si le bilan et les impressions des uns et des autres diffèrent diamétralement.
"Il n’y avait pas grand monde. C’est le petit regret que j’ai. Nous avons eu des visiteurs très timides. Des visites rarissimes. Cela est certainement dû à un problème de communication parce que peu de personnes savent en ville que le MASA se tient actuellement", a estimé Mlle Tahnn Anne, des éditions Classiques ivoiriennes. Elle suggère que la littérature soit plus visible. "De la même manière qu’on peut voir un artiste chanteur, il faut aussi que l’on puisse voir un écrivain, assister à une séance de lecture avec les auteurs", plaide-t-elle.
Pour Atta Bini du service Edition du quatidien d'Etat, Fraternité Matin, la faute n’incombe pas forcément aux organisateurs même s’il y a eu peu de communication et que les choses se sont faites "dans la précipitation parce que c'est au dernier moment que tout a été bouclé". Mais aussi, "le chapiteau où les éditeurs exposent leurs ouvrages est fermé et à l'écart ce qui fait que beaucoup de visiteurs ignorent notre présence", a-t-il relevé.
Quant à Mme Kadio Pauline, commerciale à ABC Groupe des Editions ABC et Banian, elle entonne plutôt un chœur de totale satisfaction. Elle trouve que ce MASA a été "une vraie opportunité" pour sa maison de se faire connaître. "ABC groupe est une ancienne maison d’édition spécialisée dans les ouvrages universitaires, notamment en Droit et c’est cette année que nous avons décidé de nous faire connaître au grand public", souligne-t-elle, notant avoir noué de nombreux contacts.
"Le MASA 2014 s’est bien déroulé. Nous avons eu beaucoup de contacts, on a échangé. On s’est rendu compte qu’on n’était pas les seuls. On a pris des contacts et on espère qu’on s’est bien vendu et que tout cela va nous booster vers l’international", fait-elle savoir.
Pour leur part, les artisans semblent avoir tiré leur épingle du jeu. Exposant à l’entrée du Palais, ils ont reçu le plus grand nombre de visiteurs. Ils se disent heureux d'y avoir été associés pour la première fois, même s'ils n'ont pas beaucoup vendu. Ils disent avoir constaté que ce sont surtout les invités et festivaliers qui visitent les stands et non les populations et regretté la couverture des stands en tôles, ce qui les exposait à la chaleur, sous la canicule.
Alain Nomel des Etablissements KNA, spécialiste de cartographies stylisées, affirme que le Marché 2014 lui a permis de nouer de nombreux contacts qu’il espère voir lui ouvrir des débouchés. Il a toutefois déploré le nombre "insignifiant" de stands réservés aux artisans.
Sculpteur-réaliste, Dosso Gaoussou, lui, s’est vivement félicité d’avoir offert jeudi à la Première dame, Dominique Ouattara, un tableau figurant le sigle de son ONG, Children of Africa.
"J’espère qu’elle va accepter de m’inviter à son diner-gala pour vendre aux enchères mes œuvres pour soutenir son action en faveur des enfants, des mamans et de tous les Ivoiriens", a-t-il souhaité, notant avoir reçu beaucoup de commandes d’Européens, hommes politiques "et même des ministres".
En ce qui concerne les partenaires, Mme Kacou Noëlle d’Air Côte d’Ivoire, se réjouit d’avoir reçu tout le monde. "Ce qui nous fait de la publicité parce que ceux qui sont venus iront dire aux autres qu’ils ont vu notre stand et que notre compagnie aérienne nationale était bien présente", fait-elle remarquer.
Le son de cloche est le même chez Sotra tourisme, où selon Mlle Nathalie Atta, plusieurs visiteurs qui ignoraient l’existence de cette agence de voyage, ont fait la promesse d’être de son écurie lors du Hadj 2014.
Ouvert dimanche par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, le Village MASA proposait les articles d’une trentaine d’artistes, les ouvrages de la quasi-totalité des éditeurs nationaux et les stands de nombreux partenaires dont l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ou encore Royal air Maroc.
L’introduction de l’artisanat et de la littérature constitue l’une des innovations majeures de cette huitième édition qui s’achève ce samedi par un concert géant avec Alpha Blondy, Koffi Olomidé, Meiway, DJ Arafat, Ramses de Kimon et Medhi Nassouly.
(AIP)
aaa/cmas
La plupart des participants se félicitent certes des contacts noués, des échanges effectués avec les visiteurs mais relèvent diverses faiblesses, dont celle de la moyenne des visiteurs attendus, le déficit de communication ou encore la faible visibilité des stands, même si le bilan et les impressions des uns et des autres diffèrent diamétralement.
"Il n’y avait pas grand monde. C’est le petit regret que j’ai. Nous avons eu des visiteurs très timides. Des visites rarissimes. Cela est certainement dû à un problème de communication parce que peu de personnes savent en ville que le MASA se tient actuellement", a estimé Mlle Tahnn Anne, des éditions Classiques ivoiriennes. Elle suggère que la littérature soit plus visible. "De la même manière qu’on peut voir un artiste chanteur, il faut aussi que l’on puisse voir un écrivain, assister à une séance de lecture avec les auteurs", plaide-t-elle.
Pour Atta Bini du service Edition du quatidien d'Etat, Fraternité Matin, la faute n’incombe pas forcément aux organisateurs même s’il y a eu peu de communication et que les choses se sont faites "dans la précipitation parce que c'est au dernier moment que tout a été bouclé". Mais aussi, "le chapiteau où les éditeurs exposent leurs ouvrages est fermé et à l'écart ce qui fait que beaucoup de visiteurs ignorent notre présence", a-t-il relevé.
Quant à Mme Kadio Pauline, commerciale à ABC Groupe des Editions ABC et Banian, elle entonne plutôt un chœur de totale satisfaction. Elle trouve que ce MASA a été "une vraie opportunité" pour sa maison de se faire connaître. "ABC groupe est une ancienne maison d’édition spécialisée dans les ouvrages universitaires, notamment en Droit et c’est cette année que nous avons décidé de nous faire connaître au grand public", souligne-t-elle, notant avoir noué de nombreux contacts.
"Le MASA 2014 s’est bien déroulé. Nous avons eu beaucoup de contacts, on a échangé. On s’est rendu compte qu’on n’était pas les seuls. On a pris des contacts et on espère qu’on s’est bien vendu et que tout cela va nous booster vers l’international", fait-elle savoir.
Pour leur part, les artisans semblent avoir tiré leur épingle du jeu. Exposant à l’entrée du Palais, ils ont reçu le plus grand nombre de visiteurs. Ils se disent heureux d'y avoir été associés pour la première fois, même s'ils n'ont pas beaucoup vendu. Ils disent avoir constaté que ce sont surtout les invités et festivaliers qui visitent les stands et non les populations et regretté la couverture des stands en tôles, ce qui les exposait à la chaleur, sous la canicule.
Alain Nomel des Etablissements KNA, spécialiste de cartographies stylisées, affirme que le Marché 2014 lui a permis de nouer de nombreux contacts qu’il espère voir lui ouvrir des débouchés. Il a toutefois déploré le nombre "insignifiant" de stands réservés aux artisans.
Sculpteur-réaliste, Dosso Gaoussou, lui, s’est vivement félicité d’avoir offert jeudi à la Première dame, Dominique Ouattara, un tableau figurant le sigle de son ONG, Children of Africa.
"J’espère qu’elle va accepter de m’inviter à son diner-gala pour vendre aux enchères mes œuvres pour soutenir son action en faveur des enfants, des mamans et de tous les Ivoiriens", a-t-il souhaité, notant avoir reçu beaucoup de commandes d’Européens, hommes politiques "et même des ministres".
En ce qui concerne les partenaires, Mme Kacou Noëlle d’Air Côte d’Ivoire, se réjouit d’avoir reçu tout le monde. "Ce qui nous fait de la publicité parce que ceux qui sont venus iront dire aux autres qu’ils ont vu notre stand et que notre compagnie aérienne nationale était bien présente", fait-elle remarquer.
Le son de cloche est le même chez Sotra tourisme, où selon Mlle Nathalie Atta, plusieurs visiteurs qui ignoraient l’existence de cette agence de voyage, ont fait la promesse d’être de son écurie lors du Hadj 2014.
Ouvert dimanche par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, le Village MASA proposait les articles d’une trentaine d’artistes, les ouvrages de la quasi-totalité des éditeurs nationaux et les stands de nombreux partenaires dont l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ou encore Royal air Maroc.
L’introduction de l’artisanat et de la littérature constitue l’une des innovations majeures de cette huitième édition qui s’achève ce samedi par un concert géant avec Alpha Blondy, Koffi Olomidé, Meiway, DJ Arafat, Ramses de Kimon et Medhi Nassouly.
(AIP)
aaa/cmas