Yamoussoukro - Les enseignants des écoles primaires et secondaires catholiques de Côte d’Ivoire vont observer un arrêt des cours, "illimité", à partir du 18 mars, selon leurs responsables syndicaux, qui en ont fait l’annonce au cours d’une conférence de presse conjointe, samedi, à Yamoussoukro, (Centre, région du Bélier).
La conférence presse a été co-animée par le responsable du syndicat national des enseignants du primaire catholique de Côte d'Ivoire (SYNEPCA-CI) et celui du syndicat national des enseignants du secondaire catholique de Côte d'Ivoire (SYNESCA).
''Nous observons une grève illimitée le 18 mars et nous irons à l'année blanche pour que des solutions définitives soient trouvées aux revendicateurs des travailleurs que nous sommes'', a déclaré le secrétaire général du syndicat national des enseignants du secondaire catholique de Côte d'Ivoire (SYNESCA), Nestor Kouassi, porte parole de la plate-forme syndicale.
Il a expliqué que les revendications concernent les arriérés de salaire, l'augmentation des primes de logements au secondaire et leur institution au primaire, l'application de la grille salariale telle qu'écrit dans la convention collective de l'enseignement catholique, les indemnités, et le profil de carrière.
''Il y a aussi le paiement de la troisième tranche de l'aide de l'Union européenne de plus de 704 millions F CFA qui a été versée avec un prélèvement de 22% sur chaque enseignant soit plus 150 millions F CFA'', a précisé le SG du SYNESCA qui réclame la restitution aux ayants droit.
''On a au bas mot 25 mois d'arriéré de salaire ce n'est pas chrétien et humainement acceptable'', a fait soir pour sa part le secrétaire national de la plate-forme Arsène Diby du SYNEPCA-CI. Il a fait remarquer que là où la vérité et la justice doivent prévaloir, la direction nationale de l'enseignement catholique continue de se barricader malgré les négociations et interprétations.
Il dit s'expliquer mal que les enseignants catholiques qui font les meilleurs résultats de fin d'année soient traités avec mépris. '' Nous avons depuis longtemps souffert et fait notre pénitence. Nous souhaitons qu'avec l'observation du carême chrétien, période de pénitence et de disposition de cœur, nos patrons nous consentent le minimum qui nous est dû'' a plaidé Arsène Diby.
Le secrétaire national de la plate-forme syndicale a ensuite interpellé les parents d'élèves à intercéder auprès des dirigeants des écoles catholiques, afin de dénouer la crise et sauver l'année scolaire 2013-2014.
Depuis quelques années, les écoles catholiques de Côte d'Ivoire sont en proie à de nombreux remous dus aux difficultés de paiement de salaire. Ces problèmes qui perdurent ont poussé les enseignants à observer une grève déjà en février 2013. La toute dernière qui a secoué, le milieu des écoles catholiques eu au lieu le 10 février 2014 et a duré 72 heures.
AIP
nam/ask
La conférence presse a été co-animée par le responsable du syndicat national des enseignants du primaire catholique de Côte d'Ivoire (SYNEPCA-CI) et celui du syndicat national des enseignants du secondaire catholique de Côte d'Ivoire (SYNESCA).
''Nous observons une grève illimitée le 18 mars et nous irons à l'année blanche pour que des solutions définitives soient trouvées aux revendicateurs des travailleurs que nous sommes'', a déclaré le secrétaire général du syndicat national des enseignants du secondaire catholique de Côte d'Ivoire (SYNESCA), Nestor Kouassi, porte parole de la plate-forme syndicale.
Il a expliqué que les revendications concernent les arriérés de salaire, l'augmentation des primes de logements au secondaire et leur institution au primaire, l'application de la grille salariale telle qu'écrit dans la convention collective de l'enseignement catholique, les indemnités, et le profil de carrière.
''Il y a aussi le paiement de la troisième tranche de l'aide de l'Union européenne de plus de 704 millions F CFA qui a été versée avec un prélèvement de 22% sur chaque enseignant soit plus 150 millions F CFA'', a précisé le SG du SYNESCA qui réclame la restitution aux ayants droit.
''On a au bas mot 25 mois d'arriéré de salaire ce n'est pas chrétien et humainement acceptable'', a fait soir pour sa part le secrétaire national de la plate-forme Arsène Diby du SYNEPCA-CI. Il a fait remarquer que là où la vérité et la justice doivent prévaloir, la direction nationale de l'enseignement catholique continue de se barricader malgré les négociations et interprétations.
Il dit s'expliquer mal que les enseignants catholiques qui font les meilleurs résultats de fin d'année soient traités avec mépris. '' Nous avons depuis longtemps souffert et fait notre pénitence. Nous souhaitons qu'avec l'observation du carême chrétien, période de pénitence et de disposition de cœur, nos patrons nous consentent le minimum qui nous est dû'' a plaidé Arsène Diby.
Le secrétaire national de la plate-forme syndicale a ensuite interpellé les parents d'élèves à intercéder auprès des dirigeants des écoles catholiques, afin de dénouer la crise et sauver l'année scolaire 2013-2014.
Depuis quelques années, les écoles catholiques de Côte d'Ivoire sont en proie à de nombreux remous dus aux difficultés de paiement de salaire. Ces problèmes qui perdurent ont poussé les enseignants à observer une grève déjà en février 2013. La toute dernière qui a secoué, le milieu des écoles catholiques eu au lieu le 10 février 2014 et a duré 72 heures.
AIP
nam/ask