L’Affaire relative à la ‘’pollution de la Zone industrielle de Koumassi’’ ainsi que ses environs, plusieurs fois repportée par la presse a constitué, lundi 10 mars 2014, la préoccupation du parlement ivoirien. Devant ce problème environnemental plusieurs fois dénoncé, face auquel deux entreprises, Natour et Frères (entreprise spécialisée dans le recyclage des huiles usagées de moteur) et Outre Hair (la société de fabrique de mèches) se jettent les responsabilités, la Commission de la recherche de la science de la technologie et de l’environnement de l’Assemblée nationale Côte d’Ivoire s’est saisie du dossier en se déplacement sur le site. Elle était composée pour cette expédition de près d’une vingtaine de députés. Cette équipe dirigée par Kayo Slaha Clarisse épouse Mahi a successivement visité toutes les installations de Natour et Frères avant de visiter celles de Outre Hair. Lors de ces visites guidées, dirigées pour Natour et Frères par Abdallah Jichi, l’assistant du gérant de ladite société, et Ouattara Moustapha, le Responsable des ressources humaines, pour Outre Hair, les parlementaires, pour élucider toutes les zones d’ombre concernant le dossier, n’ont pas manqué de poser toutes sortes de questions aux responsables de ces entreprises. Au terme de la visite, la présidente de cette commission parlementaire a fait une brève déclaration à la presse. «Tout ce que je peux dire, c’est que nous membres de la Commission, sommes tous heureux d’avoir effectué cette mission. Concernant les raisons de ce déplacement, vous journalistes vous le savez déjà, nous avons lu dans les journaux qui ont écrit, que l’air est pollué, les populations ne respirent plus bien ici…Et il y a deux sociétés qui s’accusent mutuellement. C’est alors que nous, en notre qualité de représentants légaux des populations, nous sommes arrivés sur le site concerné pour nous faire notre propre opinion sur le sujet», a indiqué Mme Mahi Slaha Clarisse Kayo qui a par ailleurs révélé que tout le rapport sera remis au président de l’Assemblée Nationale afin qu’une solution soit trouvée à ce problème car, a-t-elle ajouté, ‘’nous ne pouvons pas laisser les populations mourir’’. L’équipe qui s’est également rendue au sein de la Cité Houphouët-Boigny, non loin du site de pollution où plusieurs victimes ont été enregistrées au sein des riverains, a lancé un message d’espoir en indiquant que ‘’tout sera amis en œuvre pour que cesse ce genre de chose’’. L’équipe s’est par la suite rendue au jardin botanique de Koumassi qui n’existe désormais que de nom.
Claude D.
Claude D.