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Région Publié le samedi 15 mars 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Agriculture / 12èmes journées de l’Association cotonnière africaine : L’amélioration de la productivité au cœur des débats de Yamoussoukro

© L’intelligent d’Abidjan Par J.B.
12e journées de l`Association Cotonnière africaine (ACA)
Jeudi 13 mars 2014. Yamoussoukro. Les 12e journées de l`Association Cotonnière africaine (ACA) se déroulent à la Fondation FHB de la capitale politique de la Côte d’Ivoire.
Le coton africain avec 1.500.000 tonnes de fibres soit 6% de la production mondiale, occupe la 8ème place mondiale. Malgré une qualité technique indéniable, il est moins compétitif sur le marché international du fait de la politique de subventions appliquée par les pouvoirs publics de certains pays gros producteurs. Le coton en Afrique est une culture essentiellement pluviale, soumise aux aléas climatiques. Quelles solutions idoines pour y faire face et permettre aux pays africains producteurs de coton d’être plus compétitifs ? C’est à cette problématique que tenteront de répondre, les personnalités du monde scientifique et de l’agro-industrie venus des quatre coins du monde au cours des 12èmes journées de l’Association cotonnière africaine (ACA), qui se tiennent depuis le jeudi 13 mars dernier à Yamoussoukro autour du thème : «le coton africain face au défi du changement climatique». Selon Abdoulaye Salif Sissoko, président par intérim de l’ACA, le coton représente pour l’Afrique un puissant instrument d’amélioration des indicateurs macro-économiques et de lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté. «Il est l’une des principales sources de revenus des exploitations agricoles familiales du continent. Près de 25 millions d’Africains tirent une part plus ou moins importante de leurs ressources de la filière coton», a-t-il fait savoir. Cependant, M. Sissoko a indiqué que malgré l’importance socio-économique que revêt la culture de l’or blanc, celle-ci traverse des moments très difficiles et continue à être très vulnérable. Pour lui, un diagnostic d’ensemble est nécessaire, afin que l’objectif de l’ACA qui est de faire passer la production actuelle de 1.500.000 tonnes de fibres à 5.000.000 de tonnes d’ici à 2022 soit atteint. Au nom du ministre de l’Agriculture, président de ces assisses, le préfet de la région du Bélier, André Assoumou Ekponon, a salué l’ACA pour le choix de la Côte d’Ivoire d’abriter cette rencontre d’intérêt commun. «Nous considérons ces assises comme votre soutien à l’endroit des producteurs de Côte d’Ivoire qui ont souffert des effets collatéraux de la crise qu’ils ont connue pendant les dix dernières années», a-t-il dit. L’émissaire du ministre Sangafowa a expliqué qu’en Côte d’Ivoire, les efforts entamés par le gouvernement pour rendre la filière compétitive et améliorer le revenu des producteurs de coton, commencent à porter des fruits. Toutefois, il a reconnu que l’impact de la mise en œuvre de la réforme sur la filière coton en Côte d’Ivoire et toutes les actions menées ailleurs en Afrique restent soumis à la maîtrise et la gestion efficiente du phénomène de changement climatique.
Diallo Harry, correspondant
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