Monsieur le Président,
Le gouvernement de Côte d’Ivoire, la délégation que je conduis et moi-même, vous félicitons, ainsi que madame la Secrétaire Exécutive d’ONU FEMME, pour le remarquable travail accompli pour le succès des travaux de la 58ème assemblée de la condition de la femme.
Mon pays souscrit entièrement aux déclarations faites respectivement par la Bolivie au nom du groupe des 77 plus la Chine, et par la Guinée Bissau au nom du groupe Africain.
Monsieur le Président,
Malgré la crise qui a longtemps annihilée nos efforts à la réalisation des OMD, l’on constate quelques progrès.
Dans le secteur Education/Formation, des mesures à la scolarisation et au maintien des filles à l’école ont permis de réduire les inégalités; mais les indicateurs d’achèvement restent encore relativement bas :
- 64% pour les garçons contre 52,1% pour les filles, au cycle primaire ;
- 43,4% pour les garçons et 30,2% pour les filles, puis 23,1% pour les garçons contre 16,8% pour les filles, respectivement au 1er et second cycle du secondaire général.
Pour renforcer l’égalité d’accès aux structures habituellement réservées aux garçons, Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA, a instruit l’Ecole Militaire Préparatoire Technique qui a admis cette année sa première promotion de 20 filles ; cette instruction sera exécutée l’année prochaine, par l’Ecole Nationale de Gendarmerie.
Au niveau de la santé maternelle, l’Etat a pris d’importantes mesures pour réduire le taux de mortalité maternelle. Il s’agit :
- de la gratuité de l’accouchement et de la césarienne ;
- de la sensibilisation accrue pour la réduction des grossesses en milieu scolaire et l’usage des méthodes contraceptives.
Au niveau de la promotion de l’égalité des sexes, la proportion de femmes dans les instances de décision reste encore très faible, même si l’on note une légère hausse :
- 10,5% au Parlement ;
- 17% au Gouvernement ;
- 26% dans la fonction publique.
Avec la base de données actualisées des compétences féminines multisectorielles ou compendium, la prise en compte du genre dans tous les documents cadres de développement et l’institutionnalisation de la budgétisation sensible au genre, nous espérons bientôt améliorer ces taux.
Le Parlement dont les capacités en matière de genre ont été renforcées, a déjà inscrit «la promotion du Genre» dans ses priorités.
Ainsi, la nouvelle loi sur le mariage de janvier 2013, fait-elle de la famille, l’espace par excellence de promotion de l’égalité. Elle consacre à cet effet, la “gestion conjointe du foyer par l’époux et l’épouse.
Au niveau de l’autonomisation économique de la femme, l’Etat renforce sa capacité d’action, à travers :
1. la mise en place du «Fonds, Femme et Développement» et du «Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire», à l’initiative de la Première Dame, Madame Dominique OUATTARA, en vue de favoriser l’accès aux ressources financières et l’entreprenariat féminin ;
2. la mise en oeuvre d’une politique d’accès à l’eau potable par la démultiplication des bornes fontaines ;
4. l’amélioration de l’accès des femmes à la terre ;
5. Enfin, le renforcement du partenariat public-privé pour l’adéquation formation-emploi, et l’emplois des filles et garçons issus de la formation professionnelle.
En matière de Violences Basées sur le Genre, un plan stratégique est mis en œuvre avec l’implication des élus, des magistrats, des forces de défense et de sécurité, des leaders communautaires et religieux.
Monsieur le Président,
La Côte d’Ivoire, membre du comité des 10 de la Décennie de la Femme Africaine, adhère à la Position Commune Africaine pour l’agenda post 2015 et recommande que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et les droits des femmes occupent une place de choix dans le programme de développement post 2015.
Nous rappellons qu’à la 49ème session en 2005, les Gouvernements ont reconnu que le Programme de Beijing et la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard de la Femme (CEDEF), se renforcent mutuellement et concourent à la réalisation de l’OMD 3.
Alors que nous nous apprêtons à évaluer les acquis de Beijing+20, retenons plus que jamais, l’importance de ces deux instruments.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Le gouvernement de Côte d’Ivoire, la délégation que je conduis et moi-même, vous félicitons, ainsi que madame la Secrétaire Exécutive d’ONU FEMME, pour le remarquable travail accompli pour le succès des travaux de la 58ème assemblée de la condition de la femme.
Mon pays souscrit entièrement aux déclarations faites respectivement par la Bolivie au nom du groupe des 77 plus la Chine, et par la Guinée Bissau au nom du groupe Africain.
Monsieur le Président,
Malgré la crise qui a longtemps annihilée nos efforts à la réalisation des OMD, l’on constate quelques progrès.
Dans le secteur Education/Formation, des mesures à la scolarisation et au maintien des filles à l’école ont permis de réduire les inégalités; mais les indicateurs d’achèvement restent encore relativement bas :
- 64% pour les garçons contre 52,1% pour les filles, au cycle primaire ;
- 43,4% pour les garçons et 30,2% pour les filles, puis 23,1% pour les garçons contre 16,8% pour les filles, respectivement au 1er et second cycle du secondaire général.
Pour renforcer l’égalité d’accès aux structures habituellement réservées aux garçons, Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA, a instruit l’Ecole Militaire Préparatoire Technique qui a admis cette année sa première promotion de 20 filles ; cette instruction sera exécutée l’année prochaine, par l’Ecole Nationale de Gendarmerie.
Au niveau de la santé maternelle, l’Etat a pris d’importantes mesures pour réduire le taux de mortalité maternelle. Il s’agit :
- de la gratuité de l’accouchement et de la césarienne ;
- de la sensibilisation accrue pour la réduction des grossesses en milieu scolaire et l’usage des méthodes contraceptives.
Au niveau de la promotion de l’égalité des sexes, la proportion de femmes dans les instances de décision reste encore très faible, même si l’on note une légère hausse :
- 10,5% au Parlement ;
- 17% au Gouvernement ;
- 26% dans la fonction publique.
Avec la base de données actualisées des compétences féminines multisectorielles ou compendium, la prise en compte du genre dans tous les documents cadres de développement et l’institutionnalisation de la budgétisation sensible au genre, nous espérons bientôt améliorer ces taux.
Le Parlement dont les capacités en matière de genre ont été renforcées, a déjà inscrit «la promotion du Genre» dans ses priorités.
Ainsi, la nouvelle loi sur le mariage de janvier 2013, fait-elle de la famille, l’espace par excellence de promotion de l’égalité. Elle consacre à cet effet, la “gestion conjointe du foyer par l’époux et l’épouse.
Au niveau de l’autonomisation économique de la femme, l’Etat renforce sa capacité d’action, à travers :
1. la mise en place du «Fonds, Femme et Développement» et du «Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire», à l’initiative de la Première Dame, Madame Dominique OUATTARA, en vue de favoriser l’accès aux ressources financières et l’entreprenariat féminin ;
2. la mise en oeuvre d’une politique d’accès à l’eau potable par la démultiplication des bornes fontaines ;
4. l’amélioration de l’accès des femmes à la terre ;
5. Enfin, le renforcement du partenariat public-privé pour l’adéquation formation-emploi, et l’emplois des filles et garçons issus de la formation professionnelle.
En matière de Violences Basées sur le Genre, un plan stratégique est mis en œuvre avec l’implication des élus, des magistrats, des forces de défense et de sécurité, des leaders communautaires et religieux.
Monsieur le Président,
La Côte d’Ivoire, membre du comité des 10 de la Décennie de la Femme Africaine, adhère à la Position Commune Africaine pour l’agenda post 2015 et recommande que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et les droits des femmes occupent une place de choix dans le programme de développement post 2015.
Nous rappellons qu’à la 49ème session en 2005, les Gouvernements ont reconnu que le Programme de Beijing et la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard de la Femme (CEDEF), se renforcent mutuellement et concourent à la réalisation de l’OMD 3.
Alors que nous nous apprêtons à évaluer les acquis de Beijing+20, retenons plus que jamais, l’importance de ces deux instruments.
Je vous remercie de votre aimable attention.