« La gestion de l’état-civil et les procédures d’acquisition de la nationalité en Côte d’Ivoire » tel était le thème du séminaire de renforcement des capacités sur l’état-civil et la nationalité, qui a eu lieu les 6 et 7 mars derniers à Krindjabo (11 kilomètres d’Aboisso). Le public-cible était les quatorze (14) sous-préfets des départements d’Aboisso, Adiaké et Tiapoum et cinq adjoints au maire des communes desdits départements. Quatre importants sous-thèmes ont été développés pendant ces deux jours par Paul Koréki, chef de projet au ministère de la Justice et au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), Koné Wawota Justin, substitut résident du procureur de la République près la section de tribunal d’Aboisso et Diané Hassane, magistrat. « L’importance de l’état-civil, bonnes et mauvaises pratiques en matière de gestion de l’état-civil en Côte d’Ivoire », « rôle et rapports entre acteurs de la chaine de l’état-civil », « apatridie et exposition au risque d’apatridie, les avancées dans la lutte contre ces deux phénomènes » et « procédure d’acquisition de la nationalité ivoirienne (le mariage, la naturalisation et l’acquisition de la nationalité par déclaration » ont été passés au peigne fin par les panélistes. Les participants ont été suffisamment éclairés sur les principales règles qui régissent l’état-civil, les mauvaises pratiques, les procédures d’acquisition de la nationalité ivoirienne par déclaration et sur la notion d’apatridie. Les exposés ont été suivis de débats libres. Les séminaristes ont loué l’initiative et promis d’étendre la formation. « Nous avons beaucoup appris au cours de ce séminaire. Nous repartons satisfaits et ragaillardis. Nous ferons la restitution à nos collaborateurs et aux agents secondaires, » a déclaré, au nom de ses pairs, le sous-préfet central d’Aboisso, Solange Kamelan. La cérémonie d’ouverture a été faite par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly en présence du représentant de l’UNHCR en Côte d’Ivoire, Touré Mohamed. Le ministre a indiqué que les questions d’état-civil sont des éléments importants dans la gestion d’un Etat, d’une région, d’une commune et d’une localité. Pour lui, le Sud Comoé étant une porte d’entrée, il est important qu’un tel séminaire se tienne pour former les agents et officiers de l’état-civil. Le représentant de l’UNHCR a, pour sa part, rassuré les participants du soutien de l’agence des Nations Unies. Avant de rappeler l’hospitalité légendaire de la Côte d’Ivoire et le soutien de ce pays aux réfugiés de la guerre du Biafra (Nigéria) et du Libéria. Les députés d’Aboisso Commune et sous-préfecture et le maire de la commune se sont félicités de l’organisation de ce séminaire, qui apportera, à n’en point douter, des réponses aux questions de nationalité et d’extraits d’acte de naissance.
Sam K.D
Sam K.D