Le village d’Anono situé dans la commune de Cocody est « victime » d’expropriation de son patrimoine foncier par l’Etat ivoirien, en violation du protocole d’accord signé avec l’Etat de Côte d’Ivoire datant de février 1970. C’est ce qu’a tenu à dénoncer la chefferie de ce village vendredi, au cours d’une conférence de presse.
Selon le chef du village d’Anono, le Docteur Ahouo Léon Raymond, entouré pour la circonstance de sa notabilité et des conseils en matière juridique et foncière du village, le protocole d’accord signé en février 1970 prévoyait que le village d’Anono cède à l’Etat de Côte d’Ivoire les sites de l’actuelle université Félix Houphouët Boigny, l’école de gendarmerie, les camps militaires d’Akouédo, les quartiers de la Riviera. En contrepartie l’Etat devait garantir à la communauté villageoise six fois la superficie du village pour son extension et également six fois cette même superficie pour les activités agricoles.
L’émoi de la communauté d’Anono est d’autant plus grand qu’en dépit de ne pas appliquer le protocole d’accord, l’Etat au motif de sa politique de développement a exproprié le village d’une partie de sa superficie. Le dernier fait qui a motivé cette conférence de presse vient de l’annonce faite par le ministère des Infrastructures économiques de son intention d’utiliser 38 hectares de son périmètre immédiat, sur lequel, aux dire du chef Léon Raymond Ahouo, existeraient des habitations.
Par ailleurs, les 70 mètres de largeur prévus pour le futur boulevard de France redressé, qui doit côtoyer le village, sont jugés excessifs par le conseil du village pour les affaires foncières. Selon le chef du village, 35 mètres auraient suffis pour ce boulevard deux fois trois voies. La situation sans être alarmante est préoccupante, au point où les jeunes du village se sont fermement opposés à une équipe du Bureau national d’études techniques de développement (BNEDT) venue délimiter l’emprise du futur boulevard de France redressé.
En plus de ne plus disposer de terres cultivables, la communauté villageoise d’Anono craint de devoir perdre une partie du site actuel du village. Ce qui à en point douter constituerait une vraie catastrophe. A travers cette conférence, Léon Raymond Ohouo et la notabilité d’Anono veulent inviter les autorités actuelles, dont ils louent les projets de développement, à daigner pour une fois accepter de respecter le protocole d’accord datant de 1970, que malheureusement les gouvernements successifs depuis cette date ont foulé au pied. « Un Etat fort c’est un Etat qui respecte les lois dans l’intérêt des populations », dira Me Ouattara, conseil juridique du village d’Anono. « Si l’Etat nous conteste nos compensations, nous n’allons pas nous battre avec lui, ni lui tenir un bras de fer. Nous nous en remettrons à Dieu le juste juge », a conclu très ému le Docteur Léon Raymond Ohouo, chef du village d’Anono.
Selon le chef du village d’Anono, le Docteur Ahouo Léon Raymond, entouré pour la circonstance de sa notabilité et des conseils en matière juridique et foncière du village, le protocole d’accord signé en février 1970 prévoyait que le village d’Anono cède à l’Etat de Côte d’Ivoire les sites de l’actuelle université Félix Houphouët Boigny, l’école de gendarmerie, les camps militaires d’Akouédo, les quartiers de la Riviera. En contrepartie l’Etat devait garantir à la communauté villageoise six fois la superficie du village pour son extension et également six fois cette même superficie pour les activités agricoles.
L’émoi de la communauté d’Anono est d’autant plus grand qu’en dépit de ne pas appliquer le protocole d’accord, l’Etat au motif de sa politique de développement a exproprié le village d’une partie de sa superficie. Le dernier fait qui a motivé cette conférence de presse vient de l’annonce faite par le ministère des Infrastructures économiques de son intention d’utiliser 38 hectares de son périmètre immédiat, sur lequel, aux dire du chef Léon Raymond Ahouo, existeraient des habitations.
Par ailleurs, les 70 mètres de largeur prévus pour le futur boulevard de France redressé, qui doit côtoyer le village, sont jugés excessifs par le conseil du village pour les affaires foncières. Selon le chef du village, 35 mètres auraient suffis pour ce boulevard deux fois trois voies. La situation sans être alarmante est préoccupante, au point où les jeunes du village se sont fermement opposés à une équipe du Bureau national d’études techniques de développement (BNEDT) venue délimiter l’emprise du futur boulevard de France redressé.
En plus de ne plus disposer de terres cultivables, la communauté villageoise d’Anono craint de devoir perdre une partie du site actuel du village. Ce qui à en point douter constituerait une vraie catastrophe. A travers cette conférence, Léon Raymond Ohouo et la notabilité d’Anono veulent inviter les autorités actuelles, dont ils louent les projets de développement, à daigner pour une fois accepter de respecter le protocole d’accord datant de 1970, que malheureusement les gouvernements successifs depuis cette date ont foulé au pied. « Un Etat fort c’est un Etat qui respecte les lois dans l’intérêt des populations », dira Me Ouattara, conseil juridique du village d’Anono. « Si l’Etat nous conteste nos compensations, nous n’allons pas nous battre avec lui, ni lui tenir un bras de fer. Nous nous en remettrons à Dieu le juste juge », a conclu très ému le Docteur Léon Raymond Ohouo, chef du village d’Anono.