Un an après sa création le 11 mars 2013, le Centre de Coordination et des Décisions Opérationnelles (CCDO) a réussi à faire reculer le grand banditisme à Abidjan. Et ne compte pas à s'arrêter en si bon chemin, ni accorder le moindre répit aux bandits et autres fauteurs de troubles, aussi bien dans la capitale économique qu'ailleurs en Côte d'Ivoire. Selon des sources proches du Ministère d'Etat, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, des dispositions sont prises pour le déploiement du CCDO au-delà du District d'Abidjan. Les sécurocrates entendent poursuivre l'extension de cette unité aux grandes agglomérations de l’intérieur du pays, afin de lui permettre de réussir le maillage du territoire à toutes les populations de la Côte d’Ivoire, par la baisse durable du sentiment d’insécurité. D'après des informations de sources crédibles, les hommes du commissaire-divisionnaire Youssouf Kouyaté, le coordonnateur, et du commandant Issiaka Ouattara dit Wattao, le chef des opérations, seront bientôt déployés dans les grandes villes du pays. Le document-bilan de la première année du CCDO, qui donne l'information, précise que l’extension du CCDO aux grandes agglomérations de l’intérieur se fera à travers les Groupements Régionaux d’Intervention et de Sécurisation (GRIS). « Il s’agit dans l’immédiat des GRIS de San-Pedro, Duékoué, Yamoussoukro pour lesquels les infrastructures sont achevées et dont les déploiements en personnels sont attendus », selon le document. Des capitales régionales comme Abengourou, Bouaké et Korhogo recevront également leurs unités, mais à court et moyen terme, d'après les mêmes sources. Dans ces villes, des prospections de sites ont été déjà réalisées. Comme on le constate, l’embargo sur les armes qui frappe notre pays depuis de longues années et les nombreuses difficultés liées au contexte de sortie de crise n'entament nullement la détermination du premier policier ivoirien à mener à bien ce projet. Mieux, Hamed Bakayoko entend poursuivre les équipements en matériels tant en mobilité, en informatique, qu’en communication, afin de permettre à ses hommes de ramener la quiétude au sein des populations partout en Côte d'Ivoire.
Un bilan satisfaisant
Après sa naissance sur les cendres du Centre de commandement des opérations de sécurité, le CCDO s'est rapidement démarqué du CeCos qui avait très vite terni son image par de nombreuses bavures. Fort de ses ressources humaines rigoureusement sélectionnées au sein des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, de la Gendarmerie et de la Police Nationale, et bénéficiant de nouveaux matériels et équipements adaptés à leurs missions, le CCDO a atteint l'objectif premier de ramener le taux de braquages et les attaques de domicile à des proportions acceptables et
de faire baisser le sentiment d’insécurité. De 1.178 en 2012, les vols de véhicules ont chuté à 907 en 2013. Soit une baisse de 23 %. Quant aux attaques de domiciles, sociétés, commerces et établissements financiers, de 1.202 avant l'avènement du CCDO, ils sont passés à 998 en 2013. Soit une baisse de 16,97 %. Dans le même temps, 6 bandits ont été abattus, 196 individus interpellés pour diverses infractions et mis à la disposition des différents services de Police et de Gendarmerie. Le bilan de cette première année d'exercice fait également état de 20 véhicules volés retrouvés, 15 attaques de domiciles et 02 attaques de commerces déjoués. Au total, 1.125 munitions et 24 armes à feu ont été saisies par les éléments du CCDO. Qui ont aussi fait barrage à de nombreux réseaux de destabilisation tant à Abidjan, à l’Intérieur du pays qu’au délà de nos frontières. Leurs activités ont permis d’avoir des résultats signicatifs avec l’interpellation de plusieurs individus, auteurs d’atteintes à la sûrété de l’Etat. Au terme d'un an d’existence, il ne serait pas exagéré de soutenir que le CCDO a largement contribué à faire baisser non seulement l’indice de sécurité, mais aussi, le sentiment d’insécurité par son occupation du terrain. Toute chose qui a valu à la Côte d’Ivoire d'être retirée de la liste rouge des Etats-Unis, depuis le mercredi 19 février 2014. Désormais, leurs ressortissants pourront emprunter la destination Côte d’Ivoire. «Les restrictions de voyages en Côte d’Ivoire datant du 16 mai 2013 sont levées avec effet immédiat. La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire s’est nettement améliorée depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 », lisait-on dans le bulletin d’information de l’ambassade des Etats Unis du mercredi 19 février 2014. Une avancée à mettre à l'actif du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
H.O
Un bilan satisfaisant
Après sa naissance sur les cendres du Centre de commandement des opérations de sécurité, le CCDO s'est rapidement démarqué du CeCos qui avait très vite terni son image par de nombreuses bavures. Fort de ses ressources humaines rigoureusement sélectionnées au sein des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, de la Gendarmerie et de la Police Nationale, et bénéficiant de nouveaux matériels et équipements adaptés à leurs missions, le CCDO a atteint l'objectif premier de ramener le taux de braquages et les attaques de domicile à des proportions acceptables et
de faire baisser le sentiment d’insécurité. De 1.178 en 2012, les vols de véhicules ont chuté à 907 en 2013. Soit une baisse de 23 %. Quant aux attaques de domiciles, sociétés, commerces et établissements financiers, de 1.202 avant l'avènement du CCDO, ils sont passés à 998 en 2013. Soit une baisse de 16,97 %. Dans le même temps, 6 bandits ont été abattus, 196 individus interpellés pour diverses infractions et mis à la disposition des différents services de Police et de Gendarmerie. Le bilan de cette première année d'exercice fait également état de 20 véhicules volés retrouvés, 15 attaques de domiciles et 02 attaques de commerces déjoués. Au total, 1.125 munitions et 24 armes à feu ont été saisies par les éléments du CCDO. Qui ont aussi fait barrage à de nombreux réseaux de destabilisation tant à Abidjan, à l’Intérieur du pays qu’au délà de nos frontières. Leurs activités ont permis d’avoir des résultats signicatifs avec l’interpellation de plusieurs individus, auteurs d’atteintes à la sûrété de l’Etat. Au terme d'un an d’existence, il ne serait pas exagéré de soutenir que le CCDO a largement contribué à faire baisser non seulement l’indice de sécurité, mais aussi, le sentiment d’insécurité par son occupation du terrain. Toute chose qui a valu à la Côte d’Ivoire d'être retirée de la liste rouge des Etats-Unis, depuis le mercredi 19 février 2014. Désormais, leurs ressortissants pourront emprunter la destination Côte d’Ivoire. «Les restrictions de voyages en Côte d’Ivoire datant du 16 mai 2013 sont levées avec effet immédiat. La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire s’est nettement améliorée depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 », lisait-on dans le bulletin d’information de l’ambassade des Etats Unis du mercredi 19 février 2014. Une avancée à mettre à l'actif du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
H.O