Le régime ivoirien vient de donner un avis favorable à la Cpi, pour le transfèrement du Président-fondateur du Cojep, le ministre Charles Blé Goudé à La Haye, à la suite du conseil des ministres tenu, ce Jeudi 20 Mars 2014. Après Laurent Gbagbo, le pouvoir Ouattara vient ainsi de priver la Côte d’Ivoire d’un autre catalyseur, d’un autre atout pour la Paix et la Réconciliation nationale.
Le Cojep constate avec amertume que la Cpi se fait encore complice de la justice des vainqueurs si elle n’en est pas, elle-même, l’instigatrice au plan nationale. En effet, à ce jour, au niveau international trois (03) mandats d’arrêt contre le camp Gbagbo ont été rendus publics contre zéro dans le camp Ouattara et au plan national, l’on enregistre officiellement au moins cent vingt (120) pro-Gbagbo inculpés contre zéro dans le camp Ouattara.
En outre, le Cojep note que le gouvernement tergiverse et n’offre aucune vision claire pour garantir la cohésion sociale en Côte-d’Ivoire. Car, il est hélas encore trop sujet à de nombreuses influences extérieures qui, visiblement et malheureusement, le pousse chaque jour un peu plus à sa perte, si ce n’est en réalité, toute la Côte-d’Ivoire qu’on veut conduire vers un chaos inévitable.
Sinon, comment justifier qu’après avoir affirmé la capacité des juridictions ivoiriennes à conduire toutes les procédures judiciaires en cours, la Côte-d’Ivoire se médise, se déprécie, elle-même, en se dédisant de la façon la plus vulgaire, sur fond de haine et de vengeance politique, sur le cas Charles Blé Goudé ?
Aussi, le Cojep s’étonne-t-il qu’au moment où tous les Ivoiriens ont, avec espoir, les yeux rivés vers la réconciliation nationale, au moment où les Ivoiriens, les Africains et les citoyens du monde entier se mobilisent pour la libération prochaine du Président Laurent Gbagbo, la Cpi et le gouvernement ivoirien rament à contre-courant de ce processus d’intérêt national et africain.
Le Cojep doute donc de la volonté de la communauté dite internationale à aider la Côte d’Ivoire à sortir de cette impasse.
Le Cojep est surpris et s’interroge sur la volonté réelle du pouvoir Ouattara à aller à la Paix et à la réconciliation nationale.
Est-il responsable de compromettre ainsi la cohésion sociale et le développement de la Côte-d’Ivoire qui vise l’émergence à l’horizon 2020 ? Comment peut-on assassiner de la sorte la réconciliation nationale au risque de compromettre l’avenir de nombreuses générations ?
Face à cet acharnement contre les pro-Gbagbo, le gouvernement ivoirien veut-il pousser les Ivoiriens à la révolte ?
Le silence du peuple face à la tyrannie, à l’oppression, à cette justice partiale, parcellaire et asymétrique durera jusqu’à quand ?
Le Cojep appelle les Ivoiriens de tout bord, les démocrates ivoiriens et du monde entier, à se mobiliser pour imposer une Paix véritable et durable en Côte d’Ivoire.
Le pays nous appelle, nous devons répondre tous présents !
D’ici là, nous appelons nos militants au calme et à la sérénité face à cette autre épreuve et les invitons à se tenir debout et mobilisés pour le succès des mots d’ordre à venir, en vue la restauration de la Justice et de la Démocratie en Côte-d’Ivoire.
L’Amour triomphera sur la haine ! Le bien vaincra le mal ! Le jour viendra à bout de la nuit !
Dieu bénisse la Côte-d’Ivoire.
Fait, à Abidjan le 20 Mars 2014
Pour le Comité exécutif de crise
BLY Roselin
Président intérimaire du Cojep
NB : La titraille est de Notre Voie
Le Cojep constate avec amertume que la Cpi se fait encore complice de la justice des vainqueurs si elle n’en est pas, elle-même, l’instigatrice au plan nationale. En effet, à ce jour, au niveau international trois (03) mandats d’arrêt contre le camp Gbagbo ont été rendus publics contre zéro dans le camp Ouattara et au plan national, l’on enregistre officiellement au moins cent vingt (120) pro-Gbagbo inculpés contre zéro dans le camp Ouattara.
En outre, le Cojep note que le gouvernement tergiverse et n’offre aucune vision claire pour garantir la cohésion sociale en Côte-d’Ivoire. Car, il est hélas encore trop sujet à de nombreuses influences extérieures qui, visiblement et malheureusement, le pousse chaque jour un peu plus à sa perte, si ce n’est en réalité, toute la Côte-d’Ivoire qu’on veut conduire vers un chaos inévitable.
Sinon, comment justifier qu’après avoir affirmé la capacité des juridictions ivoiriennes à conduire toutes les procédures judiciaires en cours, la Côte-d’Ivoire se médise, se déprécie, elle-même, en se dédisant de la façon la plus vulgaire, sur fond de haine et de vengeance politique, sur le cas Charles Blé Goudé ?
Aussi, le Cojep s’étonne-t-il qu’au moment où tous les Ivoiriens ont, avec espoir, les yeux rivés vers la réconciliation nationale, au moment où les Ivoiriens, les Africains et les citoyens du monde entier se mobilisent pour la libération prochaine du Président Laurent Gbagbo, la Cpi et le gouvernement ivoirien rament à contre-courant de ce processus d’intérêt national et africain.
Le Cojep doute donc de la volonté de la communauté dite internationale à aider la Côte d’Ivoire à sortir de cette impasse.
Le Cojep est surpris et s’interroge sur la volonté réelle du pouvoir Ouattara à aller à la Paix et à la réconciliation nationale.
Est-il responsable de compromettre ainsi la cohésion sociale et le développement de la Côte-d’Ivoire qui vise l’émergence à l’horizon 2020 ? Comment peut-on assassiner de la sorte la réconciliation nationale au risque de compromettre l’avenir de nombreuses générations ?
Face à cet acharnement contre les pro-Gbagbo, le gouvernement ivoirien veut-il pousser les Ivoiriens à la révolte ?
Le silence du peuple face à la tyrannie, à l’oppression, à cette justice partiale, parcellaire et asymétrique durera jusqu’à quand ?
Le Cojep appelle les Ivoiriens de tout bord, les démocrates ivoiriens et du monde entier, à se mobiliser pour imposer une Paix véritable et durable en Côte d’Ivoire.
Le pays nous appelle, nous devons répondre tous présents !
D’ici là, nous appelons nos militants au calme et à la sérénité face à cette autre épreuve et les invitons à se tenir debout et mobilisés pour le succès des mots d’ordre à venir, en vue la restauration de la Justice et de la Démocratie en Côte-d’Ivoire.
L’Amour triomphera sur la haine ! Le bien vaincra le mal ! Le jour viendra à bout de la nuit !
Dieu bénisse la Côte-d’Ivoire.
Fait, à Abidjan le 20 Mars 2014
Pour le Comité exécutif de crise
BLY Roselin
Président intérimaire du Cojep
NB : La titraille est de Notre Voie