Fin du débat sur le transfèrement ou non de Charles Blé Goudé à La Haye. L’ex-leader de la ‘’galaxie patriotique’’ devrait bientôt répondre des charges portées contre lui devant la Cour pénale internationale.
Blé Goudé sera-t-il transféré ou non à la Cour pénale internationale ? Cette question qui taraudait les esprits a finalement trouvé réponse hier, au cours du conseil de ministres tenu au Plateau. Charles Blé Goudé, ancien leader de la ‘’galaxie patriotique’’, va répondre de ses crimes devant la Cour pénale Internationale (Cpi). Les autorités ivoiriennes ont donné leur avis favorable pour son transfèrement. « Le gouvernement marque son accord à la demande d’arrestation et de remise de Blé Goudé à la Cpi », a annoncé le ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly, avant le point-presse traditionnel du porte-parole du gouvernement, Bruno Koné. Qu’est-ce qui a bien pu pousser les autorités ivoiriennes à accéder enfin à la demande de la Cpi ? Pour le Garde des sceaux, «Le personnage Blé Goudé est toute une histoire. L’introduction de la violence à l’université, la fermeture de plusieurs entreprises par sa faute, la violence à l’égard du personnel de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et son fameux article 125. Il a aussi causé beaucoup de torts à la communauté internationale », a-t-il argumenté. En attendant son transfèrement dans les jours prochains, Gnénéma Coulibaly a indiqué qu’une discussion aura lieu entre le ministère de la Justice ivoirienne et le greffe de la Cpi pour accélérer le processus d’exécution de la mesure prise. C’est le 3 mars dernier que la Cour pénale internationale a rejeté la demande de sursis formulée par la Côte d'Ivoire à propos de Charles Blé Goudé et a exigé le transfèrement à La Haye de l'ex-leader des jeunes proches de l'ancien chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, sans délai, une semaine plutard. L’ancien président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), après deux années d’exil, a été arrêté, le 17 janvier 2013, au Ghana.
Eric Diomandé
Blé Goudé sera-t-il transféré ou non à la Cour pénale internationale ? Cette question qui taraudait les esprits a finalement trouvé réponse hier, au cours du conseil de ministres tenu au Plateau. Charles Blé Goudé, ancien leader de la ‘’galaxie patriotique’’, va répondre de ses crimes devant la Cour pénale Internationale (Cpi). Les autorités ivoiriennes ont donné leur avis favorable pour son transfèrement. « Le gouvernement marque son accord à la demande d’arrestation et de remise de Blé Goudé à la Cpi », a annoncé le ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly, avant le point-presse traditionnel du porte-parole du gouvernement, Bruno Koné. Qu’est-ce qui a bien pu pousser les autorités ivoiriennes à accéder enfin à la demande de la Cpi ? Pour le Garde des sceaux, «Le personnage Blé Goudé est toute une histoire. L’introduction de la violence à l’université, la fermeture de plusieurs entreprises par sa faute, la violence à l’égard du personnel de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et son fameux article 125. Il a aussi causé beaucoup de torts à la communauté internationale », a-t-il argumenté. En attendant son transfèrement dans les jours prochains, Gnénéma Coulibaly a indiqué qu’une discussion aura lieu entre le ministère de la Justice ivoirienne et le greffe de la Cpi pour accélérer le processus d’exécution de la mesure prise. C’est le 3 mars dernier que la Cour pénale internationale a rejeté la demande de sursis formulée par la Côte d'Ivoire à propos de Charles Blé Goudé et a exigé le transfèrement à La Haye de l'ex-leader des jeunes proches de l'ancien chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, sans délai, une semaine plutard. L’ancien président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), après deux années d’exil, a été arrêté, le 17 janvier 2013, au Ghana.
Eric Diomandé