Abidjan - La Jeunesse panafricaine démocrate (JPAD) salue la décision du gouvernement d'autoriser le transfèrement de Charles Blé Goudé, ex-leader de la galaxie patriotique, à la Cour pénale internationale (CPI) et demande aux autorités de faire autant pour Mme Simone Gbagbo, présumée marraine politique du leader de la jeunesse patriotique à qui elle donnait des ordres.
Dans un communiqué de presse dont l'AIP a reçu copie, la JPAD reproche à M. Charles Blé Goudé d'avoir, durant une décennie, "œuvré et contribué à la destruction de la jeunesse ivoirienne qui avait comme repère la violence et le désordre".
"La JPAD pense qu'aucune réconciliation nationale sincère ne doit se faire sur le dos des victimes de la crise postélectorale de 2010. C'est pourquoi, elle demande au gouvernement de remettre Madame Ehivet Gbagbo pour permettre à la CPI de faire toute la lumière sur les exactions commises par les personnes interpellées par la CPI",affirmé le président national, Djéni Amani Ange Landry.
"La justice devrait permettre aux victimes de pardonner à leur bourreau pour une réconciliation vraie, où tous les enfants de la Côte d'Ivoire vivront sans différence religieuse, politique, ethnique et sociale pour regarder l'avenir de notre beau pays", a ajouté le président de la JPAD.
Il demande, par ailleurs, aux victimes de rester sereines et de faire confiance au gouvernement qui permettra à la justice de s'exprimer bientôt.
"Aucune personne ne peut ôter la vie à son semblable pour une opinion politique et bénéficier d'une protection quelconque par rapport à son statut dans la société", conclut M. Djéni Ange Landry.
Le gouvernement ivoirien, rappelle-t-on, a donné jeudi son accord pour le transfèrement à la CPI de Charles Blé Goudé, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, après la demande de sursis formulée par la Côte d'Ivoire à la Cour internationale qui a exigé que celui-ci lui soit transféré sans délai.
(Aip)
kp
Dans un communiqué de presse dont l'AIP a reçu copie, la JPAD reproche à M. Charles Blé Goudé d'avoir, durant une décennie, "œuvré et contribué à la destruction de la jeunesse ivoirienne qui avait comme repère la violence et le désordre".
"La JPAD pense qu'aucune réconciliation nationale sincère ne doit se faire sur le dos des victimes de la crise postélectorale de 2010. C'est pourquoi, elle demande au gouvernement de remettre Madame Ehivet Gbagbo pour permettre à la CPI de faire toute la lumière sur les exactions commises par les personnes interpellées par la CPI",affirmé le président national, Djéni Amani Ange Landry.
"La justice devrait permettre aux victimes de pardonner à leur bourreau pour une réconciliation vraie, où tous les enfants de la Côte d'Ivoire vivront sans différence religieuse, politique, ethnique et sociale pour regarder l'avenir de notre beau pays", a ajouté le président de la JPAD.
Il demande, par ailleurs, aux victimes de rester sereines et de faire confiance au gouvernement qui permettra à la justice de s'exprimer bientôt.
"Aucune personne ne peut ôter la vie à son semblable pour une opinion politique et bénéficier d'une protection quelconque par rapport à son statut dans la société", conclut M. Djéni Ange Landry.
Le gouvernement ivoirien, rappelle-t-on, a donné jeudi son accord pour le transfèrement à la CPI de Charles Blé Goudé, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, après la demande de sursis formulée par la Côte d'Ivoire à la Cour internationale qui a exigé que celui-ci lui soit transféré sans délai.
(Aip)
kp