Abidjan - Soupçonné de crimes contre l’humanité, Charles Blé Goudé, l’ex- leader des jeunes patriotes proches de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a été transféré samedi à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye (Pays-Bas), a appris l’AIP de source officielle.
"Le gouvernement informe la communauté nationale et internationale que monsieur Charles Blé Goudé a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye, ce jour, samedi 22 mars 2014", indique un communiqué du gouvernement ivoirien, signé du porte-parole dudit gouvernement, Bruno Nabagné Koné, dont l’AIP a reçu copie.
Jeudi, lors d’un Conseil des ministres, le gouvernement avait marqué son accord pour le transfèrement de celui qui avait été surnommé "le ministre de rue" durant le temps qu’a duré le pouvoir de son mentor Laurent Gbagbo, lui-même détenu à la CPI depuis 2011, où il est soupçonné des mêmes crimes.
Charles Blé Goudé, 42 ans, est soupçonné de "meurtres, viols, autres actes inhumains et de persécution de population civile", commis lors de la crise postélectorale ivoirienne (2010-2011) qui a fait plus de 3000 morts.
Cette crise était née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après avoir perdu l’élection présidentielle de novembre 2010.
(AIP)
tm
"Le gouvernement informe la communauté nationale et internationale que monsieur Charles Blé Goudé a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye, ce jour, samedi 22 mars 2014", indique un communiqué du gouvernement ivoirien, signé du porte-parole dudit gouvernement, Bruno Nabagné Koné, dont l’AIP a reçu copie.
Jeudi, lors d’un Conseil des ministres, le gouvernement avait marqué son accord pour le transfèrement de celui qui avait été surnommé "le ministre de rue" durant le temps qu’a duré le pouvoir de son mentor Laurent Gbagbo, lui-même détenu à la CPI depuis 2011, où il est soupçonné des mêmes crimes.
Charles Blé Goudé, 42 ans, est soupçonné de "meurtres, viols, autres actes inhumains et de persécution de population civile", commis lors de la crise postélectorale ivoirienne (2010-2011) qui a fait plus de 3000 morts.
Cette crise était née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après avoir perdu l’élection présidentielle de novembre 2010.
(AIP)
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