Bon nombre d’écoles privées rencontre des difficultés financières dans leur fonctionnement quotidien. Ces problèmes sont liés aux retards de paiement des subventions dues aux établissements privés recevant des élèves affectés, la non-maîtrise du canal de paiement des frais d’écolage par les parents d’élèves, la sécurisation des fonds versés dans les écoles etc. Pour trouver une solution à cette situation qui influe négativement sur les résultats scolaires, la Caisse d’épargne (Cnce) et l’Association nationale des établissements scolaires privés de Côte d’Ivoire (Anesplaci), ont signé une Convention, vendredi dernier, au siège de ladite banque, au Plateau. Selon le Directeur des investissements à la Caisse d’épargne, Touré Mamadou, à travers ce partenariat, sa structure s’engage à accompagner le secteur éducatif à atteindre ses performances. En un mot, il s’agit de faire le préfinancement des charges des écoles, le temps que l’Etat réagisse pour payer ses créances, selon les explications du président de l’Anesplaci, Bakayoko Ladji. «C’est pourquoi, nous avons fait appel à la CNCE. Car nous courrons beaucoup de risques en gardant l’argent », a-t-il dit. Aussi, a-t-il annoncé que ce sont 90% des écoles privées qui vont bénéficier de cette Convention. C’est un partenariat gagnant-gagnant qui fera le bonheur des fondateurs. Pour sa part, le Directeur général de la CNCE, Mamah Diabagaté s’est réjoui de l’opportunité que leur offre l’Anesplaci, d’accéder au secteur de l’éducation. «L’école étant le lieu par excellence d’apprentissage, c’est l’occasion de faire la promotion de la culture financière aux enfants telle que l’épargne », a relevé le DG. Car à son avis, l’épargne permet à une nation de financer son développement. Par ailleurs, le président du Conseil d’administration de la structure financière, Yao Kouman Moise a souhaité que cette Convention puisse accroître le taux de bancarisation.
BS
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