L’ex-leader de la galaxie patriotique, mouvement pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, poursuivi pour crimes contre l’humanité, a comparu, pour le première fois, jeudi, devant la Cour pénale internationale (CPI), calmant son « innocence » et se disant être « en mission à La Haye pour la manifestation de la vérité » dans la crise ivoirienne postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
« Pour le respect que j’ai pour les victimes, toutes les victimes de la crise qui a secoué mon pays, je suis content d’être là dans l’affaire qui m’oppose au procureur pour que la vérité soit sue afin que cessent les murmures » s’est-il adressé, d’entrée à la Cour, soulignant ne pas « vouloir être libre de mes mouvements physiques tandis que ma conscience innocente accusée à tort d’être la base de tous les torts est au dedans de moi ».
"Si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent !", a plaidé Charles Blé Goudé, crâne rasé, habillé d’un costume bleu nuit, assorti d’une cravate bleu-clair sur une chemise blanche.
Pour Blé Goudé « fier d’être Pro-Gbagbo », un citoyen « peut faire l’objet d’un procès à la CPI et rentrer chez lui » et donc il sait qu’il « rentrera chez lui ».
Expliquant les conditions de son extradition du Ghana, en janvier 2013, M. Blé a dénoncé la manière « cavalière » avec laquelle on « m’a tiré de mon sommeil » pour « me ramener manu militari » à Abidjan où il a été « séquestré pendant 14 mois », dans « l’angoisse » et le « calvaire » où chaque minute était « un combat ».
« Je ne veux pas être la honte de ma génération, (…), de ma famille et de mes enfants. Je suis venu ici et je me considère en mission pour la manifestation de la vérité » a poursuivi Blé Goudé.
« Si je suis reconnu coupable, que la loi s’applique à moi dans toute sa rigueur mais si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois reconnu innocent et que je rentre chez moi; et je sais que je vais retourner chez moi » a-t-il indiqué, sourire aux lèvres.
La CPI a fixé au 18 août 2014 l’audience de confirmation des charges, étape préalable à l’ouverture d’un éventuel procès.
Charles Blé Goudé, l’ex-leader des jeunes proches de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est poursuivi par la CPI en tant que co-auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d’actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale survenue sur le territoire de Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 11 avril 2012.
Les autorités ivoiriennes ont marqué leur « accord » pour son transfèrement à la CPI, jeudi dernier, à l’issue d’un conseil des ministres et Blé Goudé a été remis à la Cour où il est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche.
HS/ls/APA
« Pour le respect que j’ai pour les victimes, toutes les victimes de la crise qui a secoué mon pays, je suis content d’être là dans l’affaire qui m’oppose au procureur pour que la vérité soit sue afin que cessent les murmures » s’est-il adressé, d’entrée à la Cour, soulignant ne pas « vouloir être libre de mes mouvements physiques tandis que ma conscience innocente accusée à tort d’être la base de tous les torts est au dedans de moi ».
"Si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent !", a plaidé Charles Blé Goudé, crâne rasé, habillé d’un costume bleu nuit, assorti d’une cravate bleu-clair sur une chemise blanche.
Pour Blé Goudé « fier d’être Pro-Gbagbo », un citoyen « peut faire l’objet d’un procès à la CPI et rentrer chez lui » et donc il sait qu’il « rentrera chez lui ».
Expliquant les conditions de son extradition du Ghana, en janvier 2013, M. Blé a dénoncé la manière « cavalière » avec laquelle on « m’a tiré de mon sommeil » pour « me ramener manu militari » à Abidjan où il a été « séquestré pendant 14 mois », dans « l’angoisse » et le « calvaire » où chaque minute était « un combat ».
« Je ne veux pas être la honte de ma génération, (…), de ma famille et de mes enfants. Je suis venu ici et je me considère en mission pour la manifestation de la vérité » a poursuivi Blé Goudé.
« Si je suis reconnu coupable, que la loi s’applique à moi dans toute sa rigueur mais si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois reconnu innocent et que je rentre chez moi; et je sais que je vais retourner chez moi » a-t-il indiqué, sourire aux lèvres.
La CPI a fixé au 18 août 2014 l’audience de confirmation des charges, étape préalable à l’ouverture d’un éventuel procès.
Charles Blé Goudé, l’ex-leader des jeunes proches de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est poursuivi par la CPI en tant que co-auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d’actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale survenue sur le territoire de Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 11 avril 2012.
Les autorités ivoiriennes ont marqué leur « accord » pour son transfèrement à la CPI, jeudi dernier, à l’issue d’un conseil des ministres et Blé Goudé a été remis à la Cour où il est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche.
HS/ls/APA