L’ancien leader de la ‘’galaxie patriotique’’, Charles Blé Goudé, s’est vu signifier les charges qui pèsent contre lui, hier, à La Haye. L’audience de confirmation des charges a été fixée au 18 août prochain.
Une course de fond. C’est ainsi que sera le procès de Charles Blé Goudé, l’ancien leader de la ‘’galaxie patriotique’’, à l’image de toutes les procédures qui se tiennent à la Cour pénale internationale (Cpi). Le ministre de la Jeunesse dans le dernier gouvernement fantoche de Laurent Gbagbo a eu droit à sa première comparution, hier. Il s’agissait au cours de ce débat non pas d’un procès, mais d’une « vérification de son identité et de lui signifier les charges qui pèsent contre sa personne et de lui rappeler ses droits », a précisé d’entrée de jeu, la juge de la Cpi, Silvia Fernandez de Gurmendi. Les partisans du « général de la rue » devront attendre encore cinq autres mois, avant de revoir leur leader comparaître. « La chambre a décidé de fixer la date du 18 août 2014 pour la tenue de l’audience de confirmation de charges », a t-elle informé , après avoir écouté l’ancien leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d‘Ivoire (fesci). Cependant, prévient-elle, « cette date pourrait également être reportée en fonction de l’évolution de la procédure ainsi que des demandes des parties». Comme à son habitude, Blé Goudé n’a pas manqué d’accuser la France et «ses geôliers », les pro-Ouattara. « Je viens d’un pays colonisé par la France, la Côte d’Ivoire », a-t-il ironisé. Et de poursuivre : « au cours de mon incarcération dans mon pays, mes droits élémentaires ont été violés. J’ai fait dix mois dans un violon, nu. Je n’étais pas bien nourri », a-t-il chargé, au cours de son intervention. Pour cette première procédure, c’est un Blé Goudé au crâne rasé, portant un costume noir, une chemise blanche et une cravate bleu- clair, qui affichait un large sourire. « Je suis content d’être là. Je suis pour que la manifestation de la vérité se fasse. Je sais que je repartirai chez moi », a pronostiqué le prévenu qui est soupçonné de crimes contre l'humanité. C’est le jeudi 20 mars dernier, que les autorités ivoiriennes ont accédé à la demande de transfèrement de l’ex-chef des jeunes patriotes, proche de Laurent Gbagbo, lui aussi pensionnaire de la prison de Scheveningen depuis décembre 2011.
Eric Diomandé
Une course de fond. C’est ainsi que sera le procès de Charles Blé Goudé, l’ancien leader de la ‘’galaxie patriotique’’, à l’image de toutes les procédures qui se tiennent à la Cour pénale internationale (Cpi). Le ministre de la Jeunesse dans le dernier gouvernement fantoche de Laurent Gbagbo a eu droit à sa première comparution, hier. Il s’agissait au cours de ce débat non pas d’un procès, mais d’une « vérification de son identité et de lui signifier les charges qui pèsent contre sa personne et de lui rappeler ses droits », a précisé d’entrée de jeu, la juge de la Cpi, Silvia Fernandez de Gurmendi. Les partisans du « général de la rue » devront attendre encore cinq autres mois, avant de revoir leur leader comparaître. « La chambre a décidé de fixer la date du 18 août 2014 pour la tenue de l’audience de confirmation de charges », a t-elle informé , après avoir écouté l’ancien leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d‘Ivoire (fesci). Cependant, prévient-elle, « cette date pourrait également être reportée en fonction de l’évolution de la procédure ainsi que des demandes des parties». Comme à son habitude, Blé Goudé n’a pas manqué d’accuser la France et «ses geôliers », les pro-Ouattara. « Je viens d’un pays colonisé par la France, la Côte d’Ivoire », a-t-il ironisé. Et de poursuivre : « au cours de mon incarcération dans mon pays, mes droits élémentaires ont été violés. J’ai fait dix mois dans un violon, nu. Je n’étais pas bien nourri », a-t-il chargé, au cours de son intervention. Pour cette première procédure, c’est un Blé Goudé au crâne rasé, portant un costume noir, une chemise blanche et une cravate bleu- clair, qui affichait un large sourire. « Je suis content d’être là. Je suis pour que la manifestation de la vérité se fasse. Je sais que je repartirai chez moi », a pronostiqué le prévenu qui est soupçonné de crimes contre l'humanité. C’est le jeudi 20 mars dernier, que les autorités ivoiriennes ont accédé à la demande de transfèrement de l’ex-chef des jeunes patriotes, proche de Laurent Gbagbo, lui aussi pensionnaire de la prison de Scheveningen depuis décembre 2011.
Eric Diomandé