Une performance remarquable ! C’est celle qu’enregistre depuis trois ans, l’économie ivoirienne et qui a été saluée jeudi dernier par la dernière mission du Fmi (Fonds monétaire international) qui a séjourné du 11 au 26 mars 2014 à Abidjan. A savoir une croissance cumulée de plus de 25% de 2012 à 2014. « Nous constatons qu’entre 2012, 2013 et 2014, la croissance de l’économie cumulée aura été de plus de 25%. Ce qui veut dire que la taille de l’économie ivoirienne sur trois ans aura augmenté d’un quart. Ce qui est une performance tout à fait remarquable. Nous félicitons les autorités ivoiriennes », a précisé Michel Lazare, Sous-Directeur du Département Afrique du Fmi. Ces résultats viennent démontrer que les reformes entreprises sous le président Alassane Ouattara sont en train de porter leur fruit. Le chef de l’Etat a toujours relevé qu’il savait ce qu’il voulait et savait où il partait. La planification, il en a fait son cheval de bataille au point de ne pas naviguer à vue. Faisant sienne de la maxime du philosophe Sénèque, ‘‘il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va’’, le chef de l’Etat qui a su jeter les bases de cette révolution, récolte aujourd’hui les fruits du travail accompli avec l’équipe gouvernementale. Ouattara, qui en arrivant à la tête de ce pays a trouvé un Etat balafré économiquement, désarticulé et qui ne tenait même pas sur des béquilles. En 2011, le pays était dans le creux de la vague avec une chute vertigineuse qui a occasionné une décroissance. C’est-à-dire -4,7%. Ainsi, le pays qui était en repli de -4,7 % en 2011, année de fin de crise, a connu une forte progression pour se situer selon le Fmi, à 8,6% en 2012 et 8,7% en 2013. Pour 2014, une croissance vigoureuse, toujours dans les mêmes proportions selon le Fmi, est prévue. En prime une croissance à deux chiffres. L’objectif pour les autorités ivoiriennes étant un taux de 10% en 2014 et 2015. Le constat qui est fait, c’est que la Côte d’Ivoire qui est partie d’une forte chute en 2011 avec une croissance négative (-4,7), se retrouve aujourd’hui avec une croissance positive (+8,7%). Une croissance que les économistes qualifient de croissance en ‘‘V’’, car le pays est parti d’une descente très forte pour toucher le fonds de l’abîme avant d’amorcer une hausse, une remontée très forte. Toute chose qui a fait que la taille de l’économie ivoirienne a augmenté d’un quart en trois ans. Mais le chef de l’Etat et l’équipe gouvernementale n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Mieux, le président Ouattara a œuvré pour que cette année, l’injustice au niveau des salaires soit réglée. D’où le déblocage des salaires, les avancements. En d’autres termes, une revalorisation salariale de 12%. A cela s’ajoutent la hausse du Smig (36000 à 60000 FCFA), la lutte contre la cherté de la vie (démantèlement des barrages, réduction du racket, etc.), la gratuité ciblée,... In fine, favoriser une croissance inclusive qui pourrait donc profiter à la population. En tout cas, le Fmi, à travers ce satisfécit démontre que l’économie ivoirienne se porte bien et que ses perspectives s’inscrivent dans les ambitions du chef de l’Etat qui sont de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. L’annonce du décaissement prochain des 35 milliards FCFA est donc un quitus à la bonne gestion des autorités ivoiriennes.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA
