Quelques jours après l’agression mortelle de Awa Fadiga, les usagers des taxis-compteurs ne savent plus à quel saint se vouer.
Les usagers des taxis-compteurs et même communaux doivent-ils avoir peur d’emprunter ces véhicules ? En effet, tout porte à le croire car nombre d’entre eux restent anxieux quand ils doivent désormais solliciter les services d’un taxi. Selon Grâce K., en septembre dernier, aux environs de 21 h, dans la commune de Cocody, sa sœur qui a quitté la Riviera 2 pour la Palmeraie, a été projetée d’un taxi qu’elle avait emprunté. Au dire de ce témoin, c’est à l’aide d’une arme blanche que le chauffeur a agressé sa sœur et l’a dépouillée de son portable-tablette et de son porte-monnaie. « Depuis cette date, les nuits, j’ai peur d’emprunter un taxi. Croyante, je ne fais que prier jusqu’à ma destination », se lamente-t-elle. C’est la même psychose pour Melle Jeanne Koffi qui habite au Plateau et travaille dans une entreprise à Koumassi jusqu’à souvent tard la nuit. Depuis que mercredi la presse a livré les informations sur l’agression mortelle du mannequin Awa Fadiga, elle avoue éprouver du mal à voyager seule la nuit tombée. « Au-delà de 20 h, je demande désormais à mon fiancé de m’accompagner car j’ai peur de prendre le taxi toute seule», confesse-t-elle. C’est également le cas de Mariam Koné, qui demande que ses responsables l’accompagnent en personnel, lorsqu’elle termine son boulot aux environs de 21 h. « Pour une femme, pensez que quelqu’un peut vous violer est un stress insupportable. Comprenez ma réaction », justifie-t-elle. Sur les réseaux sociaux également, les mises en garde et autres expériences malheureuses d’agression se multiplient et accroissent la psychose chez les clients de taxis. Et il n’y a pas que les femmes qui éprouvent de la crainte. « En février dernier, je revenais de la Palmeraie avec ma copine pour Angré, aux environs de 22 h. Au niveau de la Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale, Ndlr), le chauffeur a sorti une arme blanche et nous a intimés l’ordre de lui remettre nos portables. J’ai opposé une résistance. Il m’a blessé avec son arme », relate Camara V. Et d’ajouter que même s’ils ont réussi à échapper, depuis, c’est avec beaucoup de précaution qu’il prend un taxi. « J’essaie de voir le visage et l’âge des conducteurs, avant de m’engager. Lorsqu’ils sont trop jeunes, j’ai des doutes », révèle-t-il. C’est donc clair, la mort du mannequin, à la suite d’une agression par un chauffeur, a remis au goût du jour le danger que représentent notamment, les taxis-compteurs.
Ahua K.
Les usagers des taxis-compteurs et même communaux doivent-ils avoir peur d’emprunter ces véhicules ? En effet, tout porte à le croire car nombre d’entre eux restent anxieux quand ils doivent désormais solliciter les services d’un taxi. Selon Grâce K., en septembre dernier, aux environs de 21 h, dans la commune de Cocody, sa sœur qui a quitté la Riviera 2 pour la Palmeraie, a été projetée d’un taxi qu’elle avait emprunté. Au dire de ce témoin, c’est à l’aide d’une arme blanche que le chauffeur a agressé sa sœur et l’a dépouillée de son portable-tablette et de son porte-monnaie. « Depuis cette date, les nuits, j’ai peur d’emprunter un taxi. Croyante, je ne fais que prier jusqu’à ma destination », se lamente-t-elle. C’est la même psychose pour Melle Jeanne Koffi qui habite au Plateau et travaille dans une entreprise à Koumassi jusqu’à souvent tard la nuit. Depuis que mercredi la presse a livré les informations sur l’agression mortelle du mannequin Awa Fadiga, elle avoue éprouver du mal à voyager seule la nuit tombée. « Au-delà de 20 h, je demande désormais à mon fiancé de m’accompagner car j’ai peur de prendre le taxi toute seule», confesse-t-elle. C’est également le cas de Mariam Koné, qui demande que ses responsables l’accompagnent en personnel, lorsqu’elle termine son boulot aux environs de 21 h. « Pour une femme, pensez que quelqu’un peut vous violer est un stress insupportable. Comprenez ma réaction », justifie-t-elle. Sur les réseaux sociaux également, les mises en garde et autres expériences malheureuses d’agression se multiplient et accroissent la psychose chez les clients de taxis. Et il n’y a pas que les femmes qui éprouvent de la crainte. « En février dernier, je revenais de la Palmeraie avec ma copine pour Angré, aux environs de 22 h. Au niveau de la Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale, Ndlr), le chauffeur a sorti une arme blanche et nous a intimés l’ordre de lui remettre nos portables. J’ai opposé une résistance. Il m’a blessé avec son arme », relate Camara V. Et d’ajouter que même s’ils ont réussi à échapper, depuis, c’est avec beaucoup de précaution qu’il prend un taxi. « J’essaie de voir le visage et l’âge des conducteurs, avant de m’engager. Lorsqu’ils sont trop jeunes, j’ai des doutes », révèle-t-il. C’est donc clair, la mort du mannequin, à la suite d’une agression par un chauffeur, a remis au goût du jour le danger que représentent notamment, les taxis-compteurs.
Ahua K.