C’est le 12 avril prochain que le Woro-Déh a choisi pour la présentation officielle de la fédération aux populations du Worodougou. Avant cette date, Fofana Moussa, le porte-parole de la fédération s’est ouvert à nous. Il s’est attardé sur les missions et objectifs de la Fédération des associations du Worodougou.
Le 12 avril a été finalement retenue pour le lancement des activités du Woro-Déh à Séguéla. Est-ce la fin des interminables reports ?
D’emblée, je voudrais remercier votre organe pour l’opportunité que vous me donnez de parler du Woro-Déh qui est la Fédération des associations pour le développement du Worodougou. Revenant à votre question, à ma connaissance, il n’y a eu que deux reports dus à des raisons indépendantes de notre volonté. Si Dieu le veut, je pense que la date du 12 avril sera la bonne.
Qu’est-ce qui explique alors ces nombreux reports ?
Seulement la volonté de bien faire et de ne frustrer personne. Nous voulons organiser une grande cérémonie qui soit mémorable et positivement cristallisée dans les esprits. Une occasion de communion pour les filles et fils du Worodougou. Aussi, voudrais-je préciser que vu la haute personnalité du parrain, il ne fallait pas tomber dans la précipitation, la légèreté et se laisser emporter par le fétichisme des dates. Ce qui pourrait nous être préjudiciable, si les choses ne sont pas bien organisées ; surtout que le Woro-Déh est une première en son genre dans notre région.
Qui est-ce qui a été retenu pour parrainer la cérémonie ? Pouvez-vous nous dire ce qui vous a motivé à le choisir ?
Nous sommes une fédération de plus de 200 associations, regroupant des Ong, des mutuelles, des Groupements à Vocation Coopérative (GVC) et des associations communautaires. Nous sommes donc une structure apolitique à vocation économique et au service des plus démunis et de notre région, en termes de développement. Pour ce faire, il nous est apparu urgent de trouver un parrain qui incarne les valeurs de discrétion, de don de soi, d’efficacité et qui fait l’unanimité au sein des populations. C’est pourquoi, nous nous sommes orientés vers Monsieur Ibrahim Ouattara, ministre des Affaires présidentielles.
Pourquoi avoir choisi Séguéla et non une autre localité du Worodougou ?
La ville de Séguéla a été choisie par principe, par réalisme, objectivité et surtout par respect pour nos parents et nos valeurs ancestrales. Vous convenez avec moi que Séguéla est le chef-lieu de la région du Worodougou. Où vouliez-vous que les activités d’une association fédérative de la région se tiennent, si ce n’est objectivement dans la ville de Séguéla qui, en plus, abrite le siège de la fédération ?
Quels sont les objectifs que recherche le Woro-Déh à travers ce lancement ?
Retenez que le Woro-Déh est une association de masse qui s’adresse à des agents économiques de tous les niveaux, notamment les plus modestes que l’on retrouve au sein des commerçants, artisans, fermiers et bien d’autres. Contrairement aux associations élitistes qui ne concernent que les élites d’une région donnée, le Woro-Déh est essentiellement axé sur le développement, par la recherche d’une synergie d’actions entre les différentes associations de la région.
La question du genre est-elle au centre des préoccupations du Woro-Déh ?
Naturellement ! Cette question s’inscrit d’autant au centre de nos préoccupations, que deux vice-présidentes du Woro-De sont des femmes dynamiques et rigoureuses. En l’occurrence, Mmes Fofana née Coulibaly Makoko, première vice-présidente et Touré Nahsine, deuxième vice-présidente. Par ailleurs, la caisse de la fédération est tenue par une dame. Mieux, il y a un poste lié à la question du genre dans le bureau du Woro-Déh, tenu par une autre dame.
Avez-vous une adresse particulière à lancer à l’endroit des élus locaux et au gouvernement ?
Aux élus locaux, nous lançons un vibrant appel, afin que l’union sacrée qui existe déjà entre les cadres soit renforcée dans l’intérêt de la région. Notre souhait est qu’ils se penchent sur le cas des jeunes déscolarisés, en vue de leur insertion dans le tissu socioéconomique. Nous voulons, par ailleurs, profiter de l’occasion pour dire merci à nos élus pour tous les projets initiés au bénéfice des populations. En l’occurrence, le réseau routier en pleine réfection dans la région, auquel s’ajoutent les structures sanitaires et socioéducatives en voie de réhabilitation ou de construction. Permettez-moi de faire un clin d’œil au gouvernement, afin qu’il apporte un appui considérable au Worodougou. Notamment, pour les questions qui concernent le développement. La région souhaiterait bénéficier du Programme présidentiel d’urgence. Je ne saurais terminer sans m’attarder sur la route Séguéla-Daloa, en passant par Vavoua, dont le trajet est aujourd’hui devenu un parcours du combattant. Notre souhait est que cette voie soit réhabilitée, en vue de nous conduire vers le développement. Ne dit-on pas que la route précède le développement ??
Réalisé par Bosco de Paré
Le 12 avril a été finalement retenue pour le lancement des activités du Woro-Déh à Séguéla. Est-ce la fin des interminables reports ?
D’emblée, je voudrais remercier votre organe pour l’opportunité que vous me donnez de parler du Woro-Déh qui est la Fédération des associations pour le développement du Worodougou. Revenant à votre question, à ma connaissance, il n’y a eu que deux reports dus à des raisons indépendantes de notre volonté. Si Dieu le veut, je pense que la date du 12 avril sera la bonne.
Qu’est-ce qui explique alors ces nombreux reports ?
Seulement la volonté de bien faire et de ne frustrer personne. Nous voulons organiser une grande cérémonie qui soit mémorable et positivement cristallisée dans les esprits. Une occasion de communion pour les filles et fils du Worodougou. Aussi, voudrais-je préciser que vu la haute personnalité du parrain, il ne fallait pas tomber dans la précipitation, la légèreté et se laisser emporter par le fétichisme des dates. Ce qui pourrait nous être préjudiciable, si les choses ne sont pas bien organisées ; surtout que le Woro-Déh est une première en son genre dans notre région.
Qui est-ce qui a été retenu pour parrainer la cérémonie ? Pouvez-vous nous dire ce qui vous a motivé à le choisir ?
Nous sommes une fédération de plus de 200 associations, regroupant des Ong, des mutuelles, des Groupements à Vocation Coopérative (GVC) et des associations communautaires. Nous sommes donc une structure apolitique à vocation économique et au service des plus démunis et de notre région, en termes de développement. Pour ce faire, il nous est apparu urgent de trouver un parrain qui incarne les valeurs de discrétion, de don de soi, d’efficacité et qui fait l’unanimité au sein des populations. C’est pourquoi, nous nous sommes orientés vers Monsieur Ibrahim Ouattara, ministre des Affaires présidentielles.
Pourquoi avoir choisi Séguéla et non une autre localité du Worodougou ?
La ville de Séguéla a été choisie par principe, par réalisme, objectivité et surtout par respect pour nos parents et nos valeurs ancestrales. Vous convenez avec moi que Séguéla est le chef-lieu de la région du Worodougou. Où vouliez-vous que les activités d’une association fédérative de la région se tiennent, si ce n’est objectivement dans la ville de Séguéla qui, en plus, abrite le siège de la fédération ?
Quels sont les objectifs que recherche le Woro-Déh à travers ce lancement ?
Retenez que le Woro-Déh est une association de masse qui s’adresse à des agents économiques de tous les niveaux, notamment les plus modestes que l’on retrouve au sein des commerçants, artisans, fermiers et bien d’autres. Contrairement aux associations élitistes qui ne concernent que les élites d’une région donnée, le Woro-Déh est essentiellement axé sur le développement, par la recherche d’une synergie d’actions entre les différentes associations de la région.
La question du genre est-elle au centre des préoccupations du Woro-Déh ?
Naturellement ! Cette question s’inscrit d’autant au centre de nos préoccupations, que deux vice-présidentes du Woro-De sont des femmes dynamiques et rigoureuses. En l’occurrence, Mmes Fofana née Coulibaly Makoko, première vice-présidente et Touré Nahsine, deuxième vice-présidente. Par ailleurs, la caisse de la fédération est tenue par une dame. Mieux, il y a un poste lié à la question du genre dans le bureau du Woro-Déh, tenu par une autre dame.
Avez-vous une adresse particulière à lancer à l’endroit des élus locaux et au gouvernement ?
Aux élus locaux, nous lançons un vibrant appel, afin que l’union sacrée qui existe déjà entre les cadres soit renforcée dans l’intérêt de la région. Notre souhait est qu’ils se penchent sur le cas des jeunes déscolarisés, en vue de leur insertion dans le tissu socioéconomique. Nous voulons, par ailleurs, profiter de l’occasion pour dire merci à nos élus pour tous les projets initiés au bénéfice des populations. En l’occurrence, le réseau routier en pleine réfection dans la région, auquel s’ajoutent les structures sanitaires et socioéducatives en voie de réhabilitation ou de construction. Permettez-moi de faire un clin d’œil au gouvernement, afin qu’il apporte un appui considérable au Worodougou. Notamment, pour les questions qui concernent le développement. La région souhaiterait bénéficier du Programme présidentiel d’urgence. Je ne saurais terminer sans m’attarder sur la route Séguéla-Daloa, en passant par Vavoua, dont le trajet est aujourd’hui devenu un parcours du combattant. Notre souhait est que cette voie soit réhabilitée, en vue de nous conduire vers le développement. Ne dit-on pas que la route précède le développement ??
Réalisé par Bosco de Paré