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Région Publié le mercredi 2 avril 2014 | AIP

L’INSP signe un accord de coopération avec l’IRD

Bouaké - L’Institut national de la santé publique (INSP) a signé, mardi à Bouaké, un accord cadre de coopération scientifique et technique avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), pour le renforcement de la lutte contre les maladies à transmission vectorielle.

Le directeur de l’INSP, le Pr Kouassi Dinard, reste persuadé que cette collaboration entre ces deux institutions va davantage contribuer au renforcement des capacités de recherche de l’Institut Pierre Richet (IPR), saluant la contribution de cet institut dans la lutte contre les maladies à vecteurs pendant plusieurs décennies. Et ce, grâce à l’appui de l’IRD.

Il a toutefois souhaité que cette collaboration s’étende à d’autres thématiques développées au sein de l’INSP, notamment dans le domaine de la malnutrition, de la santé de la mère et de l’enfant ainsi que des maladies métaboliques comme le diabète.

«Cet accord marque une nouvelle étape dans notre longue histoire commune», a déclaré le président de l’IRD, M. Laurent Michel, qui souhaite que cette collaboration «soit un catalyseur et un accélérateur de développement de l’Afrique».

«C’est une formidable aventure. Je suis confiant et très optimiste en l’avenir», a ajouté M. Laurent qui considère cet accord comme une participation de l’IRD à la dynamique qui prévaut en Côte d’Ivoire depuis le retour de la stabilité politique et l’adoption du plan national de développement.

Le directeur général de la Santé, le Pr Boa Yapo, représentant la ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, a remercié l’IRD pour ses travaux et recherches en Côte d’Ivoire en matière de lutte contre les maladies à transmission vectorielle depuis des décennies.

Il a salué ce nouvel accord pour la contribution qu’il apportera dans la lutte contre les maladies telles que la trypanosomiase, l’onchocercose, la bilharziose et le paludisme, qui ont été et qui demeurent encore un véritable problème de santé publique en Côte d’Ivoire, selon lui.

A en croire le professeur Boa, le ministère de la Santé attache et attachera du prix à cet accord, parce que pour les pays en voie de développement comme la Côte d’Ivoire, «la recherche doit se concevoir dans le cadre d’un partenariat nord-sud solide et franc».

A la faveur de la crise de 2002, l’ensemble des chercheurs de l’IRD ont quitté l’IPR pour d’autres institutions. Signé après avoir fait le point de la collaboration scientifique entre ces deux structures, l’accord cadre de coopération scientifique et technique définit de nouvelles bases et un nouveau cadre de partenariat.

Il se situe dans la continuité de l’accord de siège signé le 7 février 2013, entre le gouvernement de Côte d’Ivoire et l’IRD, et qui a permis l’implantation d’une nouvelle représentation de cet institut sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Partenaire historique de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’IPR basé à Bouaké, est une structure de recherche et de lutte contre les maladies à transmission vectorielle. La collaboration entre ces deux structures a conduit à la formation de plusieurs chercheurs et à la réalisation de divers travaux de recherche ayant contribué à la prise de décision dans la lutte contre ces maladies en Côte d’Ivoire.

En 2001, l’Institut Pierre Richet (IPR) a été rétrocédé à la Côte d’Ivoire et rattaché à l’Institut national de santé publique (INSP) dont la mission consiste en la formation en santé publique et médecine communautaire, la recherche biomédicale et socio-sanitaire, les prestations de services et de soins ainsi que le suivi et évaluation des programmes de santé.

L’Institut Pierre Richet (IPR) était l’antenne ivoirienne de l’Organisation de coopération et de coordination des grandes endémies (OCCGE) qui regroupait huit pays, à savoir le Burkina-Faso, le Benin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo. L’OCCGE a été dissoute en 2000 au profit de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

(AIP)
Nbf/kkp/ask
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