Abidjan - Des étudiants des grandes écoles qui manifestaient, jeudi, sur le parking de la présidence de la République au plateau ont été dispersés par la police qui a interpellé huit d’entre eux, selon les organisateurs.
"Nous avons remis un préavis de grève aux autorités, mais grande a été notre surprise de constater que le lieu de notre rassemblement était miné par la police", a confié à l’AIP le secrétaire à la communication de l’Union nationale des étudiants de Côte d’Ivoire (UNESCI), Franck Kouamé, selon qui ses camarades interpellés ont été libérés aux environs de 20 heures.
20 manifestants ont été blessés lors des échauffourées avec la police, tandis qu’une centaine d’autres protestataires au sein de l’Ecole supérieure des affaires et de management (Groupe ESAM) de Treichville, avaient également été interpellés puis libérés sur intervention de la direction de l’établissement, a-t-il indiqué.
"Nous avons confectionné un livre blanc bien documenté sur l’ensemble des problèmes que les étudiants des grandes écoles vivent. Malheureusement nous n’avons pas pu le livrer aux autorités à cause des policiers", a déploré Franck Kouamé.
Ces étudiants s’insurgeaient contre la suppression de leur prise en charge par l’Etat, la non-attribution de chambres aux étudiants des grandes écoles au motif qu’ils ne disposent pas de la carte d’étudiant biométrique « harmonisée » dont ils ont refusé de s’acquitter des frais de confection fixés à 10 000 FCFA.
L’enseignement supérieur ivoirien a connu récemment des remous avec l’installation des Conseils des étudiants qui ont entrainé des affrontements entre étudiants et agents de la police universitaire à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
Aaa/kkp/tm
"Nous avons remis un préavis de grève aux autorités, mais grande a été notre surprise de constater que le lieu de notre rassemblement était miné par la police", a confié à l’AIP le secrétaire à la communication de l’Union nationale des étudiants de Côte d’Ivoire (UNESCI), Franck Kouamé, selon qui ses camarades interpellés ont été libérés aux environs de 20 heures.
20 manifestants ont été blessés lors des échauffourées avec la police, tandis qu’une centaine d’autres protestataires au sein de l’Ecole supérieure des affaires et de management (Groupe ESAM) de Treichville, avaient également été interpellés puis libérés sur intervention de la direction de l’établissement, a-t-il indiqué.
"Nous avons confectionné un livre blanc bien documenté sur l’ensemble des problèmes que les étudiants des grandes écoles vivent. Malheureusement nous n’avons pas pu le livrer aux autorités à cause des policiers", a déploré Franck Kouamé.
Ces étudiants s’insurgeaient contre la suppression de leur prise en charge par l’Etat, la non-attribution de chambres aux étudiants des grandes écoles au motif qu’ils ne disposent pas de la carte d’étudiant biométrique « harmonisée » dont ils ont refusé de s’acquitter des frais de confection fixés à 10 000 FCFA.
L’enseignement supérieur ivoirien a connu récemment des remous avec l’installation des Conseils des étudiants qui ont entrainé des affrontements entre étudiants et agents de la police universitaire à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
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